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À la poursuite d’Hugo Pratt : J’avais un rendez-vous

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L’achat de J’avais un rendez-vous, déniché par hasard au détour de l’excellente librairie Flagey de bandes dessinées à Bruxelles, a été l’affaire d’une seconde seulement. Bien que n’ayant pas encore lu la série Corto Maltese (j’ai bien conscience qu’il s’agit d’une aberration, c’est comme si une amatrice de cinéma n’avait jamais vu un seul film de Quentin Tarantino), la qualité des aquarelles de la couverture me laissait présager de très belles surprises à l’intérieur, et, peut-être, la promesse du coup de pied nécessaire pour me décider à lire les aventures d’un des plus célèbres marins du neuvième art. Voir plus

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Histoire d’un chef-d’œuvre : une paire de rapa de l’Île de Pâques

« Il est au milieu du Grand Océan, dans une région où l’on ne passe jamais, une île mystérieuse et isolée ; aucune terre ne gît en son voisinage et, à plus de huit cents lieues de toutes parts, des immensités vides et mouvantes l’environnent. »1 

Découverte en 1722 par le marin hollandais Jakob Roggeveen, l’Île de Pâques n’a cessé de fasciner les Occidentaux. Si les colosses de pierre moaï, Voir plus

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L’île de Pâques s’invite au Muséum de La Rochelle

       Le Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle accueille jusqu’au 6 septembre 2020 l’exposition « Ile de Pâques, le nombril du monde ? » conçue et exposée initialement au Muséum de Toulouse (30 juin 2018 – 30 juin 2019), sous les commissariats de Fabien Laty et Nicolas Cauwe. Le projet vise à replacer l’île dans sa vérité physique et culturelle et dépasser les représentations fantasmées, véhiculés par l’Occident depuis les témoignages des premiers voyageurs. CASOAR en visiteur a apprécié tout particulièrement la diversité des approches et des média pour servir ce propos tout à fait pertinent. Voir plus

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Rapa Nui : île de l’oubli ?

     Rapa Nui. Île de Pâques. 166 km carrés de terres, mis à l’écart par les vents et courants, à 4000 km à l’est de Tahiti et presque autant à l’ouest des côtes chiliennes. Des falaises escarpées pour seul rivage, interdisant l’éclosion des graines portées par l’océan, une végétation rase, une eau pauvre en plancton et donc en poissons et mammifères marins. Sépulture de colosses de pierre, tantôt entiers, dressés ou couchés au bord des falaises, tantôt inachevés, émergeant du flanc du volcan Rano Raraku, comme si le temps s’était figé. Voir plus