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Tuvalu : un archipel dans le métavers ?

En novembre 2022, Simon Kofe, ministre de la communication et des affaires étrangères du petit État des Tuvalu, adressait aux dirigeants de la COP 271 une vidéo étonnante.2 Il y apparaît derrière un pupitre, encadré des drapeaux des Tuvalu et de l’ONU sur une plage bordée de palmiers. Il explique que l’îlot depuis lequel il parle sera probablement l’un des premiers de l’archipel à être submergé par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Un bruit sourd commence à se faire entendre. Le ministre continue : “Notre pays se meurt et nous voilà contraints de devenir la première nation numérique au monde”.

La caméra amorce un lent travelling arrière tandis que des éléments semblent apparaître et disparaître dans le décor. Le ministre continue encore : les petites îles comme celles-ci ne survivront pas aux sécheresses, à l’augmentation des températures et du niveau de la mer. Pour préserver la culture, apporter du réconfort aux habitants et transmettre la mémoire de l’archipel aux générations futures, les Tuvalu ont choisi d’exister virtuellement en versant dans le cloud tout ce qui fait leur identité. A mesure que la caméra recule, l’îlot semble apparaître dalle par dalle à la manière d’un jeu vidéo de construction pour finalement se détacher, flottant au cœur d’un infini non construit. Simon Kofe nous parle déjà depuis le métavers.3


Suite à cette vidéo, de nombreux commentateurs se sont demandés ce à quoi pourrait ressembler un État numérique, voire comment cela pourrait être concrètement mis en œuvre.4 Il s’agit pour nous d’une question secondaire, l’objectif des Tuvalu n’étant pas, nous allons le voir, réellement celui-ci. Toutefois, cette mise en scène et les questionnements qu’elle suscite mettent en lumière des problématiques nouvelles et importantes qu’il nous semble intéressant d’aborder. 

La disparition d’un territoire : une situation inédite

Avant toute chose, commençons par nous situer. Les Tuvalu se trouvent en Polynésie à environ 1000 km au nord des îles Fidji. Avec une superficie de 26 km2, l’archipel est le quatrième plus petit pays au monde (après Nauru, Monaco et le Vatican). C’est également l’un des moins peuplé5 avec environ 11 000 habitants6 dont la moitié vit à Funafuti,7 atoll d’une superficie de 2,7 km28 accueillant la capitale et le siège du gouvernement.9
Si le petit archipel fait parler de lui depuis le début des années 2000, c’est surtout pour son extrême vulnérabilité aux effets du changement climatique. On assiste en effet à une augmentation du nombre de phénomènes violents comme des sécheresses ou des tempêtes, à la salinisation des sols rendant difficiles les cultures et à l’acidification des eaux menaçant la faune marine10 Mais en dépit de ces menaces, c’est surtout vers la hausse du niveau des mers que se tournent les regards. Et pour cause, les Tuvalu sont l’un des cinq États au monde entièrement composés d’atolls,11 c’est-à-dire d’îles constituées de récifs de coraux.12 Celles-ci ont pour particularité d’avoir une très faible élévation – le plus haut sommet des Tuvalu culminant à quatre mètres : il est donc à craindre que d’ici 2050 l’archipel ait totalement disparu.13
Or, si de nombreux États se sont vus amputés d’une partie de leurs terres voire ont chuté au cours de l’histoire, jamais aucun territoire n’a été définitivement rayé de la carte.14 Nous sommes donc face à une problématique inédite posant deux questions principales : que deviendra l’État et qu’adviendra-t-il de sa population ?

L’archipel des Tuvalu, menacé par la montée des eaux (AFP PHOTO / TORSTEN BLACKWOOD) https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/les-tuvalu-archipel-en-voie-de-disparition_3068399.html

Que deviendra l’État ?

Il existe plusieurs définitions de l’État mais il y a une chose sur laquelle l’immense majorité des penseurs du politique et juristes s’accordent, c’est que celui-ci ne peut pas exister sans territoire.15 C’est notamment le cas dans le droit international où il apparaît aux côtés de la population et du gouvernement comme composantes essentielles de la Nation.16 Toutefois, il semble également difficilement envisageable que la communauté internationale prive de toute légitimité un pays comme Tuvalu dont les terres auraient été noyées.17 Mais alors, sous quelle forme l’État pourrait-il continuer d’exister et quels droits conserverait-il ? Pourrait-il toujours siéger dans les organisations internationales ?18 Conserverait-il ses eaux territoriales et ses quelque 750 000 km2 de zone économique exclusive ? Pourrait-il toujours délivrer des passeports ?19 Pourrait-on lui octroyer ou pourrait-il acheter de nouvelles terres ? Ou bien pourrait-il être pensé comme un réseau citoyen disséminé à l’échelle du globe ?20 Si ces questions sont à l’ordre du jour de plusieurs institutions, aucune n’a pour l’instant trouvé de réponse satisfaisante.21
Mais faute de pouvoir penser l’avenir de l’État, peut-on au moins envisager celui de sa population ?

Qu’adviendra-t-il des Tuvalais ?

À partir des années 1970, la communauté internationale prend conscience des dégradations environnementales et, dès 1980, de leur impact sur l’Homme. C’est à cette époque qu’apparaît le terme de “réfugié climatique” employé pour la première fois dans la littérature onusienne en 1985.22 Cinq ans plus tard, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)23 publie son premier rapport dans lequel il alerte sur le risque de déplacement de millions de personnes lié au réchauffement climatique.24 Bien qu’il soit difficile de quantifier par anticipation ce phénomène, nous retiendrons tout de même le chiffre, avancé par L. Craig Johnstone, haut commissaire adjoint du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), de 250 millions de personnes déplacées d’ici 2050. Et si l’ampleur du phénomène alerte bien sûr les décideurs politiques, d’autres acteurs sont également présents dans le débat.
Parmi eux, des ONG et des associations écologistes ou de défense des droits de l’Homme militent pour la création d’un statut de “réfugié climatique” ou “environnemental”.25 Ce terme, nous l’avons vu, est également employé par l’ONU. Pourtant, il semble peu probable qu’un tel statut soit accordé aux habitants des Tuvalu comme aux autres déplacés. En effet, l’emploi du mot “réfugié” dans le cadre de la crise climatique a pour vertu de fortement marquer l’opinion publique mais ne correspond pas à sa définition. Déterminée dans l’après-guerre par la Convention de 1951 relative aux statut des réfugiés, également connue sous le nom de Convention de Genève 1951 (et par le Protocole subséquent de 1967), celle-ci concerne uniquement les personnes contraintes de fuir leur pays en raison de persécutions, exercées notamment par l’État. Mais alors, si l’on ne peut pas parler de “réfugiés”, quel nom donner à ces déplacés ?
L’enjeu est important. Nommer c’est accorder une reconnaissance induisant des obligations légales de la part de la communauté internationale. Il est donc essentiel de définir le bon nom qui déterminera le bon statut.26 De plus, selon le politologue François Gemenne, les pays du nord, responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre, ont une obligation morale envers les pays menacés, généralement faibles pollueurs.27
L’Organisation Internationale de la Migration (OIM) rattachée à l’ONU, propose le terme de “migrant environnemental” pour qualifier une “personne ou groupe de personnes qui, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif influant négativement sur leur vie ou leurs conditions de vie, sont contraintes de quitter leur lieu de résidence habituelle ou le quittent de leur propre initiative, temporairement ou définitivement et qui, de ce fait, se déplacent à l’intérieur ou hors de leur pays d’origine ou de résidence habituelle ».28 Si cette définition a l’avantage de prendre en compte les déplacements internes à un pays, contrairement à la définition du “réfugié”, elle reste selon nous trop large. En effet, le terme de “migrant” est un terme générique désignant toute personne qui quitte son lieu de résidence pour s’installer ailleurs, dans son pays ou à l’étranger, de manière temporaire ou définitive.29 Selon l’anthropologue Geremia Cometti, la connotation de ce mot risque d’amenuiser la responsabilité effective de la communauté internationale. De la même manière, le terme “environnemental”, contrairement à “climatique”, n’implique pas de responsabilité humaine.
Plusieurs autres spécialistes et experts se sont penchés sur cette question du nom et du statut des “migrants environnementaux”. Toutefois, la question reste irrésolue, peut-être en partie car les pays du nord redoutent que de nombreux “migrants volontaires” ne profitent de l’octroie d’un statut pour partir vers un pays où l’avenir serait jugé meilleur.30 Pour l’instant, le statut de ces migrants constitue donc un vide juridique et aucune politique internationale n’est pensée pour eux.31 Aujourd’hui, ils seraient probablement considérés comme des migrants économiques voire, sans obtention de visa, comme des clandestins.32 Selon François Gemenne, des accords bilatéraux, c’est à dire entre deux État ou territoires, constituent l’option réaliste la plus sûre, permettant d’établir au cas par cas et clairement des obligations vis à vis de ces migrants.33

Quitter les Tuvalu, vraiment ?

Il existe justement des accords entre les Tuvalu et la Nouvelle-Zélande, pays vers lequel se dirige la majeure partie du flux migratoire international.34 Signés en 2001 pour une durée de 30 ans (reconductible jusqu’en 2050), ils permettent d’accueillir 75 migrants chaque année.35 Aujourd’hui 3000 personnes originaires des Tuvalu vivent en Nouvelle-Zélande. Ce flux est généralement décrit comme un marqueur du changement climatique.36 Pourtant, officiellement la politique migratoire néo-zélandaise ne prend pas en compte ce paramètre.37 Mais alors, qu’en est-il sur le terrain ? Qui sont ces migrants et pourquoi sont-ils là ?

Ceux qui partent et ceux qui restent

La majorité des migrants de Nouvelle-Zélande vit dans la région d’Auckland.38 Si la plupart mentionne le réchauffement climatique comme un facteur ayant influencé leur décision de partir, ils évoquent également d’autres critères : motifs professionnels, rapprochement familial etc.39  Pour le géographe Etienne Piguet, la migration est généralement multicausale et il est rare que le climat en constitue l’unique facteur.40 De plus, il existe en Polynésie une importante tradition migratoire. Au cours du XXème siècle,41 jusqu’à un tiers des hommes des Tuvalu ont quitté l’archipel d’abord pour travailler dans les plantations de Samoa et du Queensland (Australie) puis dans les mines de phosphate des Kiribati et de Nauru et enfin comme marins.42 Si le flux migratoire se concentre aujourd’hui sur la Nouvelle-Zélande, c’est parce qu’il est devenu plus difficile d’immigrer ailleurs. En cause, la fermeture des mines de Nauru, les tensions entre les Tuvalu et Fidji ou encore la politique migratoire restrictive de l’Australie.
Et si 3000 personnes sont installées en Nouvelle-Zélande, 11 000 vivent toujours aux Tuvalu. Ainsi, pour avoir une vue d’ensemble, il est nécessaire que nous nous tournions un instant, au-delà des migrants, vers ceux qui restent.
Dans le cadre du projet Environmental Change and Forced Migration Scenarios (EACH-FOR), financé par la Commission européenne, François Gemenne est allé interroger les habitants des Tuvalu. Si beaucoup craignent les effets du changement climatique, la plupart n’ont pas l’intention de migrer. En effet, l’attachement à l’archipel est fort et la migration considérée comme un abandon. Beaucoup se déclarent prêts à mourir sur l’île, leur attitude allant d’un fatalisme résigné à une foi optimiste en leur capacité à s’adapter.43 Les Tuvalu comme la plupart des pays menacés par la montée des eaux ne sont d’ailleurs pas demandeurs du statut de réfugié climatique.44

Un couple en scooter sur une route de l’atoll de Funafuti avec, à gauche, l’océan et, à droite, le lagon. © Sean Gallagher
Story by Kyle Almond, CNN. https://edition.cnn.com/interactive/2019/05/world/tuvalu-climate-change-cnnphotos/

Pour François Gemenne, l’idée qu’une vulnérabilité environnementale se traduirait nécessairement par une vulnérabilité sociale est un discours occidental. Dans les années 2000, les Tuvalu tombent à point nommé pour incarner un paradis perdu et fournir au monde la preuve du réchauffement climatique.45 De très nombreux journalistes sont envoyés sur place pour documenter ses effets néfastes sur la vie des populations. Toutefois, cette approche déterministe, envisageant la migration contrainte comme seule issue, reflète de manière déformée la réalité.

Politique tuvalaise

Dans la vidéo de Simon Kofe, dont nous parlions en début d’article, il n’est pas réellement question de dupliquer les Tuvalu dans le métavers. Il s’agit avant tout d’une communication choc visant à alerter le grand public et faire réagir la communauté internationale. Il y regrette le manque d’investissement de celle-ci dans la lutte contre le réchauffement climatique et rappelle l’importance d’une action commune pour mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre mais aussi pour financer les pertes et dommages ainsi que les mesures d’atténuation et d’adaptation. En d’autres termes, Simon Kofe demande à la communauté internationale d’indemniser les victimes de préjudices liés au réchauffement climatique, de financer des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les projets permettant de s’adapter au réchauffement (ces projets peuvent prendre par exemple la forme d’une digue ou, comme aux Maldives, d’une île artificielle).46 La fin de la vidéo, invitant à sauver les vraies Tuvalu tout comme le site https://www.tuvalu.tv qui complète le projet sont claires : l’archipel n’a pas baissé les bras et compte bien survivre dans le monde physique.
Le cri d’alarme que constitue cette vidéo ne doit pas être vu comme une dernière tentative désespérée mais comme une mise en scène faisant partie d’une stratégie de communication. En effet, l’année précédente Simon Kofe adressait déjà une vidéo, les pieds dans l’eau, aux membres de la COP 26 pour alerter sur les effets du réchauffement climatique.47 Ces vidéos s’inscrivent dans la continuité de ce qu’avaient déjà fait les Maldives en 2009, tenant un conseil des ministres sous l’eau pour alerter la communauté internationale quant à la menace que représentait pour elles l’augmentation du niveau des mers.48

Le ministre maldivien de la Pêche et de l’Agriculture Ibrahim, Didi signe une déclaration appelant les pays à réduire leur taux d’émission de gaz à effet de serre, lors d’un conseil des ministres sous-marin, le 16 octobre 2009 (RFI / REUTERS)
http://www1.rfi.fr/actufr/articles/118/article_85736.asp

Au-delà de leur stratégie de communication bien ficelée, les Tuvalu (comme les Maldives) sont très investis dans les négociations internationales sur le climat. L’archipel entre à l’ONU en 200049 (si vous souhaitez en savoir plus sur l’étonnante histoire qui a conduit à cette adhésion, nous vous invitons à regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=YsQPr-nXDiQ). Il fait alors partie des Petits États insulaires en développement (PEID), groupe de 58 pays responsables d’une part infime des émissions de gaz à effet de serre mais fortement exposés à leurs conséquences.50 En dépit d’une grande diversité (géographique, culturelle, socio-économique etc.),51 ils sont très actifs dans les négociations sur le climat, partageant des priorités communes : réduction des dépendances aux énergies fossiles et adaptation aux effets du changement climatique.
Une partie de ces PEID, dont les Tuvalu, font aussi partie de l’Alliance of Small Island States (AOSIS), groupe spécifiquement créé pour les négociations climat. Celui-ci rassemble des États particulièrement menacés par la hausse du niveau des mers et militant notamment pour que le réchauffement climatique ne dépasse pas 1,5 C° par rapport à l’époque pré-industrielle. Ils revendiquent aussi une indemnisation par la communauté internationale des préjudices liés au réchauffement climatique ainsi qu’un financement des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que des projets permettant de s’adapter au réchauffement, comme mentionné par Simon Kofe dans la vidéo.
Enfin, les Tuvalu sont également membres du groupe des pays les moins avancés (PMA) et de la coalition informelle des nations d’atolls de faible altitude, qui rassemble les cinq pays au monde entièrement formés d’atolls.
Pour comprendre cet investissement au sein de multiples groupes d’influences, il faut se rappeler que les Tuvalu sont un petit pays aux moyens humains et financiers limités. Aussi, lors des négociations internationales, ils ne peuvent envoyer qu’une petite délégation. Malheureusement, cela ne leur permet pas d’assister à toutes les réunions, plusieurs ayant généralement lieu en parallèle. Cela ne leur permet pas non plus d’avoir une expertise pour chaque sujet.52 La création de coalitions, c’est-à-dire de collaborations pour atteindre des objectifs partagés, permet aux plus petits pays comme Tuvalu de faire porter leurs intérêts dans toutes les réunions tout en mettant en commun les expertises pour pouvoir intervenir de manière active et constructive sur l’ensemble des thématiques qui les intéressent.53
C’est notamment ce fonctionnement qui a permis aux pays insulaires lors de la COP 21 (2015) de voir la majorité de leurs propositions reconnues au sein de l’accord de Paris54 qui engage les États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.55 À noter que durant cette COP, les Tuvalu ont bénéficié d’une visibilité importante en étant porte-parole des PMA. Les pays d’Océanie ont ensuite continué à montrer la voie en étant parmi les premier à ratifier, c’est-à-dire reconnaître, cet accord.56

Conclusion

En dépit de la victoire que constitue la signature de l’accord de Paris, l’avenir des Tuvalu reste menacé. L’annonce de sa disparition pose des questions inédites : quel avenir pour un pays sans territoire ? Quel statut accorder à sa population ? Si de nombreux experts et universitaires se sont penchés sur le sujet, aucune solution satisfaisante n’a, à ce jour, été trouvée. Pendant ce temps, les Tuvalu ne baissent pas les bras. En effet, il n’est pas question pour le gouvernement ainsi que la majorité des habitants de quitter l’archipel. Si les dirigeants militent pour une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre qui permettrait peut être limiter l’ampleur de la submersion, ils ont bien conscience de la course folle que poursuit l’humanité. Ainsi, alerter sur les menaces qui pèsent sur eux, leur permet également de revendiquer le financement de mesures assurant l’avenir de leur territoire. Et au-delà du politique, les Tuvalu revendiquent aussi leur existence dans d’autres sphères comme le monde des arts à travers, par exemple, le travail d’Angela Tiatia dont nous parlons ici.

Margot Kreidl 

Image à la une :  Te Afualiku, ici recrée virtuellement, est le plus petit îlot des Tuvalu. Il sera le premier de l’archipel à être entièrement submergé. Tuvalu.tv.

1 La COP (Conference of the Parties ou Conférence des Parties) est une réunion annuelle des États pour déterminer les objectifs climatiques mondiaux. Pour en savoir plus : Ma Cop 21, Qu’est-ce que la “COP” et à quoi sert-elle ? http://macop21.fr/comprendre-cop-21/les-enjeux/quest-ce-que-la-cop/, dernière consultation le 25 avril 2023.

2 France info, Un pays du Pacifique crée son jumeau dans le métavers. C’est un plan désespéré – avec un message caché, https://www.meta-media.fr/2022/12/03/un-pays-entier-du-pacifique-va-se-telecharger-dans-le-metavers-cest-un-plan-desespere-avec-un-message-cache.html, dernière consultation le 25 avril 2023.

3 Monde virtuel.

4 À l’instar de France info, Un pays du Pacifique crée son jumeau dans le métavers. C’est un plan désespéré – avec un message caché, https://www.meta-media.fr/2022/12/03/un-pays-entier-du-pacifique-va-se-telecharger-dans-le-metavers-cest-un-plan-desespere-avec-un-message-cache.html, dernière consultation le 25 avril 2023.

5 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications.

6 REMY, V., 2022. “Les îles Tuvalu menacées de disparition : vont-elles renaître dans le métavers ?” in Télérama, https://www.telerama.fr/debats-reportages/les-iles-tuvalu-menacees-de-disparition-vont-elles-renaitre-dans-le-metavers-7013041.php, dernière consultation le 25 avril 2023.

7 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””.Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

8 RUFIN-SOLER, C., LAGEAT, Y., 2015. “Un atoll emblématique des risques environnementaux ? Funafuti (archipel de Tuvalu) entre menace planétaire et contraintes quotidiennes”. Annales de géographie, vol. 705, no. 5, pp. 523-540.

9 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications. 

10 France culture, L’archipel de Tuvalu duplique son territoire et sa culture dans le métavers. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-en-cours/l-archipel-de-tuvalu-duplique-son-territoire-et-sa-culture-dans-le-metaverse-9138431, dernière consultation le 25 avril 2023.

11 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

12 GAULME, F., 2017. “Les atolls du Pacifique. Une civilisation qui veut survivre”. Études. vol. -a, no. 7-8, pp. 7-16.

13 COURNIL, C., 2010. “Les “réfugiés environnementaux” : enjeux et questionnements autour d’une catégorie émergente”. Migrations Société, vol. 128, no. 2, pp. 67-79.

14 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, raduate Institute Publications. 

15 LARMAGNAC-MATHERON, O., 2023. “Tuvalu dans le métavers : un État peut-il exister sans territoire ?” in Philosophie magazine, https://www.philomag.com/articles/tuvalu-dans-le-metavers-un-etat-peut-il-exister-sans-territoire, dernière consultation le 25 avril 2023.

16 REMY, V., 2022. “Les îles Tuvalu menacées de disparition : vont-elles renaître dans le métavers ?” in Télérama, https://www.telerama.fr/debats-reportages/les-iles-tuvalu-menacees-de-disparition-vont-elles-renaitre-dans-le-metavers-7013041.php, dernière consultation le 25 avril 2023.

17 PIGUET, E., 2012. “Des apatrides du climat ?”. Annales de géographie, vol. 683, no. 1, pp. 86-100.

18 REMY, V., 2022. “Les îles Tuvalu menacées de disparition : vont-elles renaître dans le métavers ?” in Télérama, https://www.telerama.fr/debats-reportages/les-iles-tuvalu-menacees-de-disparition-vont-elles-renaitre-dans-le-metavers-7013041.php, dernière consultation le 25 avril 2023.

19 DUHAUTOY, F., 2015. “Tuvalu, vers une nouvelle forme juridique des États ?”. Comparative Law Journal of the Pacific – Journal de Droit Comparé du Pacifique, vol. 21, pp. 51-68.

20 PIGUET, E., 2012. “Des apatrides du climat ?”. Annales de géographie, vol. 683, no. 1, pp. 86-100.

21 REMY, V., 2022. “Les îles Tuvalu menacées de disparition : vont-elles renaître dans le métavers ?” in Télérama, https://www.telerama.fr/debats-reportages/les-iles-tuvalu-menacees-de-disparition-vont-elles-renaitre-dans-le-metavers-7013041.php, dernière consultation le 25 avril 2023.

22 COURNIL, C., 2010. “Les “réfugiés environnementaux” : enjeux et questionnements autour d’une catégorie émergente”. Migrations Société, vol. 128, no. 2, pp. 67-79.

23 Financé par les États membres de l’ONU, le GIEC est un groupe d’experts indépendants qui évalue l’évolution du climat et formule des recommandations pour limiter l’ampleur du réchauffement climatique et la gravité de ses impacts. Les rapports publiés par le GIEC offrent un état des lieux des connaissances et constituent un outil essentiel des négociations internationales sur le climat. Voir : Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Ministère de la Transition énergétique, Comprendre le GIEC. https://www.ecologie.gouv.fr/comprendre-giec, dernière consultation le 25 avril 2023.

24 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications.

25 COURNIL, C., 2010. “Les “réfugiés environnementaux” : enjeux et questionnements autour d’une catégorie émergente”. Migrations Société, vol. 128, no. 2, pp. 67-79.

26 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications.

27 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

28 Organisation Internationale de la Migration. Termes clés de la migration. https://www.iom.int/fr/termes-cles-de-la migration#:~:text=Migrant%20environnemental%20–%20Personne%20ou%20groupe,le%20quittent%20de%20leur%20propre, dernière consultation le 25 avril 2023.

29 Ibid. 

30 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications. 

31 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

32 DUHAUTOY, F., 2015. “Tuvalu, vers une nouvelle forme juridique des États ?”. Comparative Law Journal of the Pacific – Journal de Droit Comparé du Pacifique, vol. 21, pp. 51-68.

33 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””.Revue Tiers Monde<, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

34 Ibid. 

35 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications. 

36 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

37 RUFIN-SOLER, C., LAGEAT, Y., 2015. “Un atoll emblématique des risques environnementaux ? Funafuti (archipel de Tuvalu) entre menace planétaire et contraintes quotidiennes”. Annales de géographie, vol. 705, no. 5, pp. 523-540.

38 Ibid. 

39 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

40 PIGUET, E., 2012. “Des apatrides du climat ?”. Annales de géographie, vol. 683, no. 1, pp. 86-100.

41 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

42 RUFIN-SOLER, C., LAGEAT, Y., 2015. “Un atoll emblématique des risques environnementaux ? Funafuti (archipel de Tuvalu) entre menace planétaire et contraintes quotidiennes”. Annales de géographie, vol. 705, no. 5, pp. 523-540.

43 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

44 COMETTI, G., 2010. “Réchauffement climatique et migrations forcées : le cas de Tuvalu”. Genève, Graduate Institute Publications.

45 GEMENNE, F. 2010. “Tuvalu, un laboratoire du changement climatique ? Une critique empirique de la rhétorique des “canaris dans la mine””. Revue Tiers Monde, vol. 204, no. 4, pp. 89-107.

46 DIAZ MUSMANNI, G., “Hulumalé, Maldives : Monumental climate adaptation effort raises hope in a threatened paradise” in Global Center on Adaptation. https://gca.org/hulumale-maldives-monumental-climate-adaptation-effort-raises-hope-in-a-threatened-paradise/, dernière consultation le 25 avril 2023.

47 AFP. Les pieds dans l’eau, un ministre de Tuvalu presse la COP26 d’agir. https://www.youtube.com/watch?v=kNjECbKsvSc, dernière consultation le 25 avril 2023.

48 Le Monde. Réunion ministérielle sous-marine aux Maldives. https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/17/conseil-des-ministres-sous-marin-aux-maldives_1255193_3244.html, dernière consultation le 25 avril 2023.

49 GNUDD. Tuvalu. https://unsdg.un.org/fr/un-in-action/tuvalu, dernière consultation le 25 avril 2023.

50 OURBAK, T., QUINQUIS, B., CRISTOFARI, C.-F., 2019. “L’Océanie, championne de la lutte contre les changements climatiques sur la scène internationale ?”. Journal de la Société des Océanistes, vol. 149, pp. 211-221.

51 KLÖCK, C. 2020. “Négocier au sein des négociations : les petits États insulaires, l’Alliance des petits États insulaires et les négociations climatiques”. Négociations, vol. 34, no. 2, pp. 17-31.

52 OURBAK, T., QUINQUIS, B., CRISTOFARI, C.-F., 2019. “L’Océanie, championne de la lutte contre les changements climatiques sur la scène internationale ?”. Journal de la Société des Océanistes, vol. 149, pp. 211-221.

53 KLÖCK, C. 2020. “Négocier au sein des négociations : les petits États insulaires, l’Alliance des petits États insulaires et les négociations climatiques”. Négociations, vol. 34, no. 2, pp. 17-31.

54 OURBAK, T., QUINQUIS, B., CRISTOFARI, C.-F., 2019. “L’Océanie, championne de la lutte contre les changements climatiques sur la scène internationale ?”. Journal de la Société des Océanistes, vol. 149, pp. 211-221.

55 Ma Cop 21, Accord de Paris sur le climat : tout reste à faire pour qu’il devienne historique. http://macop21.fr/accord-de-paris-sur-le-climat-tout-reste-a-faire-pour-quil-devienne-historique-2/, dernière consultation le 25 avril 2023.

56 OURBAK, T., QUINQUIS, B., CRISTOFARI, C.-F., 2019. “L’Océanie, championne de la lutte contre les changements climatiques sur la scène internationale ?”. Journal de la Société des Océanistes, vol. 149, pp. 211-221.

Bibliographie :

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