L’Océanie coloniale française… pour les enfants
Représentations et interprétations à l’occasion de l'Exposition coloniale Internationale de 1931
Pavillon de la Nouvelle-Calédonie et dépendances. Frédéric Gadmer. Autochrome positif sur verre, 9 x 12 cm, 26 août 1931. Musée départemental Albert-Kahn, A65820S.
L’Exposition coloniale internationale de 1931 propose aux visiteurs venus faire « le tour du monde en un jour » 1 de visiter une multitude de pavillons représentant des colonies françaises et internationales. Parmi ces pavillons, deux sont présentés par les territoires français en Océanie : le pavillon de la colonie « Nouvelle-Calédonie et dépendances » (Nouvelle-Calédonie, îles Wallis et les Nouvelles-Hébrides, actuel Vanuatu) et le pavillon de la colonie « Établissements français de l’Océanie » (actuelle Polynésie française). L’exposition vise à valoriser l’empire colonial français auprès du public métropolitain.
Pavillon des Établissements français de l’Océanie. Éditions Braun & Cie, 1931. Colorisation 2025.
Dans ce contexte, les commissariats des deux pavillons (menés par Auguste-Henri André pour la Nouvelle-Calédonie et dépendances et par Marie-Joseph Ducet pour les Établissements français de l’Océanie) développent une politique de propagande et de publicité afin d’attirer les visiteurs. Dans les journaux, le racisme ainsi que l’intérêt exclusif pour l’économie des colonies d’Océanie évoquées sont frappants : le guide officiel de l’exposition écrit par exemple que « le territoire [des Nouvelles-Hébrides], peuplé d’environ 60.000 indigènes assez arriérés, est couvert de riches plantations où l’on exploite le coton, le café, le cacao ». 2 Quant à la Polynésie française, ce même guide lui donne une image de terre de plaisirs et d’oisiveté peuplée d’autochtones peu enclins à travailler (« la loi du travail [n’a] qu’une faible prise sur ces 36.000 habitants » 3 ), tandis qu’un autre ouvrage les décrit comme « tranquilles et même indolent[s] ». 4
Le maréchal Lyautey, ancien gouverneur du Maroc, est nommé à la tête de l’Exposition coloniale. En plus d’une longue carrière militaire, il est très investi dans l’éducation et la jeunesse. Il s’intéresse de près aux mouvements d’éducation populaire et consacre une part considérable de son temps à recevoir et instruire des jeunes, notamment aux alentours de son château de Thorey. 5
Le but de l’exposition, pour Lyautey, est de créer un mouvement colonial durable. Il appuie sur la nécessité de rendre l’exposition attrayante, sans « vulgarité » 6 , et les chargés de la propagande de l’exposition portent une attention toute particulière aux plus jeunes. Par exemple, à l’occasion de l’inauguration, le populaire hebdomadaire pour enfants Benjamin publie un texte signé de Paul Reynaud, alors ministre des Colonies. Il décrit l’Exposition coloniale comme « le plus beau livre d’images », tout en avertissant les lecteurs : « Mais n’en restez pas là ; du moins que les aînés d’entre vous, ceux pour qui se pose déjà le problème d’une carrière à suivre, n’en restent pas là. Les colonies ne sont pas seulement faites pour enchanter nos rêves : il est possible d’y connaître une vie plus large que dans les vieux pays. » 7 L’exposition revendique ouvertement son ambition de susciter des vocations coloniales. Ainsi, 10 000 élèves d’école primaire visitent l’exposition durant l’été. 8
Le journal Benjamin ne manque pas de vanter les qualités de l’exposition 9 : le journaliste Henry Kubnick, chargé de couvrir l’évènement pour l’hebdomadaire, décrit l’ambiance de l’exposition comme un « grouillement » exaltant. 10 Un numéro spécial dédié à l’exposition tente de séduire les jeunes lecteurs : « la géographie sera bientôt un livre aussi indispensable que l’indicateur des chemins de fer… On la consultera, le samedi soir, en se grattant la tête : Dans laquelle des cinq parties du monde irons-nous passer notre dimanche, demain ?... ». 11
Si l’exposition est décrite comme une manière d’apprendre et de découvrir la géographie de « toute la France » 12 , l’Océanie est souvent absente des articles de presse jeunesse traitant de l’évènement. Ainsi, Benjamin divise l’exposition entre « Afrique du Nord », « Afrique Noire », « Monde Jaune » et enfin « Colonies dispersées ». 13
Benjamin, hors-série Aux colonies, 1931, p. 26.
Cette invisibilisation se retrouve aussi dans les ouvrages pour enfants. Dans le livre* Le tour du monde en 1 jour à l’exposition coloniale*, le Pacifique ne figure ni sur la couverture, ni parmi les quarante illustrations. Dans le texte de l’ouvrage, l’Océanie n’est mentionnée qu’une fois, contrairement à certaines colonies comme l’Indochine, le Maroc ou la Somalie, qui sont très largement abordés. 14 De plus, il n’est pas rare que les articles ou les ouvrages confondent les colonies. Ainsi, le journal A la page, destiné à un public plus âgé que Benjamin, consacre la majorité d’un article sur le « pavillon des Établissements français de l’Océanie » aux Nouvelles-Hébrides et îles Wallis, deux archipels qui n’appartiennent pas à cette colonie et ne sont donc pas représentés par le pavillon en question. 15
De manière générale, les publications pour enfants qui évoquent l’Océanie se consacrent largement à la description des populations locales.
Ainsi, le journal Benjamin publie en août 1931 un numéro dédié aux colonies et à l’Exposition Coloniale. La partie consacrée à la Nouvelle-Calédonie est intitulée « Au pays du nickel ». Si le texte commence par vanter le climat sain et les opportunités économiques de la colonie, l’auteur se « hâte de constater que le cannibalisme a disparu de la Nouvelle-Calédonie » et que les Kanak 16 « ne font plus la guerre et vivent paisiblement dans les maisons que nous leur avons appris à construire ». Il rappelle aussi que les autochtones des Nouvelles-Hébrides sont de « paisible[s] » « canaques, proches parents de ceux de la Nouvelle-Calédonie ». 17 Une partie de l’article, nommée « Mélanésiens et cannibales », affirme que les Mélanésiens auraient longtemps eu un penchant pour la chair humaine et qu’ils s’en procureraient « à la foire d’empoigne », lors de nombreuses guerres entre tribus qui n’auraient eu pour but que de « satisfaire leurs penchants culinaires ». L’auteur finit par raconter sa rencontre avec un vieil homme de Nouvelle-Guinée qui lui aurait avoué regretter le temps où le cannibalisme n’était pas interdit, et qui lui aurait confié que la chair d’Européen, ayant un goût de poisson, n’était pas très appréciée. 18
André Hellé, La famille Bobichon à l’Exposition coloniale, Berger-Levrault, 1930, p. 10.
Le livre La famille Bobichon à l’exposition coloniale raconte l’histoire d’un enfant nommé Miouset qui, fuyant sa famille pour éviter une punition, est recueilli par une « famille canaque » qui vivrait au sein de l’exposition. Le livre raconte : « Ces Canaques, habitants de la Nouvelle-Calédonie, ont une détestable réputation, car leurs aïeux étaient de redoutables anthropophages. Mais ceux chez lesquels se trouvait Miouset étaient les plus doux des hommes. Ils racontèrent au petit garçon de belles histoires de chasse, de pêche, d’animaux fabuleux : ce qui frappa Miouset, ce fut surtout la description de l’arme de jet appelée boomerang. » 19 La famille kanak qui recueille l’enfant lui assigne ensuite un travail : « Les jambes liées ensemble, les bras collés au corps, la tête surmontée d’un bonnet pointu et entièrement bariolé de couleurs diverses, Miouset, juché sur un socle, représentait une idole polynésienne ». 20 La lecture du livre fait ressentir le manque, voire l’absence de recherches sur la culture kanak : les boomerangs ne sont pas un objet kanak, la Nouvelle-Calédonie n’est pas en Polynésie, et le dessin représentant l’« idole polynésienne » n’a aucune ressemblance avec les oeuvres de la région. Plus largement, ces passages témoignent de la grande incompréhension et de l’inexactitude des idées reçues du grand public vis-à-vis de l’Océanie. Ces idées sont ici largement relayées à un public jeune, dans une démarche visant à divertir plutôt qu’à instruire.
La jeunesse illustrée, n°1444, 1931, p. 7.
Certains journaux font l’effort de faire plus de recherches sur l’Océanie. Ainsi,* La Jeunesse Illustrée* propose un concours à ses jeunes lecteurs, qui doivent deviner la nature de plusieurs dessins. Trois images représentent le Pacifique : un homme Kanak, une case tahitienne et une case kanak. 21 L’homme, représenté devant trois cases plutôt proches de la réalité, tient une massue de type « bec de tortue » typique de la culture kanak. D’autres articles sont maladroits : un hebdomadaire pour jeunes écrit par exemple qu’« un film – d’ailleurs remarquable – sur les « mangeurs d’hommes » a valu récemment aux indigènes de cet archipel [les Nouvelles-Hébrides] une publicité qu’ils n’avaient certainement pas recherchée. » 22 Cependant, de manière générale, les publications pour enfants et jeunes gens présentent les autochtones de Nouvelle-Calédonie et du Vanuatu comme d’anciens sauvages cannibales qui auraient été pacifiés par la colonisation française.
À l’inverse de l’image très négative des Kanak et Ni-Vanuatu transmise dans les médias, une différence considérable de traitement s’opère lorsque les journaux abordent les Polynésiens des Établissements français de l’Océanie. Dans le hors-série de Benjamin consacré à l’Exposition coloniale, la partie qui leur est consacrée est nommée « le paradis du Grand Océan ». L’article décrit les populations comme « une vivante énigme » : « de taille élevée et d’un teint relativement clair, ils offrent des traits réguliers qui sont presque européens. Intrépides navigateurs, ils se sont répandus depuis des siècles dans toute l’étendue du Grand Océan. […] Leur intelligence est très vive : mais la douceur idéale de leur climat les rend quelque peu paresseux. Excusons ces grands enfants de prendre la vie comme elle vient ! ». 23 L’auteur, qui ne tarit pas d’éloges sur les îles polynésiennes (des « petits paradis »), éduque ses jeunes lecteurs sur un ton humoristique : « Dans les îles de Polynésie, où la vie est bien douce, on se nourrit surtout de banane et de taro… il ne s’agit pas d’un jeu de cartes, rassurez-vous, mais de cette plante que l’on voit en bas et à droite de notre photo. » 24 La différence de traitement flagrante entre les Établissements français de l’Océanie (Polynésie française) et la Nouvelle-Calédonie et dépendances, dans les médias pour enfants, est un témoignage exacerbé des stéréotypes subis par les colonisés. Les articles sur les autochtones de Nouvelle-Calédonie et dépendances parlent, d’un ton grave, de dangereux cannibales repentis, tandis que les autochtones de Polynésie sont présentés sur un ton léger et mélioratif. Un article publié dans Pierrot, journal des garçons résume parfaitement cette différence de traitement :
« Une grande belle case en troncs de cocotiers et en bambou, couverte en feuilles de pandanus, il n’en faut pas plus pour évoquer Marquises, Tahiti, Gambier et Tuamotou. Pierre Loti y retrouverait Rarahu et tout le mystère de ces îles étranges, qui produisent la nacre et les perles […], et où les jeunes filles se fleurissent de couronnes d’hibiscus. Un peu plus loin [...] c’est la Nouvelle Calédonie [...] Il y a encore des Canaques là-bas. Mais ces Canaques-là ne grincent plus les dents à la vue des Européens qui, au lieu de guerroyer contre eux, les emploient utilement comme ouvriers agricoles ou fabricants de conserves ! » 25
La Samaritaine. Catalogue de jouets Noël 1931, étrennes 1932. Paris, 1931, p. 1.
La manière dont les médias pour jeunes traitent la présence de la Nouvelle-Calédonie et dépendances et des Établissements français de l’Océanie à l’Exposition coloniale renforce la dichotomie entre les deux colonies. Enseignée aux enfants de France métropolitaine, cette dichotomie s’accompagne de stéréotypes racistes dégradants. Notons qu’en marge de l’Exposition, la Fédération français des Anciens Coloniaux engage une troupe d’une centaine de Kanak afin qu’ils participent à une installation de type « zoo humain » au sein du Jardin d’Acclimatation. Cette exhibition dégradante, dénoncée par le commissariat du pavillon de la Nouvelle-Calédonie ainsi que par des personnalités, prêtres et visiteurs, diffuse en parallèle de l’exposition des stéréotypes racistes supplémentaires. 26
Quant aux jouets et objets promotionnels produits à l’intention des enfants représentant l’Océanie, ils sont extrêmement rares. En 1931, les fabricants de jouets s’inspirent largement d’autres colonies françaises : on trouve dans les catalogues un « Hanoï-Car » en bois laqué 27 , une boîte de soldats de plombs représentant les troupes coloniales 28 ou une « danseuse Cambodgienne » à ressorts et grelots. 29 Si ces jeux s’appuient sur des stéréotypes raciaux et ethniques, certains sont franchement racistes, comme le « passe-boule humoristique ‘‘négresse à plateau’’ » 30 , le « massacre colonial » visant à frapper d’une balle des personnages représentant des autochtones des colonies 31 ou, dans la même veine, le « tir colonial comique avec pistolet et flèche ». 32 Notons que ces deux derniers jouets figurent, parmi les cibles, une femme tenant son enfant, ce qui accentue la déshumanisation des populations locales. Les colonies françaises inspirent aussi la création de jouets comme la « maison africaine » reproduisant des temples marocains 33 ou le « marché arabe » en bois décoré et sujets en carton-pâte. 34
Gauche : Au Printemps. Catalogue de jouets Noël 1931, étrennes 1932, Paris, 1931, p. 11. Droite : La Samaritaine. Catalogue de jouets Noël 1931, étrennes 1932, Paris, 1931, p. 5.
Galeries Lafayette. Catalogue de jouets Noël 1931, étrennes 1932, Paris, 1931, p. 2.
Du côté des poupées, elles se déclinent sous plusieurs ethnies : le Printemps propose une poupée en porcelaine nommée « Négresse » 35 , les Galeries Lafayette un poupon nommé « Bamboula » habillé de raphia ainsi qu’un « bébé caractère » rappelant le Maghreb. 36 On remarque également des « petits fétiches en laine » nommés « négresse, arabe, danseuse »37 et une « poupée Martiniquaise ».38
Malgré cette profusion, il semble qu’aucun jouet lié à l’Océanie n’ait été produit en marge de l’Exposition coloniale. Les seuls objets pouvant trouver un public chez les enfants et adolescents sont des chromolithographies promotionnelles. Ainsi, les galeries Lafayette distribuent une série d’illustrations sur le thème de l’exposition, dont une qui représente les deux colonies françaises d’Océanie. On y voit une jeune fille vêtue uniquement de fleurs, de face en train de danser, et un jeune garçon vêtu d’un pagne, de bracelets et de fleurs, de dos, qui semble utiliser des sortes de maracas tout en chantant. En arrière-plan, on aperçoit des éléments de végétation et de faune d’Océanie (palmier, fougère, cacatoès) mais surtout un tambour à fente rappelant les tambours du Vanuatu. Ces éléments montrent que, contrairement à d’autres illustrations pour enfants que nous citions plus haut, cette image a bénéficié de recherches sur les colonies représentées et leur culture.
Océanie et Nouvelle-Calédonie. Chromolithographie promotionnelle des Galeries Lafayette, Paris, 1931.
La demeure d’un chef (Nouvelle-Calédonie). Chromolithographie promotionnelle du chocolat Menier, Paris, 1931.
Enfin, le chocolat Menier distribue également des vignettes sur le thème des colonies françaises afin de promouvoir l’exposition et le pavillon érigé par la marque. Parmi les plusieurs dizaines de ces vignettes représentant des scènes typiques des colonies, une seule a pour thème l’Océanie. Elle a pour légende « Demeure d’un chef (Nouvelle-Calédonie) » et représente une case kanak entourée de palmier. On reconnaît le haut toit et les appliques de portes typiques de l’architecture vernaculaire kanak. On peut également voir trois personnages : deux sont accroupis devant la case, le troisième est vêtu d’un pagne, d’une coiffe, et peut-être d’un bracelet. Tout comme l’image précédente, le dessin témoigne d’un effort du dessinateur de se rapprocher d’une vérité locale, notamment au niveau de l’architecture de la case.
À travers ces chromolithographies, quelques éléments culturels Océaniens sont ainsi transmis au public qui les reçoit. Si la première image contient encore quelques stéréotypes raciaux (les deux enfants sont représentés avec d’épaisses lèvres roses et la jeune fille est presque nue), la seconde est une image relativement objective. Cependant, il est important de rappeler que ces vignettes ne sont pas exclusivement destinées aux enfants et qu’elles s’adaptent peut-être à la diversité d’un public en moyenne plus mature souhaitant s’informer et non se divertir.
L’Exposition coloniale internationale de 1931 constitue un outil de propagande puissant qui glorifie l’empire colonial français en ciblant les enfants et jeunes gens par une communication et des représentations édulcorées ou stéréotypées. Les plus jeunes, considérés comme l’avenir du projet colonial national, découvrent les colonies de la « plus grande France », dans lesquelles ils sont encouragés à développer des activités commerciales et s’engager comme militaires.
À travers les médias jeunesse, les récits et même les jouets et objets promotionnels, ces colonies sont décrites selon des clichés raciaux qui participent à la construction d’une vision biaisée de ces territoires. Le Pacifique en particulier est tantôt invisibilisé, tantôt représenté sous des angles caricaturaux et imprécis marqués de préjugés sur les populations locales. L’approche inégale entre les différentes colonies, notamment entre la Nouvelle-Calédonie et dépendances et les Établissements français de l’Océanie, illustre les discriminations et hiérarchisations raciales transmises à la jeunesse métropolitaine. Ces représentations de l’Océanie française témoignent d’un système colonial qui façonne la perception du jeune public, influençant durablement les imaginaires collectifs et propageant des stéréotypes sur les populations océaniennes.
Zélie Freijo
1 Anon., « Publicité : « de Mai à Octobre 1931 vous ferez à Paris le tour du monde en un jour » », Archives départementales du Puy-de-Dôme.
2 André Demaison, Exposition coloniale internationale, guide officiel, s. l., Mayeux, 1931, p. 51.
3 André Demaison, Exposition coloniale internationale, guide officiel, op. cit., p. 50.
4 Edna L. Nicoll et Suzanne Flour, À travers l’exposition coloniale, op. cit., p. 159.
5 François Valentin, « Lyautey et la jeunesse », octobre 1941, pp. 320-21.
6 Pierre Mille, « Un siècle de colonisation française », Notre France. L’exposition coloniale : tout ce qui fait son prestige, no 5, 1931, p. 8.
7 Paul Reynaud, « Aux Benjamins de France... », Benjamin, le premier grand hebdomadaire pour la jeunesse, no 78, 1931, p. 1.
8 Catherine Hodeir et Michel Pierre, L’exposition coloniale, Version EPUB, s. l., Archipoche, 2021, p. 58.
9 Ibid.
10 Henry Kubnick, « La merveilleuse Exposition Coloniale a ouvert ses portes, à Vincennes... », Benjamin, le premier grand hebdomadaire pour la jeunesse, no 78, 1931, p. 3
11 Jaboune et Henry Kubnick, « Rien que des mots rien que des chiffres », Benjamin, le premier grand hebdomadaire pour la jeunesse : Aux colonies ! Suivez le guide, no Hors-série, 1931, p. 3.
12 Ibid.
13 Ibid.
14 Maurice Tranchant de Lunel, Le tour du monde en 1 jour à l’exposition coloniale, s. l., Editions du Palmier nain, 1931.
15 A la page, l’hebdomadaire des jeunes, no 60, mai 1931, p. 4.
16 Le mot « kanak », réappropriation militante du terme « canaque » issu de la langue hawaïenne mais devenu péjoratif, désigne les populations autochtones de la Nouvelle-Calédonie. Le nom Kanak ainsi que l’adjectif qui en découle sont invariables.
17 Victor Forbin, « Et toutes les autres colonies », Benjamin, le premier grand hebdomadaire pour la jeunesse : Aux colonies ! Suivez le guide, no Hors-série, 1931, p. 27.
18 Ibid.
19 André Hellé, La famille Bobichon à l’Exposition coloniale, Collection de la Cigogne, s. l., Berger-Levrault, 1930, p. 10.
20Ibid., p. 11.
21 « Résultats et solutions du concours colonial », octobre 1931, p. 7.
22 A la page, l’hebdomadaire des jeunes, no 60, mai 1931, p. 4.
23 Victor Forbin, « Et toutes les autres colonies », art. cit., p. 27.
24 Ibid., p. 26.
25 Norbert Sevestre, « Pierrot à l’Exposition coloniale », septembre 1931, p. 12.
26 Margaux Chataigner, « Les Kanak exhibés en marge de l’Exposition coloniale en 1931 : le mythe du “sauvage cannibale” », sur CASOAR, 19 juin 2019,
27 Au Printemps Paris. Jouets étrennes décembre 1931, Paris, Au Printemps, 1931,
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001947088, p. 11.
28 Aux Trois Quartiers, Paris. Etrennes, jouets, 1er décembre et tout le mois, [Noël 1931-étrennes 1932], Paris, Aux Trois Quartiers, 1931,
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001949731, p. 5.
29 Bazar de l’Hôtel de Ville, Paris. Jouets étrennes 1932, [Noël 1931-étrennes 1932], Paris, Bazar de l’Hôtel de Ville, 1931,
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001944473, p. 5.
30 Galeries Lafayette, Paris. Etrennes, jouets, [Noël 1931 - étrennes 1932], Paris, Galeries Lafayette, 1931,
31 Ibid.
32 A la Samaritaine, Paris. Jouets, étrennes, 1932, [Noël 1931-étrennes 1932], Paris, A la Samaritaine, 1931, p. 5.
33 Aux Trois Quartiers, Paris. Etrennes, jouets, 1er décembre et tout le mois, [Noël 1931-étrennes 1932], op. cit., p. 3.
34 Bazar de l’Hôtel de Ville, Paris. Jouets étrennes 1932, [Noël 1931-étrennes 1932], op. cit., p. 5.
35 Au Printemps, Paris. Jouets étrennes décembre 1931, Paris, Au Printemps, 1931,
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001947088, p. 11.
36 Galeries Lafayette, Paris. Etrennes, jouets, [Noël 1931 - étrennes 1932], op. cit., p. 2.
37 Aux Trois Quartiers, Paris. Etrennes, jouets, 1er décembre et tout le mois, [Noël 1931-étrennes 1932], op. cit., p. 7.
38 Aux Dames de France, Bordeaux. Jouets, étrennes 1932 [Noël 1931-étrennes 1932] : nouveauté « Maisons africaines », s. d., p. 2.
Bibliographie :
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Au Printemps, Paris. Jouets étrennes décembre 1931, 1931. Paris, Au Printemps, https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001947088
Aux Dames de France, Bordeaux. Jouets, étrennes 1932 [Noël 1931-étrennes 1932] : nouveauté « Maisons africaines », 1931. Bordeaux, Aux Dames de France.
Aux Trois Quartiers, Paris. Etrennes, jouets, 1er décembre et tout le mois, [Noël 1931-étrennes 1932]. 1931. Paris, Aux Trois Quartiers, https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001949731
Bazar de l’Hôtel de Ville, Paris. Jouets étrennes 1932, [Noël 1931-étrennes 1932], 1931. Paris, Bazar de l’Hôtel de Ville, https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001944473
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