De la révolte du Bounty à l'Affaire Pitcairn

Robert Dodd, 1790, Fletcher Christian et les mutins envoient le lieutenant William Bligh et 18 autres à la dérive. Londres, National Maritime Museum.

Avertissement : cet article mentionne des faits de violences sexuelles sur mineurs.  

Il s’agit de l’une des plus célèbres mutineries de l’Histoire. Les événements sont passés sous la plume de Jules Verne et ont été portés à l’écran par Marlon Brando.1 À travers la littérature et le cinéma, les révoltés du Bounty ont personnifié un idéal de liberté. Mais que sait-on vraiment de ces mutins et de l’héritage qu’ils ont laissé à Pitcairn, petit îlot du Pacifique sur lequel ils se sont installés ? Embarquement immédiat pour un voyage spatio-temporel : direction Tahiti dans le dernier tiers du XVIIIème siècle. 

Qui sème le vent...

Portsmouth, décembre 1787 : le Bounty, voilier de transport de la marine royale britannique, prend la mer direction Tahiti pour y récupérer des plants d’arbre à pain et les acheminer jusqu’en Jamaïque où ils viendront nourrir à moindre coût les esclaves des plantations. William Bligh, navigateur expérimenté (ayant notamment voyagé aux côtés de James Cook) prend la tête de l’expédition avec sous ses ordres une quarantaine de marins. Très vite, la traversée s’annonce difficile. L’équipage subit une météo capricieuse et les foudres d’un capitaine jugé tyrannique. C’est après seulement deux semaines, lors d’une halte imprévue aux Açores, qu’éclate la première grande tension entre Bligh et son équipage sur fond de disparition de fromages. Le capitaine se montre sévère et intransigeant face aux protestations des marins. Il charge également l’un d’eux, Fletcher Christian, d’être ses yeux et ses oreilles pour le reste du voyage. Quatre mois après son départ, en avril 1788, le Bounty atteint le cap Horn mais des vents contraires le poussent à rebrousser chemin direction le cap de Bonne Espérance. Là, un nouveau plan de route est établi. Finalement, en octobre 1788 – soit dix mois après son départ et quatre mois après la date prévue  – le Bounty jette enfin l’ancre à Tahiti. 

À son arrivée, Bligh prend une décision qui lui sera fatale : plutôt que d’occuper son équipage, il lui laisse quartier libre. Pendant cinq mois, les marins se fondent avec bonheur à la population. En mars 1789, au moment de lever l’ancre, de vives contestations s’élèvent et trois marins tentent même de déserter. Malgré tout, le Bounty parvient à partir. Mais quelque chose se trame à bord : le 28 avril, une mutinerie orchestrée par Christian et quatre autres marins éclate. Bligh et une quinzaine de fidèles sont abandonnés en mer sur une chaloupe2 tandis que le Bounty fait à nouveau voile vers Tahiti. Si l’arrivée sur l’île marque la fin du voyage pour une partie des mutins, neuf d’entre eux, dont Christian, continuent leur route, accompagnés de six tahitiens et de douze tahitiennes. Après plusieurs tentatives d’accostage ratées, la petite troupe trouve finalement refuge sur Pitcairn, un îlot inhabité d’environ 5km2. L’emplacement est stratégique : situé à plus de 2000 km de Mangareva (île habitée la plus proche), il s’agit de l’un des territoires les plus isolés au monde. De plus, l’îlot est mal positionné sur les cartes de navigation anglaises, le rendant extrêmement difficile à retrouver. Pour les mutins, voilà donc la terre promise : ils accostent en chaloupe puis incendient rapidement le Bounty, sans retour en arrière possible.3

Carte de la Polynésie française montrant les îles Pitcairn. © CASOAR

L’histoire aurait pû s’arrêter là. C’est d’ailleurs sur cette installation à Pitcairn que se clôt Les Révoltés du Bounty (1962), film de Lewis Mileston ayant largement participé à populariser l’histoire de la mutinerie.4 Toutefois, la suite ne peut être passée sous silence.

Silence radio

Pendant vingt ans, les mutins de Pitcairn restent introuvables et ce n’est qu’en 1809 qu’un pavillon américain aperçoit un homme faisant de grands signes depuis l’une des baies.5 Il s’agit de John Adams, dernier survivant des mutins de l’îlot.6 Il rapporte son histoire aux marins. Loin de l‘image d’épinal d’hommes libres en quête d’un monde nouveau à rebâtir, les mutins ont instauré sur l’île une micro-société inégalitaire et violente, reflétant les rapports de force de l’époque. À leur arrivée, ils se sont répartis les terres et les femmes, réduisant les tahitiens en esclavage. C’est dans ce contexte qu’éclate un conflit entre mutins et tahitiens pour la possession des femmes faisant de l’île le théâtre d’un massacre sanglant.7 Quatre mutins sont tués. Les derniers survivants meurent de différents maux au cours des années suivantes.8

Serait-ce la fin de l'histoire ? Non, car les mutins ont eu des enfants. Dans le premier tiers du XIXème siècle, alors que la chasse à la baleine devient un commerce lucratif, la vie des Pitcairnais est marquée par les razzias régulières des baleiniers américains à la recherche de ravitaillements.9 Pour se protéger, les habitants de l’île demandent le soutien de l’Angleterre et, en 1838, Pitcairn est placée sous protection britannique. Toutefois, les liens entre l’îlot et la Couronne restent rares. En 1853, Arthur Quintal, un descendant de mutin, s’enquiert auprès de la reine Victoria de la possibilité de considérer l’île comme une colonie ; une réponse favorable lui parvient l'année suivante. Environ quarante ans plus tard, l’Angleterre intervient à la demande des habitants dans le cadre d’un procès pour meurtre. Il s’agit alors de l’unique témoignage clair de l’inclusion juridique de Pitcairn dans l’Empire.10Plus aucun contact n’aura lieu avant les années 1970, période de la première visite officielle britannique à l’occasion des essais nucléaires français dans la zone.11

En dehors de ce lien à la Couronne, on peut noter l’installation sur l’île de Paul Warren, un beachcomber12 américain, dans les années 182013 ainsi que la présence de missionnaires de l’Eglise adventiste du 7ème.14 Hormis ces quelques apports extérieurs, l’autarcie de Pitcairn est parfaite. La démographie reste faible avec, au maximum 236 habitants en 1930, mais la population se maintient.15 La vie est organisée autour de quelques grandes familles parmi lesquelles un maire est élu et la communauté toute entière veille au maintien de l’ordre. Les habitants vivent de cueillette, de chasse, de pêche et d’élevage. Au XXème siècle, en dehors d’un commerce de petits objets d’artisanat pour les bateaux de passage et de la vente de timbres rares convoités par les philatélistes, Pitcairn ne commerce pas avec l’extérieur.16 La vie sur l’île est monotone en dehors peut-être de quelques événements comme le 29 janvier, jour de la fête nationale commémorant l’incendie du Bounty, acte fondateur de la société pitcairnaise.17

Pendant plus de deux cents ans, Pitcairn s’est presque faite oubliée de tous mais en 1996, un événement place la petite île sous les feux des projecteurs.

Habitants de Pitcairn en 1916. Domaine public

L'Affaire

Au printemps 1996, un plaisancier australien se rend dans un commissariat de Nouvelle-Zélande. Il y dépose plainte pour le viol de sa fille de 12 ans survenu lors d’une escale sur l’île de Pitcairn. À Londres, le cabinet des affaires étrangères prend l’affaire au sérieux : un commissaire, un surintendant de la police de Scotland Yard18 et un avocat19 sont dépêchés sur place. Le coupable présumé est un père de famille âgé de 55 ans.20 Il avoue les faits mais affirme le consentement de la jeune fille. L’affaire est classée sans suite.21 Toutefois, la justice britannique est très inquiète de ce qu’elle observe sur place. Les rapports sexuels d’hommes adultes avec des jeunes filles mineures, parfois de leur cercle familial proche, semblent courants. Certaines jeunes filles âgées d’une quinzaine d’années seulement ont déjà plusieurs enfants, parfois de pères différents.22 L’âge de consentement étant fixé à 16 ans par la Loi britannique, une enquête est ouverte.23 Celle-ci conduit à l’ouverture d’un procès en 2004. Sur la cinquantaine d’habitants de l’île, six sont condamnés pour pédocriminalité, soit près d’un tiers des hommes de Pitcairn.24

S’il est clair que les jeunes filles ont des rapports sexuels dès leur puberté, l’enquête reste difficile. La justice remonte jusque dans les années 1960 et interroge les femmes concernant des faits survenus lorsqu’elles avaient moins de 16 ans. Elle propose même des rétributions financières et offre la possibilité de partir à l’étranger à celles qui accepteraient de parler. Pourtant, aucune habitante ne témoigne. Les seules plaintes recueillies sont celles de femmes ayant émigré à l’étranger (en Australie ou en Nouvelle-Zélande).25 Sur le banc des accusés, personne ne nie les faits mais tous contestent l’intervention britannique et affirment la souveraineté de Pitcairn. Ils invoquent pour leur défense des coutumes qui leur sont propres,  remontant à l’installation des premiers habitants sur l’îlot.26 De plus, si l’île est officiellement une colonie anglaise, un problème juridique se pose. En effet, les faits reprochés sont des infractions au Sexual Offences Act datant de 1956 et dont les habitants de Pitcairn n’ont pas été notifiés. Une question se pose alors : peut-on condamner des hommes pour avoir enfreint une loi dont ils n’avaient, à priori, pas connaissance ?27

Ce qui fut appelé l’Affaire avec un grand “A” a fait couler beaucoup d’encre tant à propos de la légitimité de l’Angleterre à intervenir que des raisons de cette intervention. L’un des principaux commentateurs français des événements est Louis Assier-Andrieu, anthropologue et historien, professeur à l’école de droit de Sciences-Po Paris. Celui-ci s’empare de l’Affaire pour questionner la légitimité des droits de l’Homme à interférer dans une culture qui ne répondrait pas à ses principes. Ainsi, il remet en question la notion de “mal en soi”, un outil juridiquement flou qui “offre un puissant levier pour anéantir ses cibles”. Il la décrit comme “l’universalisme absolu, le visage d’une loi unique ou d’une juridiction sans appel”. Pour lui, le comportement des hommes de Pitcairn s’inscrit dans une culture dont il faut prendre en compte la singularité.28 Sur l’île, les rapports sexuels avec des jeunes filles tout juste pubères sont admis et jusqu’ici les extérieurs, notamment les baleiniers américains faisant escale sur l’île, n’avaient jamais condamné ces pratiques (les marins profitant au contraire de ces jeunes filles capables de se donner en échange d’un peu de nourriture).29

Mais de quelle culture parle-t-on ? Comment en est-on venu, sur l’île de Pitcairn, à banaliser les rapports sexuels d’hommes adultes avec des jeunes filles d’à peine dix ans ?

Le marin et la vahiné

Pour Assier-Andrieu, les Pitcairnais ont créé une culture propre, empruntant aux traditions de la marine anglaise, de Tahiti et de l’Eglise adventiste. Il semble aller dans le sens des accusés concernant leur revendication d’appartenance à une culture tahitienne qui tolérerait une grande liberté sexuelle. Toutefois, pour Olivier Goujon, journaliste et photo-reporter auteur de Pitcairn, les révoltés du Bounty vont disparaître (2021), l’argument est difficilement entendable. En effet, la petite société repose sur l’asservissement des tahitiens et tahitiennes par les mutins anglais. Dès lors, comment peut-elle, tout en ayant été fondée à l’image de ses membres dominants, se revendiquer comme tahitienne ?30

Pour comprendre cette revendication des Pitcairnais, il faut remonter en 1771. Cette année-là, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville publie son Voyage autour du monde. Il est le premier à décrire ce qui sera considéré comme l’hospitalité tahitienne. Il évoque des habitants chaleureux et accueillants mais surtout des jeunes filles offertes avec qui les marins sont encouragés à avoir des rapports sexuels. Pour lui, les Tahitiens “ne respirent que le plaisir des sens”. Les autres membres de l’expédition rapportent une expérience similaire, décrivant les habitants de l’île comme un “peuple libre, dénué de tout sentiment de honte ou de jalousie, insouciant et préoccupé uniquement de ses plaisirs”. Dans les cercles érudits européens, la publication occupe rapidement les conversations.31 Deux ans plus tard, c’est au tour du navigateur anglais James Cook de publier le récit de son voyage à Tahiti. Ses descriptions vont dans le même sens que celles de Bougainville.32 De plus, les peintres embarqués à bord de l’expédition, rapportent les premières images de vahiné (femme en tahitien). Objets de désir, celles-ci deviennent rapidement une source d’inspiration pour les artistes européens qui les représentent volontiers dans des postures de danses dites “lascives”.33 Ainsi, lorsque le Bounty prend la mer en décembre 1787, Tahiti est pour les marins une terre fantasmée, peuplée de nymphes dont la beauté n’a d’égal que la liberté.

A young woman of Otaheite, bringing a present, 1780/85, gravure d’après John Webber. Source : https://www.britishmuseum.org/research/collection_online/collection_object_details.aspx?objectId=3186857&partId=1

Mais Tahiti incarnait-elle vraiment l’idéal de liberté qu’ont cru y voir les européens ? Et les tahitiens étaient ils réellement ce peuple sans honte, loué pour la pureté de ses intentions et l’ardeur de ses désirs ?

Dans les récits de l’époque, certains motifs récurrents questionnent. Tout d’abord, il y est rapporté que les marins ont des rapports sexuels uniquement avec des jeunes filles. Les femmes mariées ne leur sont jamais offertes. Ensuite, l’acte sexuel est très souvent pratiqué en public, sous les encouragements des villageois. Les marins en concluent que la coutume est à la liberté sexuelle et que seule la jalousie d’un mari peut y mettre fin.34 Mais si Tahiti incarne un idéal de liberté, comment expliquer le mécontentement des tahitiens face à la réticence de certains marins ?35 Et comment interpréter les larmes de certaines vahiné que Bougainville décrit comme semblant “ne pas vouloir ce qu’elles désirent le plus” ? Comment comprendre qu’elles ne se présentent jamais seules mais soient toujours accompagnées d’un chef ou d’une personne âgée ?36 Si les marins peinent à expliquer ce qu’ils découvrent à Tahiti, la référence constante aux grands récits européens (mythologie gréco-romaine, Bible) ainsi que l’usage récurrent de mots comme “temple” ou encore “culte” dans leurs récits de voyage témoigne d’une intuition que ces événements sexuels relèvent d’une pratique ritualisée, fortement symbolique.37 L’anthropologue américain Marshall Sahlins dans son Supplément au voyage de Cook  (1989) offre une piste intéressante d’interprétation de ces pratiques, aujourd’hui largement admise. Pour lui, les tahitiens ne voyaient pas les européens comme des humains mais comme des divinités ou des esprits.38 Le français Serge Tcherkezoff va dans le même sens en parlant “d'envoyés du monde divin”.39 Cette confusion peut s’expliquer par des similitudes entre la mythologie tahitienne et l’arrivée des européens. Dans ce contexte, contraindre les jeunes filles à l’acte sexuel apparaissait pour les chefs comme une manière de satisfaire ces êtres d’essence divine pour s’en attirer les faveurs tout en capturant un peu de leur pouvoir en poussant les jeunes filles à tomber enceintes. En effet, dans la société tahitienne seul le premier né possède la force des parents.40 Si le malentendu est regrettable et qu’il est aisé d’imaginer l’aubaine que cela a pu représenter pour des marins n’ayant pas fait escale depuis plusieurs mois, les récits de voyage traduisent toutefois une tentative de compréhension de “l’incommensurable étrangeté des requêtes sexuelles de la société tahitienne”. Pour tenter d’expliquer les événements qu’ils vivaient, les Européens ont fait appel à leurs propres références culturelles puisant tour à tour dans la mythologie gréco-romaine, les récits bibliques et les topoï du libertinage (tels que présentés dans la littérature de Sade ou Prévost).41 Ce mélange a contribué à construire un fantasme dont se sont nourris et qu’ont continué à alimenter des générations d’européens.

Ainsi, l’histoire de la rencontre entre l’Europe et Tahiti repose sur un double malentendu, chaque civilisation ayant tenté de comprendre l’Autre à travers le prisme de ses propres référents culturels. De fait, la société pitcairnaise s’est construite sur la base non de la culture tahitienne mais d’une interprétation européenne de cette culture, faisant de ce qui aurait dû rester un événement exceptionnel, une norme sociale.

Margot Kreidl

1 France inter. Tahiti et les révoltés de la Bounty, Tahiti et les révoltés de La Bounty (radiofrance.fr), dernière consultation le 12 novembre 2022.

2 Ils sont abandonnés avec un tonneau d'eau et de nourriture et réalisent un exploit : ils naviguent à la rame pendant 41 jours et parcourent 6000 km pour parvenir à la colonie orientale du Timor. De là, ils rentrent en Angleterre où ils sont accueillis en héros.

3 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr), dernière consultation le 12 novembre 2022.

4 France culture. Pitcairn, 50 habitants, enjeu de puissance britannique au coeur du Pacifique, Pitcairn, 50 habitants, enjeu de puissance britannique au cœur du Pacifique (radiofrance.fr)

5 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

6 BLAKEMORE, E., 2021. “La véritable histoire des révoltés du Bounty”. National Geographic. La véritable histoire des révoltés du Bounty | National Geographic (dernière consultation le 12 novembre 2022).

7 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

8 BLAKEMORE, E., 2021. “La véritable histoire des révoltés du Bounty”. National Geographic. La véritable histoire des révoltés du Bounty | National Geographic (dernière consultation le 12 novembre 2022).

9 France inter. Pitcairn et les descendants des révoltés du Bounty, Pitcairn et les descendants des révoltés du Bounty (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

10 ASSIER-ANDRIEU, L., 2012. “Le crépuscule des cultures. L’affaire Pitcairn et l’idéologie des droits humains”. Droit et Société, no. 82, pp. 763-787.

11 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

12 Aventurier cherchant à faire fortune, le beachcomber est devenu, au même titre que la vahiné, l'une des figures archétypales du Pacifique.

13 France inter. Pitcairn et les descendants des révoltés du Bounty, Pitcairn et les descendants des révoltés du Bounty (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

14 ASSIER-ANDRIEU, L., 2012. “Le crépuscule des cultures. L’affaire Pitcairn et l’idéologie des droits humains”. Droit et Société, no. 82, pp. 763-787.

15 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

16 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

17 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

18 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

19 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

20 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

21 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

22 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

23 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

24 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

25 France culture. L’Affaire Pitcairn, L'Affaire Pitcairn (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

26 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

27 ASSIER-ANDRIEU, L., 2012. “Le crépuscule des cultures. L’affaire Pitcairn et l’idéologie des droits humains”. Droit et Société, no. 82, pp. 763-787.

28 Ibid.

29 France inter. Pitcairn, une île maudite au coeur du Pacifique, Pitcairn, une île maudite au cœur du Pacifique (radiofrance.fr) (dernière consultation le 12 novembre 2022).

30 GOUJON, O., 2021. Pitcairn, les révoltés du Bounty vont disparaître. Chevilly Larue, Max Milo.

31 GRAINDORGE, C., 2019. “Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu.” In CASOAR Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu – CASOAR │ Arts et Anthropologie de l'Océanie (dernière consultation le 12 novembre 2022).

32 TCHERKEZOFF, S., 2005. “La Polynésie des vahinés et la nature des femmes : une utopie occidentale masculine”. Clio. Histoire, femmes et sociétés. no. 22, pp. 63-82.

33 GRAINDORGE, C., 2019. “Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu.” In CASOAR Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu – CASOAR │ Arts et Anthropologie de l'Océanie (dernière consultation le 12 novembre 2022).

34 Ibid.

35 DE HAAS, A., 2014. “Les métaphores de la séduction dans les journaux des marins français à Tahiti en avril 1768”. Journal de la Société des Océanistes.  no. 138-139, pp. 175-182.

36 GRAINDORGE, C., 2019. “Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu.” In CASOAR Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu – CASOAR │ Arts et Anthropologie de l'Océanie (dernière consultation le 12 novembre 2022).

37 DE HAAS, A., 2014. “Les métaphores de la séduction dans les journaux des marins français à Tahiti en avril 1768”. Journal de la Société des Océanistes.  no. 138-139, pp. 175-182.

38 SAHLINS, M., 1989. Des îles dans l’Histoire. Paris, Seuil.

39 TCHERKEZOFF, S., 2005. “La Polynésie des vahinés et la nature des femmes : une utopie occidentale masculine”. Clio. Histoire, femmes et sociétés. no. 22, pp. 63-82.

40 GRAINDORGE, C., 2019. “Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu.” In CASOAR Les Lumières à Tahiti ou l’histoire d’un tragique malentendu – CASOAR │ Arts et Anthropologie de l'Océanie (dernière consultation le 12 novembre 2022).

41 DE HAAS, A., 2014. “Les métaphores de la séduction dans les journaux des marins français à Tahiti en avril 1768”. Journal de la Société des Océanistes.  no. 138-139, pp. 175-182.

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