Esnaar le pays des merveilles, Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine

Danses de Wallis et Futuna, acrylique sur toile, 150 x 160 cm, Aloï Pilioko, 2007, Collection de l’artiste. © BLADINIERES G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 111.

C’est presque comme un rêve…

… Vous prenez l’avion pour Efate, au Vanuatu. Ensuite, depuis Port-Vila, rejoignez Pango Road pour arriver à Esnaar sur les rives du lagon d’Erakor. Entrez sur le chemin bordé d’arbres et remontez le, jusqu’à atteindre une grande bâtisse auréolée de pandanus et de cocotiers. La maison est presque entièrement jaune mais on distingue de-ci de-là les personnages et les animaux si spécifiques du style d’Aloï. Au bord du bassin sont scellés à jamais dans du béton des bouteilles de vodka ou de vin, des fers à repasser et la sculpture d’un ange. Vous frôlez un Bouddha et marchez sous un tissu imprimé sur lequel vous pouvez lire « Russia-Vanuatu 1809-2009 ». Vous avez presque les pieds dans l’eau, un chat passe.

Nicolaï Michoutouchkine et Aloï Pilioko, dans les jardins d’Esnaar, Port-Vila, Vanuatu, décembre 2007. © BLADINIERES G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko: 50 ans de création en Océanie. Madrépores., p. 11.

Vous êtes arrivés chez Aloï (Aloysius) Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine. Le premier est né en 1935 à Alele, au nord de l’île d’Uvéa (Wallis). Le second a vu le jour en 1929 à Belfort, en Franche- Comté et il nous a quitté il y a quelques années.1 Oui c’est bien cela, vous rencontrez aujourd’hui deux grands artistes et collectionneurs du Pacifique et Esnaar fut et est toujours leur lieu de vie ainsi que leur atelier-musée !

Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine, la Rencontre

Après un long voyage qui a mené Nicolaï en Grèce, en Turquie, en Syrie, au Liban, en Egypte, à Jérusalem, en Jordanie, en Iraq, en Iran, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde, au Népal, en Birmanie (la liste n’est pas exhaustive)…. il s’établit à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Nous sommes en 1957 et il doit y accomplir son service militaire. De son côté, Aloï s’envole d’Uvéa pour Nouméa en 1958 où il travaille en tant que main-d’œuvre sur les chantiers.2

Lorsque son service militaire se termine, Nicolaï ouvre une galerie sur les quais de la ville. Il y expose sa collection constituée lors de ces voyages, mais aussi ses œuvres. Aloï a bien envie d’y entrer et il décide d’en passer les portes lors d’un vernissage. L’année 19593 marque ainsi le début d’une longue histoire artistique. En effet, Nicolaï confie de temps en temps la galerie à son nouvel acolyte et il l’encourage à dessiner « [ses] petits bonshommes aux drôles d’oreilles »4… Mais cette même année, Nicolaï veut se changer les idées. Engagé en tant que directeur commercial, il s’en va pour Futuna (Uvéa et Futuna) pour acheter du coprah. Peu après, Aloï, désireux de retrouver sa famille à Uvéa, s’embarque sans le savoir pour un voyage qui le mènera à Nicolaï. En effet, il rencontre sur le bateau Cécile Varin, une amie du jeune Français, qui part rendre visite à celui-ci. C’est décidé, pendant l’escale à Futuna, Aloï prend la décision d’y rester. Dès lors, les deux hommes ne se sépareront plus et leur créativité explose. Ils passent deux ans à Futuna à créer et à collecter de nombreux objets (tapa, objets du quotidien, etc).

En 1961, le contrat de Nicolaï touche à sa fin. Le duo est alors invité à Port-Vila afin de réaliser une exposition sur Futuna au Vanuatu Kaljoral Senta (Centre Culturel du Vanuatu)5. C’est un franc succès et déjà le Vanuatu (alors appelé Nouvelles-Hébrides) leur fait de l’oeil! Ils reviennent s’installer à Efate en 1963 après être allé présenter leur exposition à Nouméa et à Tahiti. Le 25 juin 1964, ils achètent la propriété d’Esnaar. Selon les deux artistes, le Vanuatu est encore peu touché par l’influence de l’Occident et c’est un lieu fascinant où se rencontrent la Polynésie et la Mélanésie.6

Aloï et Nicolaï repartent ensuite pour six ans dans le Pacifique afin de présenter leurs œuvres mêlées aux objets de leur collection.7 Puis tous ces voyages outrepassent l’Océanie! Aloï et Nicolaï s’envolent à travers le monde : en 1967 à Paris pour le musée d’Art moderne de la ville, pour la Suisse, pour une tournée en URSS à partir de 1979, pays d’origine de Nicolaï, pour le Japon, …

Pilioko/Michoutouchkine, les Collectionneurs

« Les explications qui vont avec l’objet sont certes importantes, mais moins que la rencontre avec l’objet lui-même, moins que l’émotion qu’il crée. » (Nicolaï Michoutouchkine, 2002)8

La collection est d’abord constituée par Nicolaï qui acquiert de nombreux objets dès le début de son périple. Les œuvres du Pacifique sont donc majoritaires mais elles côtoient aussi, par exemple, des oeuvres asiatiques. À cela s’ajoutent les objets qu’Aloï et Nicolaï acquièrent pendant leurs voyages. Nicolaï disait être sensible au fait que des matières très simples et accessibles : le bois, le pandanus, etc permettent de réaliser des objets extraordinaires. « Quelle fascinante leçon de simplicité pour le monde! », écrit-il dans la plaquette réalisée au terme de cinq années d’expositions en Europe et en URSS.9 Les deux hommes collectent aussi dans l’idée de « sauver » ces productions de la mondialisation grandissante qui atteint le Pacifique.

Photo de l’exposition à Tbilissi en Géorgie (alors R.S. Géorgie), 1-20 juillet 1980 (55 000 visiteurs). Les œuvres des artistes sont incorporées à l’exposition ainsi que des photos du Pacifique Sud, FONDATION MICHOUTOUCHKINE-PILIOKO, 1982. Oceanic Art Océanien: Rétrospective de cinq années d’exposition (1978-1982). Port-Vila, Imprimerie SOCOM., p.22

De 1961 à 1995, la collection traverse l’Europe, le Japon, l’URSS, etc. Au retour de chacun de ces voyages, elle est installée à Esnaar dans l’« anti-musée »10 qui sert aussi de maison aux artistes. Esnaar est en accès libre et gratuit. Pour les artistes-collectionneurs, le but est bien de reconstruire le lien entre les jeunes océaniens et leurs cultures. Au Vanuatu, ils organisent d’ailleurs des ateliers dans le cadre de leur fondation, la Fondation Michoutouchkine-Pilioko, créée en 1978.11 Aloï et Nicolaï veulent aussi fonder un musée à proprement parler afin d’exposer leurs œuvres. Uvéa, la Calédonie, le Vanuatu… mais rien n’aboutit, voire on leur refuse le projet. Ce n’est qu’en 2006 qu’ils signent une convention avec le Asia Pacifica Museum (Museum Pacifika Nusadua) à Bali. 600 objets y sont accueillis ainsi qu’une dizaine des oeuvres personnelles des artistes.12

Dès ses premières expositions dans sa galerie, Nicolaï mêla ses œuvres à celles qu’il avait collectées pendant son périple. C’est une méthode d’exposition que le duo reprendra autant que faire ce peut et qui aura un franc succès auprès des visiteurs. Cependant, dans les années 1960, cette manière de mêler des objets anciens et des oeuvres contemporaines n’était pas très courante. Pour Nicolaï et Aloï, cette stratégie d’exposition devait souligner la continuité entre passé et présent. Le but était aussi de libérer l’objet de la vitrine dans laquelle il se trouvait enfermé et de créer des mises en scène totalement inédites.13 Ainsi, ils s’opposaient à la dichotomie créée par les conservateurs contemporains. Christian Coiffier souligne que ce principe a pu rencontrer des obstacles. Cependant, Aloï et Nicolaï ont tout de même été à l’origine de centaines d’expositions et sont aujourd’hui élevés au rang de modèles par d’autres artistes du Pacifique comme Ralph Regenvanu ou Emmanuel Watt au Vanuatu.14

Selon Coiffier, Nicolaï participa à la reconnaissance des arts du Pacifique tout au long de sa vie.15 À cela s’ajoute l’admiration qu’il a toujours conservée pour son pays d’origine, la Russie et la « culture slave ». Il fut d’ailleurs invité en 2009 à l’assemblée des russophones du monde afin de présenter le Vanuatu. Celui-ci reconnut d’ailleurs à l’artiste son rôle d’ambassadeur en le soutenant, avec Aloï, dans leurs nombreux projets.

Pilioko/ Michoutouchkine, les Artistes

Nicolaï dessine depuis toujours. Le conservateur du musée de Belfort, L. Delarbre et G. Bourland, un élève de Matisse, lui enseignent la peinture.16 De plus, avant de s’engager dans son long périple qui le mènera dans le Pacifique, Nicolaï monte à Paris. Il va au théâtre, s’inscrit à la Grande Chaumière, une école d’art réputée des débuts du XXème siècle, danse, etc.

Le danseur fidjien, Nicolaï Michoutouchkine, acrylique sur papier, non daté, 84 x 54 cm, ADCK- centre culturel Tjibaou, Nouméa. © BLADINIERES G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloi Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores., p.107.

Il a toujours été attiré et guidé par la spiritualité orthodoxe. Après un voyage à Rome en 1949, il a d’ailleurs eu pour projet de devenir prêtre.17 Pendant son long périple, il est inspiré par les spiritualités auxquelles il se confronte : au Mont Athos par exemple, ou en Inde où il s’inspire de la spiritualité bouddhique. Arrivé dans le Pacifique, notamment à Futuna, ce sont les couleurs, le mode de vie des insulaires qui nourrissent ses travaux. Certains notent d’ailleurs l’éclaircissement de sa palette lorsqu’il arrive sur l’île.18

Dans les années 1980, il se lance, avec Aloï, dans la peinture sur tissu. Le duo crée alors une ligne de vêtements dont on peut toujours acquérir quelques pièces à Esnaar… Ceux-ci sont colorés, gais et commercialisés au delà du Vanuatu puisqu’ils étaient aussi vendus à Fidji, Nouméa et en Australie. La Pilioko House dans la rue principale de Port-Vila est même créée pour accueillir des défilés et vendre leurs productions !19

Les premiers pas d’Aloï sont vivement encouragés par Nicolaï qui a rapidement « [découvert] les talents d’artiste du jeune homme et [qui] l’encourage tout en respectant sa personnalité ».20 Ce n’est qu’en 1961, au Vanuatu Kaljoral Senta, qu’Aloï expose pour la première fois. Lorsque ses oeuvres arrivent en Nouvelle-Calédonie, on dit de lui qu’il est le premier artiste contemporain d’Uvéa et Futuna.

Les œuvres d’Aloï ont toujours été inspirées par sa culture et les pratiques océaniennes de manière générale. Toutefois, il utilise des moyens nouveaux pour créer. C’est à l’issu d’un séjour à Rotuma (Fidji), qu’il décide d’abandonner ses pinceaux et d’employer une aiguille et du fil. C’est la naissance de la « peinture à l’aiguille »,21 technique particulière à l’artiste et qui fera son succès. Cette « peinture » est l’aboutissement d’un projet qui avait germé bien en amont. En effet, pendant son voyage pour Uvéa, Cécile Varin lui avait enseigné les rudiments de la broderie. À terre, il avait aussi déjà remarqué que les femmes utilisaient des fils colorés pour tresser leurs nattes. À cours de peinture à Rotuma, le fil est donc une évidence…

« Alors je m’emparais d’un morceau de toile de jute et d’une aiguille à coudre les sacs de coprah. De la pointe cette aiguille, je traçais sur la toile des lignes très proches des dessins de tapa et je commençais à broder. Tout d’un coup, tout pris un sens. J’avais trouvé ma voie. […] Je garde un souvenir très précis de ces premiers traits rectilignes. Je venais de trouver une façon bien à moi de m’exprimer. »22

Aloï travaille sur une tapisserie de laine dans son studio au milieu des palmes et des plantes en fleurs. © Aloï Pilioko : Artist of the Pacific. 1980, Suva, Fidji, South Pacific of Social Science Association in association with the Institute of Pacific Studies, University of the South Pacific. p. 18.

Aloï a majoritairement recourt à cette technique dans les années 1970. Il utilise indifféremment la toile de jute ou les sacs de coprah. Il trace le motif directement sur la toile, à l’aiguille et ce sur des supports aux dimensions très variées. L’artiste représente souvent des bonshommes non-individualisés et asexués aux grands yeux étirés. Le regard est toujours en coin et parfois même, les yeux débordent du visage. Les corps sont flexibles et ils sont éventuellement accompagnés de coqs, d’anguilles ou de chats. Les animaux que l’on retrouve dans les oeuvres d’Aloï sont bien souvent ceux d’Esnaar: les chiens, les chats, les cochons, etc. Par exemple, Tamahina aussi appelé « bébé » est un petit canard handicapé d’Esnaar qui fut le sujet de nombreuses toiles ! Dans les fresques d’Aloï réalisées en béton, on trouve aussi d’autres animaux comme des tortues.23 Enfin, Gilles Bladinières ajoute que pour l’artiste, les hommes sont souvent assimilés à des coqs.24

Certains ont vu dans les oeuvres d’Aloï des influences de Picasso, Matisse, Marie Laurencin ou Brancusi dont il a vu les oeuvres pendant sa formation en France en 1967-1968. Peut-être, mais c’est bien de lui que viennent toute cette explosion de couleurs, de paillettes pour certaines de ses œuvres, cette technique de « peinture à l’aiguille » et ces thèmes privilégiant les animaux, les Hommes et les activités du Pacifique.

Il est maintenant l’heure de quitter Esnaar, ses œuvres vivantes d’Océanie et celles de ses deux artistes. Laissons Aloï terminer sa « plus belle toile, jamais finie, celle de [son] jardin où [il] rassemble tout ce qui [l’a] le plus frappé dans ses voyages »…25

Garance Nyssen

1 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores , p. 13 et 43.

Ibid, p. 43.3 FONDATION MICHOUTOUCHKINE-PILIOKO, 1982. Oceanic Art Océanien : Rétrospective de cinq années d’exposition (1978-1982). Port-Vila, Imprimerie SOCOM, p. 27.4 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 34.

5 KREILD, M., et NYSSEN, G., 2018. « Le Centre Culturel du Vanuatu : petite visite d’une grande maison de réunion », in CASOARhttps://casoar.org/2018/09/26/le-centre-culturel-du-vanuatu-petitevisite-dans-une-grande-maison-de-reunion/

6 COIFFIER, C., 2006. « Futuna : catalyseur de la symbiose de deux artistes : Aloi Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 122-123, p. 176. https://journals.openedition.org/jso/619, dernière consultation le 5 janvier 2019.

7 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloi Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 15.

8 MICHOUTOUCHKINE, N.,2002. In Mwà véé, issue 52, revue kanak conduite par l’ADCK/ Centre Tjibaou,  Cited In  COIFFIER C., 2006. « Futuna : catalyseur de la symbiose de deux artistes : Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 122-123, p. 182. https://journals.openedition.org/jso/619, dernière consultation le 5 janvier 2019.

9 FONDATION MICHOUTOUCHKINE-PILIOKO, 1982. Oceanic Art Océanien : Rétrospective de cinq années d’exposition (1978-1982). Port-Vila, Imprimerie SOCOM, p. 38.

10 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloi Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 16.

11 Ibid, p. 10.

12 Ibid, p. 10

13 COIFFIER, C., Cited InBLADINIERES G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloi Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 129 & COIFFIER C., 2006. « Futuna : catalyseur de la symbiose de deux artistes : Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 122-123. https://journals.openedition.org/jso/619, dernière consultation le 5 janvier 2019. Le musée du Quai Branly- Jacques Chirac n’a ouvert qu’en 2006. Dans les années 1960, les arts du Pacifique ou « extra-européens » ne sont pas forcément les premiers sur la scène des musées. On retient, parmi les exceptionnelles muséographies créées par le duo celle de l’Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Les objets océaniens sont abrités dans la ‘maison’ des missionnaires qui interdirent les pratiques insulaires.

14 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 129.

15 COIFFIER, C., 2011. « In memoriam Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 133. https://journals.openedition.org/jso/6433, dernière consultation le 5 janvier 2019.

16 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, pp. 13-14.

17 COIFFIER, C., 2006. « Futuna : catalyseur de la symbiose de deux artistes: Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes,  issue 122-123, p. 174. https://journals.openedition.org/jso/619, dernière consultation le 5 janvier 2019.

18 Ibid, p. 174.

19 COIFFIER, C., 2011. « In memoriam Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 133. https://journals.openedition.org/jso/6433, dernière consultation le 5 janvier 2019.

20 COIFFIER, C., 2006. « Futuna : catalyseur de la symbiose de deux artistes : Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 122-123, p. 175. https://journals.openedition.org/jso/619, dernière consultation le 5 janvier 2019.

21 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloi Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 45.

22 PILIOKO, A.,1980. Cited In 1980. Aloï Pilioko : Artist of the Pacific. Suva, Fidji, South Pacific of Social Science Association in association with the Institute of Pacific Studies, University of the South Pacific.

23 BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloi Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores, p. 73.L’Hôtel des Postes à Port-Vila par exemple est décoré de deux panneaux dont le thème évoque la légende du dieu Tangaloa qui pêcha les îles.

24 Ibid, p. 73.

25 1980. Aloï Pilioko : Artist of the Pacific. Suva, Fidji, South Pacific of Social Science Association in association with the Institute of Pacific Studies, University of the South Pacific, p. 24.

Bibliographie :

  • 1980. Aloï Pilioko : Artist of the Pacific. Suva, Fidji, South Pacific of Social Science Association in association with the Institute of Pacific Studies, University of the South Pacific.

  • BLADINIERES, G., (dir.), 2008. Nicolaï Michoutouchkine, Aloï Pilioko : 50 ans de création en Océanie. Madrépores.

  • COIFFIER, C.,  2006. « Futuna : catalyseur de la symbiose de deux artistes: Aloï Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 122-123. https://journals.openedition.org/jso/619, dernière consultation le 5 janvier 2019.

  • COIFFIER, C., 2011. « In memoriam Nicolaï Michoutouchkine », In Journal de la Société des Océanistes, issue 133. https://journals.openedition.org/jso/6433, dernière consultation le 5 janvier 2019.

  • FONDATION MICHOUTOUCHKINE-PILIOKO, 1982. Oceanic Art Océanien : Rétrospective de cinq années d’exposition (1978-1982). Port-Vila, Imprimerie SOCOM.

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