0 Commentaire

Des îles pas comme les autres : la soupe-plastique de l’océan Pacifique

« Une mer d’îles », voilà comment l’écrivain et anthropologue fidjien-tongien Epeli Hau’ofa décrit l’océan Pacifique, vaste étendue d’eau dont les populations connaissent et utilisent les voies de circulation. Contrairement à une vision d’îles isolées les unes des autres, Hau’ofa au contraire cherche à montrer l’unité des peuples océaniens au sein de l’océan Pacifique. Mais en 1997, l’océanographe américain Charles J.Moore traverse avec stupeur dans le Pacifique Nord1 une île relativement nouvelle, disséminée et qui s’avère aujourd’hui s’étendre sur l’équivalent de 3 fois la France hexagonale. Une île immense, en surface mais aussi au fond de l’eau, constituée principalement de…plastique.
La présence de plastique dans les cours d’eau, mers et océans n’est plus un mystère. Son impact environnemental est rendu visible notamment à travers les photographies souvent poignantes de tortues, la tête coincée dans des emballages en plastique, de mammifères marins échoués sur les plages, pris au piège dans les filets de pêche, ou encore de cadavres d’oiseaux marins dans le ventre desquels on retrouve une multitude d’objets en plastique. Les déchets marins sont définis par le Programme des Nations Unies pour l’environnement comme « tout matériau solide persistant, fabriqué ou transformé, rejeté, éliminé ou abandonné dans l’environnement marin et côtier et dont la dispersion et la concentration en milieu marin est à présent reconnue internationalement comme un problème ».2 Cependant, la prise de conscience n’appelle pas forcément à l’action, surtout sur un territoire comme l’océan, dont les courants et l’absence de frontières empêche souvent de définir des responsables et des décisionnaires. De plus, la nature de cette « soupe plastique » – terme plus illustratif que celui de « continent » pour représenter une étendue de résidus en surface comme en profondeur, éparse, mobile, et habitée d’espèces variées – rend quasi impossible le nettoyage de ces déchets sans mettre en péril un écosystème. Alors, que fait-on ?

Albatros retrouvé mort sur une plage des îles Midway (océan Pacifique nord), l’estomac rempli de plastiques. Chris Jordan, Septembre 2009 © Chris Jordan. CC BY 2.0

La source du problème ne se trouve pas dans l’océan lui-même. Elle peut même souvent se trouver à des milliers de kilomètres de ce dernier. Entre 4 et 12 millions de tonnes de déchets plastiques3 sont jetées dans les océans et les terres chaque année. 80% se retrouvent dans les Océans à cause d’une mauvaise gestion des déchets terrestres : conteneurs trop pleins, décharges « sauvages » à ciel ouvert dans des pays qui ne possèdent pas d’infrastructures de recyclage. Les 20% restants sont dus à l’activité en mer, notamment les filets de pêche perdus ou abandonnés4, ou les microplastiques tombés de cargos.

Le plastique naît au XIXème siècle en Occident avec la société industrielle. Sans rentrer dans le détail sur sa composition, en 1933 est créé le polyéthylène, plastique le plus consommé aujourd’hui. Il permet par exemple de fabriquer des sacs et bouteilles. Dès 1945, le plastique est fabriqué à partir de pétrole.5 Ces matières, nous les utilisons au quotidien et beaucoup ont vocation à un unique usage, comme contenant. Il suffit de voir proportionnellement la quantité de plastique et celle de nourriture ou autre denrée rapportées chez-soi lorsqu’on fait nos courses en supermarché pour prendre conscience du problème.

Pollution marine, European Union ©AP Images.European Union-EP

L’océan Pacifique comporte deux gyres ou « soupes plastiques », l’un au nord, l’autre au sud, mais on en retrouve aussi dans l’océan Atlantique, dans l’océan Indien et dans la mer Méditerranée. Dans ces tourbillons créés par les courants s’accumulent des déchets plastiques qui se divisent en toutes petites particules avec l’action des ultraviolets, de la force des courants et du sel. On pourrait retrouver aujourd’hui dans ces gyres environ 6kg de matière plastique pour seulement 1kg de plancton !6 Situé à la base de la chaîne alimentaire, le plancton est mangé par des petits animaux, eux-mêmes mangés par des poissons carnivores, ces derniers parfois mangés par l’homme. En tant que membres de la chaîne alimentaire, nous ne faisons pas exception à l’ingestion de Polluants Organiques Persistants (POP), qui sont produits notamment via la combustion de matières plastiques ou encore que l’on trouve dans les pesticides. En effet, le plastique une fois dans l’eau attire ces polluants et les concentre. Par effet de bioaccumulation et par leur résistance, la concentration de POP se multiplie et leur quantité augmente tout au long de la chaîne alimentaire. Problématique supplémentaire, par leur persistance, ces derniers peuvent se transmettre de la femme au fœtus et altérer son développement.7

On pourrait croire en lisant ceci que l’impact de ces microplastiques sur notre santé n’est plus à prouver. Pourtant, il y a quelques semaines, en juin 2023, une quinzaine de députés français ont fait tester une mèche de leurs cheveux aux polluants éternels8, notamment contenus dans les produits plastiques, afin d’alerter sur la toxicité de ces derniers.
À l’instar de cet exemple, Emily Penn, navigatrice, soupçonnant d’avoir été exposée à des POP s’est soumise à un test pour 35 d’entre eux, interdits du fait de leur toxicité par l’Organisation des Nations Unies. 29 ont été retrouvés dans son sang. Suite à ces résultats alarmants, en 2014, elle cofonde avec la biologiste Lucy Gilliam, l’organisation à but non lucratif eXXpedition.9 L’objectif est de mener des expéditions de science participative, notamment lors d’un tour du monde divisé en 30 tronçons (ou legs en anglais). L’équipage est uniquement féminin, constitué de membres de tous âges, de toutes nationalités, engagées à aller observer et alerter sur la présence du plastique et son impact sur l’environnement et les écosystèmes marins.

« En appliquant un même protocole de collecte et d’étude aux relevés réalisés sur les 30 étapes du tour du monde, eXXpedition a comme objectif de déterminer et comparer la quantité de plastique dans les océans, le type de polymères présents et la façon dont les courants affectent leur circulation ».10

Carte du trajet initial autour du monde d’eXXpédition entre octobre 2019 et septembre 2020. Il fut suspendu à cause de l’épidémie de covid-19, en avril 2020. © EXXpedition

Trajet effectué par la leg 8 de l’expédition, entre mars et avril 2020, de Rapa Nui (île de Pâques) à Tahiti. © EXXpédition

En mars 2020, à la 8e « leg », l’expédition traverse une partie du gyre du Pacifique Sud. Cette étape de l’expédition est narrée par l’anthropologue Géraldine Le Roux, membre de l’équipage11 dans Sea Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique.12 Cet ouvrage, richement illustré de photographies du voyage, se lit un peu à la manière d‘un carnet de bord, fort en aventures humaines et riche d’informations scientifiques et anthropologiques. Avec un vocabulaire clair et à la portée de tous, l’autrice nous présente les problématiques liées à la pollution plastique, décrit et explique chaque étape de collecte, de relevé scientifique. Ces données sont ponctuées de chapitres où elle rapporte les récits, propos et initiatives des populations du Pacifique face à cet enjeu. On se sentirait presque faire partie de l’équipage, avec son excitation au départ, sa désolation face aux constats environnementaux, ou encore sa perception d’une pandémie mondiale de la covid-19 depuis un voilier en plein océan. Pour Géraldine Le Roux, la pratique de la science participative ou citoyenne est un moyen d’associer des personnes de tous horizons et des scientifiques afin de récolter puis traiter des données, mais surtout afin de les diffuser et de sensibiliser chacun à travers des récits et des exemples concrets du combat mené. Comme pour beaucoup d’experts, le mot d’ordre d’eXXpedition face à un tel désastre environnemental est de « fermer le robinet ».

Tri des échantillons de plastique récoltés pendant la leg 8 d’eXXpédition. © Rachel Lucas / EXXpeddition

« Lorsque vous avez une inondation chez vous, vous allez d’abord fermer le robinet, puis vous épongez. La logique est la même pour le plastique : maintenant que l’on sait les dégâts qu’il cause, il faut réduire autant que possible sa production ».13

Cette injonction à réduire la production plastique n’est pas une évidence dans sa mise en pratique. Il existe de réelles inégalités face à la pollution plastique. Certains pays ne disposent pas d’infrastructures nécessaires pour traiter la masse de plastiques sur leur territoire. C’est le cas de la majorité des îles du Pacifique. Avec l’importation progressive d’un mode de consommation occidental, les îles sont confrontées à une gestion de plus en plus urgente de ces déchets. Sur certaines, comme Rapa Nui ou Hawai’i, le tourisme frénétique n’arrange en rien la situation car il renforce l’arrivée de produits de consommation dans des emballages en tous genre, laissés ensuite sur place. Alors que les îles du Pacifique sont envahies par les déchets en provenance des océans, cette quantité alarmante ne correspond pas à la consommation réelle de ses habitants. La région ne contribue qu’à 1,3% de la pollution plastique globale et ne produit pas de polymères plastiques.14 Les débris plastiques présents sur les côtes arrivent par la mer et s’entassent sur les plages, venant parfois surpasser la quantité d’algues et d’organismes vivants. D’ailleurs, globalement, les pays à haut revenu produisent 47% du plastique, les pays émergents 35% et les pays à bas revenu seulement 17%.15

Les acteurs impliqués dans la pollution plastique de l’océan Pacifique se trouvent donc bien à l’échelle internationale. La difficulté se pose alors de réussir à faire dialoguer cette multiplicité d’acteurs, avec des volontés et intérêts potentiellement contradictoires. « Enjeux économiques, avec l’expansion des firmes multinationales – en particulier extractives –, la pêche industrielle et les questions de développement des pays insulaires ; enjeux environnementaux de protection de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique ; enjeux politiques et de souveraineté, avec la compétition géopolitique entre impérialismes variés et l’affirmation maritime des pays insulaires ».16 En 1982, la convention de Montego Bay sur le droit de la mer crée les Zones économiques exclusives (ZEE) dont les ressources sont gérées par les États côtiers, mais où la circulation reste libre. En dehors de ces zones, les espaces maritimes n’entrent dans aucune juridiction nationale ; c’est ce qu’on appelle la haute mer. Représentant 60% de la surface de la planète, elle est source de conflits d’intérêts, entre accaparement et mise en commun de certains espaces et de leurs ressources, donnant souvent la priorité aux enjeux économiques. Ces conflits se sont illustrés récemment lors de la semaine de négociations pour un traité international mettant fin à la pollution plastique, qui s’est tenue à l’ONU entre avril et juin 2023. Suite à plusieurs journées de discussion entre des représentants de 175 pays, le consensus concernant la production de plastique est difficile. Les intérêts de certains pays dans l’industrie pétrolière retardent ou diminuent les ambitions initiales de ce sommet. La Chine à elle-seule représente 32% du bilan mondial de la production plastique.17 En dehors de ces États, les industries et firmes jouent un rôle dans ce barrage à des actions concrètes. Coca-Cola, qui en 2021 était classé par l’ONG Break Free From Plastic en tête des plus gros générateurs de déchets plastiques dans l’environnement,18 arrêtait la même année la distribution de bouteilles en verre dans les îles Samoa en Polynésie pour des raisons économiques, pour les remplacer par des bouteilles en plastique.19 Ils ne sont qu’un exemple parmi d’autres de firmes ayant un rôle majeur dans la production plastique, avec le pouvoir de décider, au-delà des réglementations nationales, laissant des pays aux moyens faibles ou inexistants la charge de gérer une masse grandissante de déchets dans ce qui pourrait être considéré comme une forme de « waste colonialism » ou colonisation par les déchets.20

Pollution de bouteilles en plastique de marque Coca Cola. © Thomas Castelazo

Les îles du Pacifique se retrouvent envahies de déchets qui ne sont pas les leurs, ou bien qui ne sont pas souhaités. En 2019 par exemple, les îles Samoa décidaient d’organiser des Jeux du Pacifique sans plastique et cherchaient des solutions pour réduire au maximum sa présence et son usage unique lors de l’évènement. Des alternatives préexistent dans de nombreux territoires du Pacifique pour pallier au sac plastique : le bilum21 au Vanuatu et en Nouvelle-Guinée, ou encore les paniers tressés, dans les îles Samoa.
Depuis 2010, l’organisation à but non lucratif maorie Para Kora s’organise pour promouvoir la pratique du zéro déchet, travaillant avec 450 communautés et organisations maories. À travers un programme d’éducation appelé Oranga Taiao, elle s’adapte aux problématiques de chaque communauté à travers l’utilisation de principes et concepts Maoris.22 La mise en place d’Aires Marines Protégées (AMP) peut également représenter une solution pour la préservation des écosystèmes. À Rapa Nui, le parc marin de Motu Morito Hiva permet la protection de la diversité marine, mais donne également la possibilité aux populations de l’île d’accéder à et de gérer les ressources. En privilégiant la pêche traditionnelle et locale, les emplois locaux sont préservés et une réduction des gigantesques filets de pêche industriels échoués sur les plages ou perdus en pleine mer est observée.23

La prise en compte et la mise en œuvre de formes traditionnelles de gestion des ressources peut également apporter des solutions. En Polynésie française par exemple, le rahui consiste à désigner un lieu temporairement sacré et à en restreindre l’accès: il devient tapu, c’est à dire sacré, défendu. Autrefois utilisé par les polynésiens pour préserver et permettre la reproduction des espèces marines, il permet aujourd’hui de maîtriser ponctuellement la pêche et de participer à la conservation de l’environnement. Au-delà de la question environnementale, il « met en jeu une communauté dont font partie intégrante les dieux et les ancêtres comme les générations futures ».24 Pour les populations du Pacifique, l’océan constitue une multitude de chemins reliant les peuples entre eux, souvent créés par les premiers dieux, et constitutifs d’un territoire auquel les populations elles-mêmes appartiennent. D’une certaine manière, cet océan possède une capacité d’action et une identité semblables à tout être humain et n’est pas un simple réservoir où puiser des ressources naturelles. Les différentes communautés se considèrent comme responsables, dans le sens où elles sont en charge de la conservation de cette nature. Les savoirs vernaculaires liés à cette préservation de la nature sont de plus en plus mis en avant, comme l’anthropologue Barbara Glowczewski le souligne concernant le savoir des populations aborigènes sur la gestion des incendies en Australie.25 En ce qui concerne l’océan, les savoirs et traditions des populations du Pacifique orientés vers une durabilité de l’environnement existent déjà et sont opérationnels depuis des générations. Mais ils sont souvent invisibilisés par des cadres légaux propres à l’Occident, instaurés avec l’arrivée des colons dans la région. Il est nécessaire de croiser vocabulaire et principes scientifiques aux conceptions et usages vernaculaires dans le rapport à et la préservation de la nature.

Reprenons à ce titre les propos et propositions d’Epeli Hau’ofa, mentionnés en introduction de cet article. Lorsqu’il aborde la souveraineté des populations du Pacifique, il ne s’agit pas d’une question d’appropriation d’un espace maritime ou de contrôle sur ses ressources. « Contrairement à une souveraineté délimitée par des frontières étatiques établies par des régimes juridiques occidentaux ou la descendance généalogique de peuples autochtones particuliers et de leurs communautés, le nouveau paradigme de Hau’ofa d’une souveraineté supplémentaire et alternative est fondamentalement relationnel et océanien. « L’Océanie fait référence à un monde de personnes connectées les unes aux autres » ».26 Pour Epeli Hau’ofa, le rôle principal de tous les habitants du Pacifique, peu importe leurs origines, serait d’en être les gardiens et d’en assurer la protection. Il invite à considérer l’océan et plus généralement la nature comme acteur, non pas uniquement comme sujet mais comme partenaire. Pour certains, doter cet océan de droits et d’une personnalité juridique – comme ce fut le cas de Te Awa Tupuna (le fleuve Whanganui) en 2017 à Aotearoa 27 – permettrait de prendre conscience de sa nécessaire protection, et de l’impact des déchets plastiques sur sa biodiversité.

Margaux Chataigner

Image à la une : Filets de pêche fantômes, filets de pêche et bouteilles en plastique flottant sur la mer. © FRANCO BANFI / BIOSPHOTO / BIOSPHOTO VIA AFP in https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/plastiques-biosources-et-biodegradables-pas-si-ecologiques-que-ca_171443, dernière consultation le 03 juillet 2023.

1  TERRACOL, M., 2022. « Continent de plastique : qu’est-ce que le vortex de déchets du Pacifique nord ? » in GEO, https://www.geo.fr/environnement/definition-vortex-ou-tourbillon-de-dechets-du-pacifique-nord-great-pacific-garbage-patch-124624, dernière consultation le 03 juillet 2023.

2  LE ROUX, G., 2022. L’art des ghostnets : approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes. Paris, Musée national d’Histoire naturelle, p. 30.

3  Ibid., p. 29.

4 Pour plus d’informations concernant les filets de pêche abandonnés ou perdus, dits « filets fantômes », vous pouvez consulter l’article suivant : SPIGOLON, E., 7 juin 2018. « L’art aborigène contre les filets fantômes : interview de Stéphane Jacob sur les sculptures Ghostnets », in CASOAR, disponible ici. Pour aller plus loin sur les réponses des artistes du Pacifique face aux dérèglement climatiques, dont la pollution des océans, nous vous conseillons l’article suivant : NYSSEN, G., 29 juillet 2020. « Bouleversements environnementaux et changement climatique dans les arts contemporains océaniens », in CASOAR, disponible ici.

5 ARTE., 2020. « La planète malade du plastique » in Le Dessous des Cartes, émission du 22/08/2020, 13 minutes. https://www.arte.tv/fr/videos/091146-011-A/le-dessous-des-cartes/, dernière consultation le 03 juillet 2023. Pour en apprendre plus à ce sujet, voir MONSAINGEON, B., 2017. Homo Detritus. Paris: éditions du Seuil, notamment le chapitre n°3, «Un monde plastique ou la fabrique d’une éternité ‘prête-à-jeter’».

6 LE ROUX, G., 2021. Sea Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique. Bouzigues, Indigène éditions, p. 31.

7  Ibid., p. 58.

8 Il s’agit de composés chimiques ultratoxiques et ultra persistants. Pour plus d’informations :  MANDARD, S., HOREL, S., juin 2023. « Les ‘polluants éternels’ sont partout, même dans les cheveux des députés », in Le Monde,  https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/28/pfas-les-polluants-eternels-sont-partout-meme-dans-les-cheveux-des-deputes_6179525_3244.html, dernière consultation le 03 juillet 2023.

9 Le double « X » majuscule du mot souligne le caractère féminin du projet, à travers la représentation de chromosomes.

10 LE ROUX, G., 2021. Sea Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique. Bouzigues, Indigène éditions, p. 32.

11 Géraldine Le Roux est maîtresse de conférences et codirectrice du département d’ethnologie de l’Université de Bretagne occidentale. Elle s’intéresse notamment à l’art des Ghostnets, pratique artistique que l’on retrouve notamment dans le Pacifique, qui consiste à recycler les filets de pêche en sculptures ou objets artistiques.

12 Cet ouvrage constitue la base du présent article. C’est une mine d’informations et un récit drôle et touchant que je ne peux que vous conseiller de lire, peu importe votre connaissance initiale du sujet !

13 LE ROUX, G., 2021. Sea Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique. Bouzigues, Indigène éditions, p. 52.

14 FULLER, S., NGATA, T., BORRELLE, S., FARRELLY, T., 2022. “Plastic pollution as waste colonialism in Te Moananui” in Journal of Political Ecology, n° 29(1), p. 542.

15 ARTE., 2020. « La planète malade du plastique » in Le Dessous des Cartes, émission du 22/08/2020, 13 minutes. https://www.arte.tv/fr/videos/091146-011-A/le-dessous-des-cartes/, dernière consultation le 03 juillet 2023.

16 LE MEUR, P-Y., BAMBRIDGE, T., DEGREMONT, M., RODARY, E., 2018. « Les espaces marins du Pacifique entre logiques de commun et d’accaparement » in Revue Internationale des Etudes du Développement, Paris, éditions de la Sorbonne, n° 234, p. 11.

17 HAZIZA, E., juin 2023. « Pollution plastique : le sommet mondial à Paris, une étape cruciale vers un traité international » in Un degré de conscience, émission diffusée sur Franceinfo, https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-degre-de-conscience/pollution-plastique-le-sommet-mondial-a-paris-une-etape-cruciale-vers-un-traite-international_5837240.html, dernière consultation le 03 juillet 2023.

18 Ces données s’appuient sur les résultats de collectes de déchets plastiques par des bénévoles à travers le monde. MANDARD, S., 2021. « Coca-Cola, champion du monde de la pollution plastique » in Le Monde, https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/25/coca-cola-champion-du-monde-de-la-pollution-plastique_6099763_3244.html, dernière consultation le 03 juillet 2023.

19 ARTE., 2021. « Coca-cola, leader pollueur », in Les infos clés, posté le 02/08/2022, 3 minutes. https://www.facebook.com/watch/?v=3231496720422330

20 FULLER, S., NGATA, T., BORRELLE, S., FARRELLY, T., 2022. “Plastic pollution as waste colonialism in Te Moananui” in Journal of Political Ecology, n° 29(1), p. 548.

21 Les bilum sont créés à partir de fibres végétales. Pour plus d’informations à ce sujet voir : MARTIN, M., 10 novembre 2021. « Les Bilum de Nouvelle-Guinée : sacs en ficelle et énergie créatrice féminine », in CASOAR, disponible ici.

22 FULLER, S., NGATA, T., BORRELLE, S., FARRELLY, T., 2022. “Plastic pollution as waste colonialism in Te Moananui” in Journal of Political Ecology, n° 29(1), p. 552.

23 LE ROUX, G., 2021. Sea Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique. Bouzigues, Indigène éditions, p. 22.

24 LE MEUR, P-Y., BAMBRIDGE, T., DEGREMONT, M., RODARY, E., 2018. « Les espaces marins du Pacifique entre logiques de commun et d’accaparement » in Revue Internationale des Etudes du Développement, Paris, éditions de la Sorbonne, n° 234, p. 15.

25 GLOWCZEWSKI, B., 2020. « Réimaginer la terre avec les peuples autochtones », in BELLIER, I., HAYES, J., (eds.), A propos des échelles de gouvernance et droits des peuples autochtones, revue en ligne Terrestres, n° 12. https://www.terrestres.org/2020/03/10/reimaginer-la-terre-avec-les-peuples-autochtones/, dernière consultation le 03 juillet 2023.

26 Notre traduction, “Unlike a sovereignty delimited by state borders established through western legal regimes or the genealogical descent of particular Indigenous peoples and their communities, Hau‘ofa’s new paradigm of a supplemental and alternative sovereignty is fundamentally relational and Oceanian. ‘Oceania refers to a world of people connected to each other’.”  BAMBRIDGE, T., ARCY (d’), P., MAWYER, A., 2021. “Oceanian Sovereignty : rethinking conservation in a sea of islands” in Pacific conservation Biology, n° 27, p. 348.

27 PATTÉE, E., mars 2017. « Enquête. Nouvelle-Zélande : les droits et devoirs du fleuve Whanganui », in Libération,  https://www.liberation.fr/debats/2017/03/28/nouvelle-zelande-les-droits-et-devoirs-du-fleuve-whanganui_1558950/, dernière consultation le 03 juillet 2023.

Bibliographie :

Écrire un commentaire


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.