Le Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles a rouvert ses portes !
Le Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha, situé dans la commune de Puna’auia à Tahiti (Polynésie française), a fermé ses portes en 2018 et les a rouvertes au public au début du mois de mars 2023, sous le nouveau nom de Te Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles (TFI-MTI). En 2019, Iris Rosier, ancienne contributrice chez CASOAR, vous parlait déjà du renouveau du musée en présentant son exposition temporaire Tupuna > Transit. Elle permit aux visiteurs·euses de continuer de voir les collections de l’institution et de découvrir le projet du nouveau TFI-MTI pendant ses travaux. Ces derniers avaient pour but de reconstruire une nouvelle salle d’exposition permanente, ainsi qu’un nouveau parcours muséographique. Il est temps de vous parler de ces changements !
Vues du nouveau bâtiment d’exposition permanente, Fare Iamanaha, Février 2023 © Garance Nyssen
Un chant pour l’inauguration
Le soir du 28 février 2023, la cérémonie d’inauguration du TFI-MTI s’est tenue sous des trombes d’eau, ce qui n’empêcha toutefois personne de s’émerveiller du travail accompli au musée. Héritier du Musée de Pape’ete, géré par la Société des Études Océaniennes (SEO) créée en 1917 par le Gouverneur Gustave Julien (1870-1936), le Musée de Tahiti et des Îles fut fondé grâce à la délibération du 7 mars 1974 de l’Assemblée territoriale de Polynésie française.1 Tandis que la SEO et ses collections (objets, spécimens d’histoire naturelle, livres, archives ou encore photographies) trouvent leur fondement dans le Tahiti colonial du début du XXème siècle, le musée est quant à lui une institution créée dans le contexte du renouveau culturel des années 1970-1980. À cette époque, un mouvement urbain des élites tahitiennes exprime une identité polynésienne nouvelle, dépassant les particularités locales.2 De son côté, le gouvernement polynésien fonde plusieurs institutions culturelles comme le musée, mais aussi Te Fare Vāna’a (Académie de la langue tahitienne) en 1972, par exemple. L’année 1977, date d’ouverture du musée à Puna’auia, est de grande importance puisque la Polynésie française obtient alors le statut d’autonomie de gestion.3
Mais revenons à la soirée d’inauguration du TFI-MTI. Ouverte par les chants d’une chorale protestante et d’une autre, catholique, ont suivi les discours de la directrice du musée, Miriama Bono ; du maire de Puna’auia, Simplicio Lissant ; d’Édouard Fritch, alors Président de la Polynésie française4; et du Haut-Commissaire de la République, Éric Spitz. Heremoana Maamaatuaiahutapu5, alors ministre de la Culture , déclama un ’ōrero (discours) puis guida les invité·e·s sous le porche de l’entrée du TFI-MTI. Ils y découvrirent une autre chorale composée de l’équipe du musée et d’autres membres d’institutions culturelles tahitiennes, sous la direction du ministère polynésien de la Culture. Tama Pea – régisseur financier du TFI-MTI – guida le pupu hīmene (chorale) puisqu’il fut à l’initiative du tārava tahiti inventé pour l’inauguration.6 Constitué à partir d’un paripari fenua (présentation de la terre), Pea y a rappelé l’histoire de Hiti, entité géographique où se trouve le TFI-MTI, comprise entre le mou’a (mont) ’Orohena et l’ava (passe) Nu’uroa. Le chant évoque la vallée de la Punaru’u, siège de la chefferie de Pohuetea où vivait également le ’aito (guerrier) Puna, gardien de Hiti. Le plateau Hō’ā’ā figure aussi dans le chant, car il est aujourd’hui fameux pour ses oranges, introduites par le navigateur britannique James Cook (1728-1779) à la fin du XVIIIème siècle.7 La fin du tārava tahiti mentionne l’ava Nu’uroa, ainsi que les terres sur lesquelles a été érigé le musée : Tefaataufafao, Manua et Vaiparaoa Teparaoa, achetées en 1967 par le gouverneur Jean Sicurani (1915-1977). Les dernières lignes du chant sont les suivantes : Ti’araa hanahana no’oe e/ Te Fare Iamanaha ’api ē. Elles affirment la présence du TFI-MTI sur ces terres, ainsi que son autorité et sa mission concernant la protection et la présentation de ce qu’il abrite : des faufa’a tao’a, des tupuna, des objets datant d’avant les conversions au christianisme et la colonisation, et d’autres, témoignant des changements provoqués par ces périodes, ainsi que des peintures ou des sculptures plus récentes, des costumes de danse, des photographies, des spécimens d’histoire naturelle et des archives.
Plusieurs sources d’inspiration ont permis à Pea de créer ce tārava tahiti. Parmi elles, les souvenirs de discussions avec d’anciens employés du musée, gardiens de l’histoire de Hiti, ainsi que la carte toponymique Hiti, constituée par Vairea Teissier, ancienne documentaliste au TFI-MTI. En somme, ce chant visait à intégrer le nouveau bâtiment du TFI-MTI dans le temps et l’espace. Sa création et sa performance lors de l’inauguration sont donc le résultat de relations avec les ancêtres, les ancien·ne·s, les collègues et les lieux auxquels est lié le musée. Je ne pouvais donc pas vous parler de la nouvelle exposition permanente du TFI-MTI avant de vous présenter son tārava tahiti.
Petite visite au Fare Iamanaha
Le nouveau bâtiment abritant l’exposition permanente du TFI-MTI est l’œuvre de l’architecte Pierre-Jean Picart, connu en Polynésie française, notamment pour ses hôtels. Associé au scénographe parisien Adrien Gardère, ils remportèrent le concours pour le renouvellement du TFI-MTI, lancé par le musée et la Polynésie française en 2016. Les petits fare (maisons) du bâtiment des années 1970 ont été remplacés par un long rectangle aux parois recouvertes de plaques métalliques et de troncs de ’aito (bois de fer, Casuarina equisetifolia).8 Ses extrémités sont des baies vitrées et seules deux fenêtres percent les murs en longueur. Situées au début du parcours de visite, l’une donne sur le mou’a ’Orohena et l’autre sur l’ava Nu’uroa, clins d’œil à deux lieux majeurs de Hiti.
Le pupu hīmene constitué pour la soirée d’inauguration du Fare Iamanaha, 28 février 2023 © Garance Nyssen
Le début de la visite du nouveau parcours reprend les thèmes de l’ancienne scénographie : la formation géologique des îles, la faune et la flore. Deux vidéos et une tablette numérique évoquent ces thématiques et sont accompagnées de quelques éléments de la collection d’histoire naturelle du TFI-MTI. Sur une maquette des îles de Tahiti et Mo’orea sont successivement projetées des cartes présentant les anciennes chefferies, les premières églises ou encore l’actuelle densité de population de ces îles.
Les visiteur·euse·s sont ensuite plongé·e·s dans le récit de la création du monde par le dieu Ta’aroa. Sur un grand cercle blanc sont projetées les paroles de ce récit, traduites en français et en anglais. Vous profiterez au mieux de ce dispositif en ayant au préalable pris un audioguide, car vous y entendrez le récit en reo tahiti. Cet espace a en effet pour but de montrer l’importance de l’oralité en Polynésie, encore aujourd’hui. L’équipe du musée a pour projet de compléter cet espace avec d’autres récits contant l’origine du monde : ceux des Tuāmotu, de Magareva (Gambier), des Tuha’a Pae (Australes), de Enua Henata (Marquises).
Autour de cet espace, des îlots abordant différentes thématiques s’offrent à vous. J’ai jusqu’à présent omis de préciser que la visite est libre. Pas de cloisons, aucune salle ni ordre de visite. Vous naviguez dans l’espace comme bon vous semble. Vous avez donc le choix entre une aire dédiée à la navigation et une autre au peuplement de l’Océanie et de la Polynésie française. D’autres îlots évoquent la confection du tapa (étoffe d’écorce interne battue), le sacré, la mort, la pêche, l’outillage du quotidien et l’alimentation.
La suite de la visite laisse la part belle aux différents archipels composant la Polynésie française qui, bien qu’ayant eu des liens avant la période coloniale, ont été administrativement réunis du fait de la colonisation française. Tout en soulignant leurs similitudes, le nouveau parcours permanent souhaite surtout les mettre chacun en valeur, ce qui n’était pas le cas dans les anciens bâtiments du musée.9 Tuāmotu, Enua Henata, Tōtaiete, Tuha’a Pae et Magareva ont donc chacun un espace composé d’un îlot et de vitrines murales. Cette visite des archipels est ponctuée d’autres espaces thématiques abordant le tatouage, les jeux et sports, ainsi que les musiques et les danses. Il se termine avec un grand mur blanc dédié à la présentation du fragment présumé du maro ’ura dit de Wallis. Composé de tapa, de restes de plumes, de fibres végétales ainsi que de morceaux d’un drapeau probablement anglais, il représente, pour l'équipe scientifique du musée, le symbole des mutations qui eurent lieu à Tahiti, puis dans toutes les îles de l’actuelle Polynésie française, à la suite des contacts avec les Occidentaux·les.
Enfin, derrière ce mur, un espace est dédié aux collections du musée provenant d’autres archipels de Te Moana nui a Hiva.10 Un autre évoque les changements observables dans la culture matérielle polynésienne à la suite de l’arrivée des Occidentaux·les. Sont donc présentés des objets en métal ou de nouveaux types d’objets (des lunettes notamment), en miroir de vidéos-fictions racontant par exemple la destruction par le feu des anciens objets cultuels lors des conversions au christianisme.
Comme je l’ai mentionné plus haut, le noyau des collections du TFI-MTI vient du Musée de Pape’ete, administré par la SEO. Peu de temps avant son décès, le Frère Alain (Joseph Guitton) donna à la Société sa collection, principalement constituée d’objets donnés par des élèves dont il avait eu la charge. D’autres collections furent ensuite ajoutées, comme celle du conservateur du Bernice P. Bishop Museum (Hawai’i), J.F.G. Stokes, en 1928. Des échanges d’objets eurent lieu avec d’autres musées océaniens, comme celui de Dunedin à Aotearoa (Nouvelle-Zélande). Dans les années 1960, de nombreux objets firent leur entrée au musée. En effet, Aurora Natua (1909-1992) – secrétaire, conservatrice et documentaliste de la SEO – s’assurait que les missions scientifiques, notamment archéologiques, entreprenaient leur recherche en toute légalité et que les artefacts collectés à ces occasions étaient ensuite déposés au musée.11 En 1978, l’institution fit l’acquisition d’une partie de la collection de James Hooper (1897-1971), un collectionneur anglais, grâce à l’aide de ses héritiers. Aujourd’hui encore, le TFI-MTI intègre de nouveaux artefacts et œuvres d’art plus récentes, parfois tout simplement donnés par les Polynésien·ne·s elleux-même.12
Des retours prestigieux
Le nouveau parcours permanent du musée comporte moins d’objets que l’ancien. Ce choix de l’équipe scientifique et de la direction du TFI-MTI s’explique par la volonté de mettre davantage en valeur les artefacts présentés. Au milieu des objets issus de la collection du musée, se sont aussi glissés d’autres témoins du passé. Le British Museum (Londres, UK), le musée du quai Branly-Jacques Chirac (Paris) et le Museum of Archaeology and Anthropology de l’Université de Cambridge (UK), ont prêté ou mis en dépôt dix-huit artefacts au TFI-MTI. Une figure de divinité ou d’ancêtre (Rongo ?) de Magareva ; A’a des Tuha’a Pae ; un maro kura (ceinture de chef) de Anaa (Tuāmotu) ; un too mata (aide-mémoire pour les récitations généalogiques) et une coiffe ta’avaha avec son aigrette de Enua Henata ; ainsi qu’un maillet de tatouage, deux poe (ornements d’oreille), un pahu (tambour), un linteau, un to’o (réceptacle de divinité), un mōrī tuitui (lampe), un ahu heva (costume de deuilleur), un ti’i (réceptacle d’ancêtre), un taumi (pectoral), un penu (pilon) et le fragment présumé du « maro ’ura de Wallis » (ceinture de chef) de Tōtaiete sont de retour en Polynésie française pour deux ou trois ans .13
Le renouveau du musée n’est en effet pas seulement architectural et scientifique. Il s’accompagne d’un projet de (re)dynamisation du lieu qui passe par la mise en place de retours temporaires d’artefacts conservés en dehors de la Polynésie française, en France hexagonale ou ailleurs. Ce projet, depuis longtemps souhaité au TFI-MTI, a été impulsé sous la direction du ministre Maamaatuaiahutapu à la Culture. Depuis 2015, l’équipe du musée s’affaire à constituer une liste d’artefacts à faire revenir en Polynésie française et la réouverture du TFI-MTI fut une merveilleuse occasion pour concrétiser cette mission. L’ancien ministre Maamaatuaiahutapu considère qu’en faisant revenir ces artefacts, ils pourront se "recharger en mana" et ils repartiront ensuite dans les musées qui les conservent à Paris, Londres ou Cambridge, en tant qu’"ambassadeurs" de la Polynésie française. Cette vision dynamique du retour correspond au projet du TFI-MTI, qui souhaite que ces venues temporaires d’objets engagent les publics polynésiens à venir plus souvent au musée, conçu comme un espace éducatif visant à contribuer au futur de la Polynésie française.
Bien sûr, cet espace s’accompagne des jardins du musée, rénovés eux aussi. Conçu autour d’un grand manguier, il regroupe des plantes cultivées et utilisées dans tous les archipels de Polynésie française. Malgré son éloignement de Pape’ete, le Fare Iamanaha est profondément vivant. Des visites guidées sont régulièrement organisées et les audioguides et tablettes numériques sont des compléments de visite inépuisables. Des expositions temporaires continuent d’être organisées et les projets de retours temporaires de biens culturels polynésiens dispersés autour du globe sont la promesse d’un dynamisme sans fin.
Garance Nyssen
Mes remerciements les plus sincères vont à toute l’équipe du musée. Māuruuru roa. À défaut de pouvoir tous et toutes vous nommer, je salue ici Miriama Bono, Tamara Maric, Marine Vallée et Tama Pea pour le temps qu’iels m’ont accordé lors de ma recherche auprès d’elleux pendant les quatre mois qui ont précédé et vu advenir la réouverture du Fare Iamanaha.
1 Millaud Hiriata et Véronique Mu-Liepmann, 2001. Les collections du Musée de Tahiti et des Îles, Tahiti, Punaauia : Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Ia Manaha.
2 Saura Bruno, 2008. Tahiti Mā’ohi : culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie française, Tahiti : Au vent des îles.
3 En 1984, elle obtient l’autonomie interne. Ce statut fut renforcé en 1964 et en 2004. Cela permet à la Polynésie française, collectivité d’outre-mer, d’avoir un gouvernement local et une Assemblée territoriale qui agit en matière de droit commun, adopte les « lois du pays » et contrôle le budget de la Polynésie française.
4 Le 16 et le 30 avril 2023, des élections territoriales ont été organisées en Polynésie française, menant à l’élection d’un nouveau Président, Moetai Brotherson, issu du Tavini huiraatira (parti indépendantiste).
5 L’actuelle ministre de la Culture est Eliane Tevahitua. Elle est également Vice-Présidente et ministre de l’Enseignement Supérieur, de l’Environnement, du Foncier et de l’Artisanat, en charge des Relations avec les institutions.
6 Un tārava tahiti est un chant (hīmene) constitué de neuf types de voix différentes. Spécifique à l’île de Tahiti, il se distingue des tārava raromata’i, des îles Sous-le-Vent (Raromata’i), et des tārava tuha’a pae, de l’archipel des Australes (Tuha’a Pae). Au sujet des tārava, voir Colson, 2014 et Ku’uleialoha Stillman, 1993.
7 Bodin Vonnick, 2006. Tahiti. La langue et la société, Papeete, Tahiti : ’Ura : 226-227.
8 L’ancien parcours permanent est visible en ligne, sur le site du Fare Iamanaha : https://www.museetahiti.pf/visite-virtuelle/, dernière consultation le 06/07/2023.
9 Bono Miriama et Stéphanie Leclerc-Caffarel, 2022. « Entretien avec Miriama Bono. Le musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha », Gradhiva, 34 : 147-161.
10 Saura Bruno, 2022. « Une appellation transnationale pour l’Océan Pacifique : Te moana nui a kiwa (Nouvelle-Zélande) – Te moana nui a Hiva (Tahiti) », Archivio antropologica mediterraneo, Anno XXV, n°24 (2) [en ligne].
11 Dotte Sarout Émilie, Tamara Maric, Guillaume Molle, 2022. « Aurora Natua and the Motu Paeao site: Unlocking French Polynesia’s islands for Pacific archaeologists», in Hilary S. Howes, Tristen Jones, Matthew Spriggs (dir.), Uncovering Pacific pasts: histories of archaeology in Oceania, Canberra, Australia : ANU Press : 469-487, p.477.
12 Sur l’histoire des collections du musée, voir Millaud et Mu-Liepmann, 2001 ; Vallée, 2019 ; Bono et al., 2022.
13 Seul le fragment présumé du « maro ’ura de Wallis » a vocation à rester indéfiniment à Tahiti puisqu’il s’agit d’un dépôt du musée du quai Branly-Jacques Chirac. Cela signifie qu’un transfert de certaines responsabilités sur l’objet a été établi entre le musée parisien et le TFI-MTI. Aucun transfert de propriété n’a toutefois été acté.
Bibliographie :
BODIN Vonnick, 2006. Tahiti. La langue et la société, Papeete, Tahiti : ‘Ura.
BONO Miriama, Tamara MARIC, Marine VALLÉE, Vairea TEISSIER, Tara HIQUILY Mahinatea GATIEN, 2022. « Repenser le musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha : genèse, histoire, bilan et perspectives d’un projet de rénovation », Journal de la Société des Océanistes, 155 : 269-282.
BONO Miriama et Stéphanie LECLERC-CAFFAREL, 2022. « Entretien avec Miriama Bono. Le musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha », Gradhiva, 34 : 147-161.
COLSON Geoffrey, 2014. « A Fresh Approach to Transculturation in Contemporary Music in Tahiti », Eras, vol.16, n°1 : 1-22.
DOTTE SAROUT Émilie, Tamara MARIC, Guillaume MOLLE, 2022. « Aurora Natua and the Motu Paeao site: Unlocking French Polynesia’s islands for Pacific archaeologists », in Hilary S. HOWES, Tristen JONES, Matthew SPRIGGS (dir.), Uncovering Pacific pasts: histories of archaeology in Oceania, Canberra, Australia : ANU Press : 469-487.
GRAINDORGE Camille, 2021. « Maro ‘Ura. Un trésor polynésien : la mystérieuse trajectoire d’un objet sacré », Casoar, https://casoar.org/2021/12/22/maro-ura-un-tresor-polynesien-la-mysterieuse-trajectoire-dun-objet-sacre/, dernière consultation le 05/06/2023.
KU'ULEIALOHA STILLMAN, 1993. « Prelude to a Comparative Investigation of Protestant Hymnody in Polynesia », Yearbook for Traditional Music, vol. 25: 89-99.
MILLAUD Hiriata et Véronique MU-LIEPMANN, 2001. Les collections du Musée de Tahiti et des Îles, Tahiti, Punaauia : Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Ia Manaha.
NYSSEN Garance, 2022. Ethnographie d’une exposition. Maro ’ura. Un trésor polynésien au musée du quai Branly-Jacques Chirac, mémoire de Master en anthropologie, Université Paris Nanterre.
ROSIER Iris, 2019. « Tupuna > Transit », Casoar, https://casoar.org/2019/09/04/tupuna-transit/#_ftn3, dernière consultation le 05/07/2023.
SAURA Bruno, 2022. « Une appellation transnationale pour l’Océan Pacifique : Te moana nui a kiwa (Nouvelle-Zélande) – Te moana nui a Hiva (Tahiti) », Archivio antropologica mediterraneo, Anno XXV, n°24 (2) [en ligne].
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VALLÉE Marine, 2019. From Beaches to Walls, and Beyond: Collecting and Displaying ‘French Polynesia’, thèse en Histoire de l’art, Université d’Auckland.