Polynésie

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Matérialisation et représentation du « divin » en Polynésie (Partie 2)

Cet article fait suite à Matérialisation et représentation du « divin » en Polynésie (Partie 1) que vous pouvez retrouver ici.

Un « divin » construit entre terre et mer

      En Polynésie, cette zone géographique complexe et immense, les peuples partagent donc non seulement une histoire commune mais aussi des croyances qui se reflètent d’une île à l’autre et qui semblent provenir de la même origine. Pour mieux comprendre comment les polynésiens représentent mais surtout matérialisent ce ‘divin’ nous allons aujourd’hui nous pencher sur l’origine de ces objets que l’on considère comme des divinités. Voir plus

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Matérialisation et représentation du « divin » en Polynésie (Partie 1)

       « Mais bien que le peuple supposât que (les dieux) fussent des êtres spirituels, il en fabriquait néanmoins des images, en représentant leurs formes et les emblèmes de leur caractère, comme des véhicules ou des instruments à travers lesquels leurs messages pouvaient être transmis au dieu et celui-ci leur répondre. Les idoles étaient soit des pièces à peine dégrossies de bois d’aito ou arbre de casuarina, enroulées dans de nombreuses épaisseurs de tissu sacré, soit des images de bois grossièrement sculptées, soit des morceaux informes couverts de cordelettes curieusement nattées de bourre de coco finement tressées et ornées de plumes rouges (…) Ils pensaient que le dieu entrait en celles-ci à différentes saisons ou en réponse aux prières des prêtres. Pendant cette habitation des dieux, ils s’imaginaient que les images elles-mêmes devenaient toutes-puissantes. Mais dès que l’esprit était parti, bien qu’elles restent parmi les choses les plus sacrées, elles perdaient tout leur pouvoir surnaturel ».
Ellis, 1972, p. 213. Voir plus

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Sacrifice, guerre et meurtre : objets de mort en Polynésie (Partie 3)

      Cet article fait suite à Sacrifice, guerre et meurtre : objets de mort en Polynésie parties 1 et 2 que vous pouvez retrouver ici et ici.

« Les récits nous ont rapporté que si les affrontements avaient une grande part de parade et peut-être même un aspect quasi-théâtral, ils avaient comme toutes les guerres, leur part de violence et d’horreur. Malgré cela, et peut-être davantage encore que pour l’ensemble de leurs biens, les Polynésiens ont apportés un tel niveau de raffinement à la fabrication de leurs armes, que l’on peut les considérer comme de véritables œuvres d’art ».1 Voir plus

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Sacrifice, guerre et meurtre : objets de mort en Polynésie (Partie 2)

Cet article est la suite de Sacrifice, guerre et meurtre : objets de mort en Polynésie  (Partie 1) que vous pouvez retrouver ici.

Diversité des Armes : Forme, matériau et ornementation

« Les types d’armes diffèrent d’un archipel à l’autre, cependant d’après les exemples qui nous sont parvenus, il semblerait que les armes étaient principalement individuelles et destinées au combat au corps à corps. Les armes défensives comme le bouclier étaient absentes, et seules les frondes permettaient un combat à distance qui précédait généralement le corps à corps. »
Millaud Hiriata, dir., 2001. Les collections du Musée de Tahiti et des îles. Tahiti, p. 78. Voir plus

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Sacrifice, guerre et meurtre : objets de mort en Polynésie (Partie 1)

« Le déroulement des combats en Polynésie n’a pas toujours été bien observé. Cependant, J.Morrison qui assista en 1790 à des déclarations de guerre à Tahiti, rapporta que les chefs et les prêtres se retrouvaient à la limite des districts, en général une rivière, et criaient ‘ua afa te vai !’ ‘le cours d’eau est divisé en deux !’, tout en lançant une pierre avec une fronde au-dessus de la tête des ennemis. Puis les protagonistes criaient chacun leur tour ‘Ia ora i te atua ! Te tama’i ra !’ ‘Vive les dieux ! faisons la guerre !’, puis rentraient et organisaient une cérémonie guerrière, durant laquelle ils sacrifiaient un cochon ou parfois un être humain. »1 Voir plus

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T’a(s)pa(s) vu mon tapa ?

        Nous ne vous l’avions pas encore réellement présenté sur CASOAR, il est donc temps aujourd’hui de parler tapa ! Cette étoffe d’écorce est connue dans les îles de Mélanésie, de Polynésie et de Micronésie où elle occupait bien souvent une place majeure dans la vie quotidienne (vêtement, cloison dans les habitations…), dans les échanges, les rituels, etc. Le terme « tapa » est aujourd’hui utilisé pour désigner toutes les étoffes d’écorce du Pacifique, mais l’origine du mot est incertaine…  Voir plus

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Tupaia : un Polynésien à bord avec Cook

     Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, la France et l’Angleterre se lancent dans une course effrénée à la conquête des océans1. C’est dans ce contexte que la Royal Society charge James Cook, marin et cartographe expérimenté, de mener à bien une importante expédition à destination de Tahiti en Polynésie2. Il s’agit du premier des trois grands voyages du capitaine. Il est accompagné de Joseph Banks, autre figure importante, riche propriétaire foncier et naturaliste passionné, en partie financeur de l’expédition. Celle-ci s’inscrit dans un projet d’ampleur : l’observation simultanée, depuis différents points terrestres, du passage de Vénus entre la Terre et le Soleil, laquelle devant permettre le calcul de la distance entre la Terre et l’astre solaire. Mais Cook reçoit aussi secrètement l’ordre de rechercher la Terra Australis Incognita, immense continent mythique de l’hémisphère sud devant faire contrepoids aux masses continentales du nord3. Voir plus

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La pêche à la nacre dans la culture maori

      Les enfants que nous avons été ou sommes toujours se souviennent certainement de la beauté saisissante de la nacre habitant les coquillages de nos plages, lors des chasses rituelles qui ne manquaient jamais d’advenir lors de vacances à la mer. Rose, verte, blanche lunaire ou opaline, cette nacre est toujours synonyme d’une iridescence qui attire le regard lorsqu’on l’aperçoit du coin de l’oeil. Cette nacre européenne est pourtant bien pâle en comparaison de la nacre bleue prisée par les habitants d’Aotearoa, les biens connus Maori de Nouvelle-Zélande. Voir plus

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Des ali’i aux Beachboys : à la recherche de la vague parfaite

       Pratique estivale par excellence, le surf est associé à de nombreux stéréotypes sur la côte ouest américaine. Ces stéréotypes trouvent leur origine dans les différents médiums à partir de la seconde moitié du XXème siècle. Le surf n’est plus seulement un sport ou une passion mais devient un mode de vie. Cependant, l’origine du surf est bien plus ancienne. Pratiqué dans différentes régions en Océanie, il trouve néanmoins un développement particulièrement important à Hawaï. Voir plus