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Helena Rubinstein, la beauté comme art de vivre

Unanimement connue pour sa carrière dans la cosmétique, Helena Rubinstein (1872-1965) l’est aussi pour l’importante collection qu’elle réunit tout au long de sa vie dans plusieurs domaines artistiques. Née Chaja Rubinstein à Cracovie, elle change de nom pour Helena Juliet Rubinstein en 1896 et se rajeunit de dix ans. Quittant la Pologne, elle part en Australie où elle ouvre son premier institut de beauté à Melbourne en 1902, la Maison de Beauté Valaze. Suivent des instituts à Sydney et à Wellington (Aotearoa–Nouvelle-Zélande), puis en Europe (Londres en 1908, Paris en 1909) et New York en 1915. Helena Rubinstein renouvelle le monde des cosmétiques, d’une part, en les alliant aux avancées technologiques et, d’autre part, en rendant les soins et les produits cosmétiques plus accessibles aux femmes de classes moyennes. Dans un monde de collectionneurs historiquement très majoritairement masculins, elle est la seule femme1 et acquiert des ensembles d’œuvres variées, en mobilier ancien européen, en antiquités archéologiques, auprès d’artistes modernes et contemporains et en arts non-européens, dont les arts d’Afrique, d’Indonésie et bien sûr d’Océanie. CASOAR revient cette semaine sur la collection de « Madame », comme elle demandait à être nommée, devenue iconique, en raison de la personnalité de son instigatrice et de sa postérité.

Une collection mise en scène et photographiée

Helena Rubinstein débute sa collection dans les années 1908-1909, au moment où elle réside à Londres. Edward William Titus (1870-1952), son premier époux à partir de 1908, joue un rôle essentiel pour la collection2, par sa fréquentation de certains des cercles intellectuels et artistiques d’avant-garde. Rubinstein acquiert ainsi de nombreuses œuvres de ses contemporains européens et américains. Le sculpteur moderne et collectionneur Jacob Epstein (1880-1959) est un autre mentor : il initie Helena Rubinstein et lui sert ensuite de conseiller, notamment pour les arts d’Afrique. Lorsqu’elle s’établit plus durablement à Paris, Helena Rubinstein reste en contact avec Epstein, au point d’enchérir pour lui lors de vacations à l’Hôtel des ventes de Drouot, le cœur des ventes publiques et du marché de l’art parisien au XXème siècle. Rubinstein mène des acquisitions d’objets non-européens par différents canaux : en ventes publiques auxquelles elle assiste régulièrement, auprès de marchands, dont Charles Ratton (1895-1986), ou encore aux puces de Clignancourt.

Du vivant de Rubinstein, la collection est mise en scène dans les appartements de la femme d’affaires, qui vit entre Paris et New York à partir de 1915. La plus grande partie de la collection d’objets africains et océaniens est conservée dans son appartement parisien, situé quai de Béthune, sur l’île Saint-Louis. L’immeuble entier est acheté par Rubinstein en 1932 puis reconstruit par l’architecte et décorateur Louis Süe (1875-1968), dans un style Art Déco alors en vogue. Diverses photographies, dont une série réalisée par la peintre et photographe Dora Maar (1907-1997), montrent un intérieur où les divers champs artistiques collectionnés sont omniprésents et dialoguent ensemble. La « pièce africaine » est spécifiquement dédiée aux objets africains et océaniens de la collectionneuse3, où ils sont présentés sur des rayonnages en bois clair couvrant les murs. À New York, Rubinstein acquiert un triplex à Manhattan, au 625 Park Avenue, en 1940 à la suite de son mariage avec le prince géorgien Artchil Gourielli-Tchkonia (1895-1955). Elle y installe une part de sa collection. Elle engage aussi vingt-six artistes pour la décoration, dont Salvador Dalí (1904-1989), Pablo Picasso (1881-1973) et Georges Rouault (1871-1958).4 Les créations contemporaines voisinent ainsi avec du mobilier européen ancien et des objets d’arts non-européens. Ce jeu de mise en scène rend compte du « style personnel éclectique, opulent et flamboyant »5 caractéristique de Rubinstein.

Ces appartements sont immortalisés par divers photographes, répondant à des commandes de Rubinstein. La collectionneuse elle-même prend souvent la pose dans ses intérieurs, avec des objets et des œuvres de sa collection, faisant de cette dernière une part inhérente de son identité6 : « Madame » construit son identité en associant son image à celles de ses propres œuvres. Les objets sont aussi pour beaucoup photographiés et publiés dans le cadre de diverses publications, qu’elles soient scientifiques ou liées à la mode, ce qui est le cas de la revue Vogue. Elle est également prêteuse de sa collection, dont quelques objets africains anciens pour la célèbre exposition African Negro Art au Museum of Modern Art (MoMA) de New York en 1935.7 Ainsi, Helena Rubinstein poursuit des pratiques de collection apparues au XIXème siècle, en usant de sa collection comme un signe social de prestige économique, et innove par ses goûts éclectiques, par ses commandes à des artistes et par le fait d’être une femme acquérant ses propres œuvres.8

La vente de la collection

Helena Rubinstein décède en 1965 à New York. Ses ayant-droits prennent la décision de disperser ses divers champs de collection en ventes publiques, à l’exception de sa garde-robe qui est partagée entre sa famille et ses employées.9 La maison de ventes aux enchères Sotheby’s Parke Bernet, dans ses locaux new-yorkais, est en charge de la dispersion. Six catalogues différents sont publiés, pour couvrir l’intégralité des champs de la collection : deux catalogues pour les peintures et les sculptures modernes, deux catalogues pour les arts africains et océaniens, un catalogue pour l’ameublement français et d’origine diverse et, enfin, un catalogue pour les dessins et estampes modernes. 2 000 lots de la collection sont répertoriés puis cédés en ventes publiques, où se rassemblent plusieurs milliers de personnes. Les vacations sont majoritairement organisées au cours d’une semaine dédiée à cette collection, en avril 1966, qui débute par la vente en art impressionniste et moderne.

Bruce Chatwin (1940-1989), directeur du Department of Antiquities and Primitive Art de Sotheby’s, et David Nash – qui débute sa carrière dans la maison de ventes en tant que manutentionnaire, passe par le département dirigé par Chatwin et devient plus tard directeur international du département Impressionist and Modern Art – sont en charge de la session des objets africains et océaniens. Les deux hommes mènent leur inventaire dans l’appartement parisien d’Helena Rubinstein, avec l’aide du marchand Henri Kamer (1927-1992) qui appuie également l’obtention du permis d’exportation de la collection hors de France.10 Quelques objets africains sont donnés à l’État français11 et sont aujourd’hui conservés au musée du quai Branly–Jacques Chirac (MQB-JC). Deux vacations sont organisées pour les arts d’Afrique et d’Océanie en avril et en octobre 1966 pour ne pas abonder le marché de l’art de trop d’objets. Les objets jugés les meilleurs par les organisateurs sont vendus lors de la vacation du mois d’avril, les 21 et 29, The Helena Rubinstein Collection. African and Oceanic Art, Parts one and two, qui est menée pendant la semaine spécialement dédiée à cette collection. Fait marquant, ces deux ventes sont organisées en soirée, privilège accordé pour les ventes les plus importantes et particulièrement rare pour la spécialité en arts d’Afrique et d’Océanie. La dernière vente, le 3 octobre, n’a pas la même publicité et comprend une centaine de lots jugés de moindre qualité.12

Si vendre à New York s’explique par des raisons fiscales, Helena Rubinstein étant citoyenne états-unienne et sa succession devant être conclu aux États-Unis, la dispersion de cette collection marque un véritablement tournant dans l’histoire du marché de l’art, en particulier pour les arts d’Afrique et d’Océanie. Dans les années 1960, cette spécialité du marché est avant tout européenne ; les marchands sont établis principalement à Londres et à Paris, où sont également organisées les ventes publiques, par Christie’s et Sotheby’s en particulier. Elles sont fréquentées majoritairement par une clientèle de marchands, qui y nourrissent leur stock d’objets. À New York, le marché est lui-même le fait de marchands, ayant souvent des origines européennes comme en témoignent Pierre Matisse (1900-1989) ou Julius Carlebach (1909-1964), tous deux émigrés européens et se spécialisant dans les arts d’Afrique et d’Océanie et l’art moderne. Après la Seconde Guerre mondiale, un goût pour les arts d’Afrique et d’Océanie se développe peu à peu aux États-Unis, en témoigne l’ouverture du Museum of Primitive Art en 1957, pour abriter la collection de la famille Rockefeller.

En 1964, Sotheby’s rachète la maison de ventes aux enchères new-yorkaise Parke Bernet, dans la volonté d’établir une filiale transatlantique en mutualisant les deux maisons. David Nash est délégué à New York en tant que représentant du département Antiquities and Primitive Art et organise des vacations spécialisées, en complément des ventes londoniennes.13 La vente de la collection formée par Helena Rubinstein est la première grande vacation new-yorkaise organisée par Sotheby’s Parke Bernet.14 Elle entraîne un engouement pour les arts d’Afrique et d’Océanie auprès d’une nouvelle audience états-unienne.15 Cette vente témoigne ainsi du rôle grandissant de la place de New York pour cette spécialité du marché. La collection Rubinstein forme de surcroît un passage de relai symbolique car ayant été constituée pour beaucoup auprès de marchands européens, avant d’être cédée aux États-Unis. Cette vente augure également le développement des maisons de ventes aux enchères publiques, en particulier Sotheby’s puis Christie’s, en tant qu’actrices majeures pour le marché de l’art pour les arts d’Afrique et d’Océanie et d’autres spécialités, grâce à une internationalisation et une spécialisation des places de ventes.

La vente de la collection Rubinstein marque enfin l’accès des objets d’origines africaines et océaniennes à de nouveaux prix. Ceci est davantage marquant pour les objets africains : la « reine Bangwa » (lot 189, vendu le 20 avril), une sculpture féminine Bamileke du Cameroun connue pour être passée dans les collections des musées de Berlin, puis entre les mains des marchands Arthur Speyer (1894-1958) et Charles Ratton et immortalisée par des photographies de Man Ray (1890-1976), atteint ainsi la somme de 29 000 $, un record pour l’époque qui correspond à plus de 220 000 $ à l’heure actuelle. Du côté de l’Océanie, l’objet cédé le plus cher est une statue anthropomorphe collectée par Jacques Viot (1898-1973) dans la région du lac Sentani, en Nouvelle-Guinée occidentale, en 1929. Elle atteint un prix d’adjudication de 6 000 $, soit environ 46 000 $ aujourd’hui. Ce ne sont pas les prix de plusieurs millions de dollars ou d’euros atteints aujourd’hui, mais cela les annonce progressivement.

Statue anthropomorphe du lac Sentani, Nouvelle-Guinée occidentale, XIXème siècle, bois, H. 120 cm, collection de Gordon Sze. Photographie de Marion Bertin.

La postérité de la collection

Depuis 1966, des objets ayant fait partie de la collection d’Helena Rubinstein sont régulièrement cédés sur le marché de l’art, souvent en générant des prix mémorables. En avril 1990, la reine Bangwa passe à nouveau en vente publique lors d’une vacation intitulée The Harry A. Franklin Family Collection of African Art organisée par Sotheby’s, dont le département African and Oceanic Art est alors dirigé par Bernard de Grunne. Elle atteint le prix de 3 410 000 $, soit plus de 6 800 000 $ à l’heure actuelle en tenant compte de l’inflation. Ce record reste longtemps inégalé pour un objet africain ancien.

Statue Bamileke dite « reine Bangwa », Cameroun, avant 1897, bois, H. 81 cm, Fondation Dapper, Paris. Photographie de Marion Bertin.

Plus récemment, c’est la vente de la partie océanienne de la collection de Franklin qui amène d’autres records. Marchand et promoteur des arts d’Afrique et d’Océanie en Californie durant l’après-guerre16, Harry Franklin (1904-1983) acquit de nombreux lots lors de la vente de la collection Rubinstein en 1966. Cet ensemble et d’autres objets sont vendus progressivement par la famille Franklin. Lors de la vacation Pacific Art from the Collection of Harry A. Franklin, organisée par Sotheby’s à New York le 13 mai 201917, plusieurs objets passés dans la collection Rubinstein obtiennent des prix importants et établissent des records mondiaux. C’est le cas d’un masque tsubwan de Pentecôte, au Vanuatu (lot 33), vendu pour 1 400 dollars en 1966 et pour 300 000 dollars en 2019, ainsi que d’une massue u’u des îles Marquises non datée (lot 9), cédée pour 1 000 dollars en 1966 et atteignant le prix de 212 500 dollars en 2019. Ce u’u comprend en prime un socle en bois réalisé par l’ébéniste et sculpteur japonais Kichizô Inagaki (1876-1951), dont le travail est aujourd’hui particulièrement valorisé par les acteurs du marché de l’art.18 Le 3 décembre 2020 encore, la maison de ventes aux enchères Christie’s cède trois objets de diverses origines africaines de la collection Rubinstein lors de la vacation Shape(s), l’univers des formes, African and Oceanic Arts19, organisée à Paris et retransmise en ligne. Ainsi, le nom d’Helena Rubinstein apparaît aujourd’hui comme un nom mythique, qui opère une valorisation supplémentaire des objets sur le marché de l’art, qui témoigne du « postulat d’un lien persistant entre un objet et ses différents dépositaires occidentaux par-delà leur séparation »20 et bien que tous les objets de cette collection ne soit pas unanimement jugé positivement.21

L’exposition proposée par le MQB-JC à Paris entre novembre 2019 et septembre 2020, et intitulée Helena Rubinstein. La collection de Madame témoigne d’une autre forme de postérité de cette collection. Hélène Joubert, responsable de l’unité patrimoniale Afrique au MQB-JC et commissaire de cette manifestation, a mené un travail d’enquête pour identifier les objets de la collection Rubinstein d’après les catalogues de ventes et les photographies disponibles et déceler leurs lieux de conservation actuelles. La présentation permit de mêler objets de collections publiques, dont celles du MQB-JC, ainsi que de nombreux objets prêtés par des collections privées internationales. Parmi les objets océaniens exposés, on comptait notamment la figure anthropomorphe du lac Sentani, ainsi qu’une proue de pirogue māori d’Aotearoa–Nouvelle-Zélande datée des années 1850-1870 et aujourd’hui conservée au Brooklyn Museum, et un moai kavakava de Rapa Nui–île de Pâques, daté de la fin du XIXème siècle et conservé dans la collection parisienne de Jean-François Schmitt. De cette manifestation reste un important catalogue qui retrace l’histoire de cette collection et de sa dispersion, grâce à un important travail de recherche de provenances. Y sont aussi soulignées les multiples significations de la collection de celle qui a dédié sa vie à la beauté, par sa profession et son art de vivre.

Marion Bertin

Image à la une : Vue de l’exposition Helena Rubinstein. La collection de Madame, MQB-JC. Photographie de Clémentine Débrosse.

1 BIRO, Y., 2019. « Masques, miroirs et mise en scène. La collection et l’image », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 85 ; JOUBERT, H., 2019. « La collection de Madame : l’Afrique au cœur », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 45 ; KLOMAN, S., 2019. « Collectionner “au féminin” »,  in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 170-175.

2 JOUBERT, H., 2019. « La collection de Madame : l’Afrique au cœur », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 32-49.

3 BIRO, Y., 2019. « Masques, miroirs et mise en scène. La collection et l’image », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 75-76.

4 VERLAINE, J., 2019. « Helena Rubinstein : le pouvoir d’une collection d’art », in  Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 162-169.

5 JOUBERT, H., 2019. « La collection de Madame : l’Afrique au cœur », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 34.

6 BIRO, Y., 2019. « Masques, miroirs et mise en scène. La collection et l’image », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 85.

7 KLOMAN, S., 2019. « Collectionner “au féminin” »,  in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 173.

8 VERLAINE, J., 2019. « Helena Rubinstein : le pouvoir d’une collection d’art », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 167.

9 JOUBERT, H., 2019. « La collection de Madame : l’Afrique au cœur », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, p. 32.

10 NASH, D., 2019. « Souvenirs de la vente d’Helena Rubinstein en art d’Afrique et d’Océanie », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 22-23.

11 Ibid., p. 23.

12 Ibid., p. 26.

13 Ibid., p. 22.

14 Sotheby’s, 2019. « Helena Rubinstein’s and Harry A. Franklin’s Shared Passion for African and Oceanic Art », Sotheby’s. https://www.sothebys.com/en/articles/helena-rubinsteins-and-harry-a-franklins-shared-passion-for-african-and-oceanic-art, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.

15 Ibid.

16 SOTHEBY’S, 2019. « Pacific Art Collection of Esteemed Beverly Hills Gallerist Harry Franklin Set to Make Waves at Sotheby’s », Sotheby’s.
https://www.sothebys.com/en/articles/harry-franklin-pacific-art-collection-helena-rubinstein, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.

17 SOTHEBY’S, 2019. « Pacific Art from the Collection of Harry A. Franklin », Sotheby’s. https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2019/pacific-art-from-the-collection-of-harry-a-franklin, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.

18 HOURDÉ, C-W., 2012. « Kichizô Inagaki. Dans l’ombre des grands du XXe siècle », Tribal Art Magazine, XVII: 1, n°66, pp. 96-105.

19 CHRISTIE’S, 2020. « Shape(s), l’univers des formes, African and Oceanic arts », Christie’s. https://www.christies.com/en/auction/auction-18913-par/browse-lots, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.

20 DERLON, B., JEUDY-BALLINI, M., 2006. « Collectionneur/collectionné. L’art primitif, le discours de la passion et la traversée imaginaire des frontières », L’Homme, 177-178. DOI : https://doi.org/10.4000/lhomme.21732

21 KAMER, H., 1984. « L’“art nègre” entre la brousse et la salle de ventes », in HAINARD, J., KAEHR, R. (ed). Objets 21 prétextes, objets manipulés. Neuchâtel, Musée d’ethnographie, pp. 84-86. 

Bibliographie :

  • CHRISTIE’S, 2020. « Shape(s), l’univers des formes, African and Oceanic arts », Christie’s. https://www.christies.com/en/auction/auction-18913-par/browse-lots, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.
  • DERLON, B., JEUDY-BALLINI, M., 2006. « Collectionneur/collectionné. L’art primitif, le discours de la passion et la traversée imaginaire des frontières », L’Homme, 177-178. DOI : https://doi.org/10.4000/lhomme.21732.
  • JOUBERT, H., 2019. « La collection de Madame : l’Afrique au cœur », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 32-49.
  • HOURDÉ, C-W., 2012. « Kichizô Inagaki. Dans l’ombre des grands du xxe siècle », Tribal Art Magazine, XVII: 1, n°66, pp. 96-105.
  • KAMER, H., 1984. « L’“art nègre” entre la brousse et la salle de ventes », in HAINARD, J., KAEHR, R. (ed). Objets prétextes, objets manipulés. Neuchâtel, Musée d’ethnographie, pp. 65-88.
  • KLOMAN, S., 2019. « Collectionner “au féminin” », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 170-175.
  • NASH, D., 2019. « Souvenirs de la vente d’Helena Rubinstein en art d’Afrique et d’Océanie », in Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 20-27.
  • SOTHEBY’S, 2019. « Helena Rubinstein’s and Harry A. Franklin’s Shared Passion for African and Oceanic Art », Sotheby’s. https://www.sothebys.com/en/articles/helena-rubinsteins-and-harry-a-franklins-shared-passion-for-african-and-oceanic-art, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.
  • SOTHEBY’S, 2019. « Pacific Art Collection of Esteemed Beverly Hills Gallerist Harry Franklin Set to Make Waves at Sotheby’s », Sotheby’s.
    https://www.sothebys.com/en/articles/harry-franklin-pacific-art-collection-helena-rubinstein, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.
  • SOTHEBY’S, 2019. « Pacific Art from the Collection of Harry A. Franklin », Sotheby’s. https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2019/pacific-art-from-the-collection-of-harry-a-franklin, dernière consultation le mardi 12 janvier 2021.
  • VERLAINE, J., 2019. « Helena Rubinstein : le pouvoir d’une collection d’art », in  Helena Rubinstein, la collection de Madame, catalogue d’exposition. Paris, musée du quai Branly–Jacques Chirac & Skira, pp. 162-169.

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