Garance Nyssen
Garance Nyssen
Les voies empruntées par Garance à l’École du Louvre, au sein du cours d’anthropologie et d’histoire des arts d’Océanie, ainsi qu’à l’Université Paris Nanterre, dans le département d’anthropologie, ont fini par la mener en Angleterre.
C’est à Norwich, à la Sainsbury Research Unit de l’Université d’East Anglia, que Garance réalise sa thèse. Après s’être intéressée aux travaux d’artistes comme George Nuku sur la pollution plastique dans l’océan Pacifique, elle travaille à présent en Polynésie française sur un tout autre sujet.
Le retour d’objets polynésiens - conservés dans l’Hexagone et en Angleterre - au Fare Iamanaha de Tahiti lors de sa réouverture en 2023, constitue le point de départ de sa thèse. Objets déplacés de l’actuelle Polynésie française il y a environ deux siècles, Garance observe comment ils tracent à présent de nouveaux chemins et elle s’engage à écouter les voix de celleux qui petit à petit, se rattachent à ces objets.