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Danse avec les papous : les filles du Lido dans les Hautes-Terres de Nouvelle-Guinée

       Elles s’appellent Julie, Alexandra et Zara, elles sont « grandes comme des cocotiers », « maigres comme des biscuits secs » et ont « la peau douce comme une anguille »1 mais surtout, elles sont danseuses au Lido. En 2011, elles s’envolent pour les Hautes-Terres de Nouvelle-Guinée avec, dans leurs malles, plumes, froufrous et paillettes et sont accueillies par Mundiya Kepanga, un chef Huli. Elles vont tenter, au sein d’un groupe Huli, de participer à la compétition de danse du Hagen-Show, l’un des plus grands festivals de Nouvelle-Guinée. Voir plus

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Des techniques du corps à l’ornementation en Océanie : affirmation sociale et magie de séduction

       Aujourd’hui, le Casoar a décidé de s’intéresser à l’usage quotidien que nous faisons de notre corps, à la façon dont nous l’ornons, et dont nous manions les outils qui nous entourent. N’avez-vous jamais, lorsque vous marchiez, dansiez, nagiez, soudain prêté une totale attention à vos mouvement, afin de les voir se succéder de façon fluide? Ne vous êtes-vous pas demandé.e pourquoi vous nagiez ou marchiez de cette certaine façon, avec telle position corporelle, tel rythme ? Voir plus

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Christie’s n’a pas vendu que le Salvator Mundi en 2017

      Pour la maison de vente Christie’s, l’année 2017 a été celle de tous les records. 383 millions d’euros : c’est le prix de vente du Salvator Mundi de Léonard de Vinci acquis par des investisseurs pour le Musée du Louvre Abu Dhabi, qui est devenu le 15 novembre 2017, la peinture la plus chère au monde. Mais le chiffre qui va nous intéresser particulièrement aujourd’hui est, bien que beaucoup moins important, le record de sa discipline : 6 345 000 euros. C’est le prix d’achat d’une sculpture hawaïenne vendue le 21 novembre lors de la vente Vérité qui regroupait des objets des arts d’Afrique, des Amériques et d’Océanie. Voir plus

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Entre traditions ancestrales et phénomène de mode international, le tatouage marquisien fait la star !

      Le tatouage polynésien, observé pour la première fois par les navigateurs européens à la fin du XVIIIème, n’a depuis cessé de fasciner les sociétés occidentales. Véritables « must have » pour les amateur·rice·s, les tatoué·e·s et les tatoueur·euse·s, les motifs polynésiens alimentent l’imaginaire que nous portons sur l’idée polynésienne, la sensualité de ses vahinés et la virilité de ses guerriers (thème relayé avec soin par notre équipe fétiche de rugby néo-zélandaise !). Le tatoueur Teíki Huukena déplore cependant l’abondance de tatouages mixant des motifs de différentes régions polynésiennes qui gomment selon lui les particularités et l’identité de chaque archipel. CASOAR a donc choisi de se focaliser sur les Marquises pour vous parler aujourd’hui de la pratique traditionnelle du tatouage. Voir plus