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La sculpture de Mangareva : entre vestiges ethnographiques et témoins de la missionnarisation

      Cette semaine, à la loupe du CASOAR, la sculpture d’un archipel entre Tahiti au nord-ouest, les îles Marquises au nord-est, Rapa Nui à l’est et Pitcairn au sud-est, les îles Gambier et son île principale Mangareva. Issues de cette dernière, sont conservées huit figures anthropomorphes (une représentant Tu, six Rongo et une Rao), deux bâtons fourchus appelés eketea et deux supports d’offrandes. En observant ces objets, une chose frappe et déjoue tous les stéréotypes occidentaux : un traitement perçu comme stylisé sur la sculpture de Rao ne signifie pas une incapacité de traiter la figure humaine dans une approche décrite comme plus naturaliste dans le modelé de la chair. La sculpture de Mangareva parvient même à mêler ces deux approches comme sur l’eketea du musée missionnaire ethnologique du Vatican possédant une fourche au sommet reposant sur une base traitée comme un corps humain. Si ce corpus fait la joie des amateurs d’art, il possède avant tout une valeur inestimable pour les populations de l’archipel puisqu’il représente les seules vestiges d’une culture fortement touchée par la missionnarisation. Toutes les autres sculptures sont en effet détruites lors de grands autodafés en 1835.1 Tentons de comprendre ce que peuvent signifier de telles sculptures dans leur contexte local pré-contact mais aussi de comprendre le destin de ces objets.

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Carte de l’archipel des îles Gambier. © CASOAR

(S)cul(p)ture : les sculptures de Mangareva en contexte pré-contact

      Ces sculptures nous permettent d’appréhender de manière plus globale la culture mangarévienne. L’archipel est constitué de plusieurs chefferies contrôlées par un roi, akariki. Comme ailleurs en Polynésie, cette royauté repose sur le principe du mana défini comme « une efficacité d’origine divine, une capacité à provoquer des effets qui dépasse la capacité à agir normale des hommes ».2 Ce mana permet de comprendre l’importance de la généalogie capable de justifier la présence et le statut du roi. Celui-ci occupe une place prépondérante dans l’organisation socio-politico-religieuse de l’archipel. Sa figure est liée à différents cultes dont notamment celui du dieu Tu. Cette divinité est liée à l’arbre à pain et à ses fruits. Son culte s’organise principalement autour de la cérémonie uai-kai se déroulant sur le marae3 principal Te Kehika au moment de la formation des fruits de l’arbre à pain.4 Une représentation du dieu est conservé au musée missionnaire ethnologique du Vatican. Petit détail : quatre jambes ! Mais pourquoi donc ? Il s’agirait là d’une référence à l’histoire selon laquelle la mère du dieu, Haumea, alors enceinte, désire manger de la chair humaine. Un homme est alors sacrifié et son offrande donné à la divinité est appelée vavau rua, deux jambes.5

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Fig. 3 Figure de Tu, Mangareva, musée missionnaire ethnologique du Vatican © Peltier, 2009, p. 23

      Les sculptures de Mangareva sont toutes liées au déroulement de cultes dans différents marae sur l’île. Mais à quoi servent ces sculptures lors des cérémonie ?

         Celles-ci sont à comprendre dans un processus d’enchantement permettant de faire descendre la divinité sur terre. Les qualités esthétiques et physiques répondent à cette fonction. Ainsi, les figures anthropomorphes reposent toutes sur le même modèle : une figure debout, genoux pliés, mains ramenés vers le ventre. Cette position n’est pas anodine, c’est celle des danseurs lors des cérémonies.6 Tous les corps présentent un certain embonpoint. Ce ventre tout dodu, c’est celui des ‘akarau, adolescents engraissés avant les cérémonies importantes. D’une grande importance, ils sont acclamés au moment de leur arrivée sur le marae.7

Left: Figure de Rongo, Mangareva, Metropolitan Museum, New York © Metropolitan Museum.
Droite : Figure de Rongo, Mangareva, British Museum, Londres © British Museum.

      Une figure anthropomorphe semble faire bande à part, c’est celle du dieu Rao (exposée au Pavillon des Sessions, au musée du Louvre). Elle présente un traitement des volumes plus graphique. Comment expliquer cela ? Peut-être par sa datation. Le bois est en effet daté entre le début du IXème siècle et le début du XIème siècle.8Peut-être un des plus anciens objets de Polynésie que l’on connaisse donc ! Un autre regard sur cette sculpture permet de remarquer le traitement des membres supérieurs en deux petits ailerons évoquant des balanciers de pirogue.9 Pirogue qui joue un rôle fondamental dans le peuplement de la Polynésie. Cette lecture des bras comme balanciers est d’autant plus intéressante quand on sait que les premiers habitants de l’archipel seraient arrivés à cette période.10Cependant, la vieillesse du bois ne veut pas nécessairement dire que l’objet n’a pas été réalisé à la même période que les autres figures. Le mystère de ces formes graphiques reste donc entier.

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Figure de Rao, Mangareva, (exposée au pavillon des Sessions, musée du Louvre), musée du quai Branly-Jacques Chirac © Musée du quai Branly-Jacques Chirac

       Autres objets surprenants du corpus mangarévien, ces bâtons fourchus appelés eketea. Lorsqu’ils sont en fonction, ils sont recouverts de bandelettes de toga, terme mangarévien pour tapa. À Mangareva, il existe dix eketea qui sont remis à dix prêtres, vêtus d’une feuille de bananier.11 Ceux-ci les mettent alors en mouvement ce qui a pour effet de prendre à parti les dieux pour les invoquer.12 La mise en mouvement des eketea s’accompagne en effet, d’invocations, de prières destinées au dieu Tu puis aux autres dieux. Ces éléments tirent également leur efficacité de la cohésion du féminin et du masculin. Ce dernier est évoqué par par la forme fourchue de l’objet. C’est une référence directe au bâton (rou) permettant de collecter les fruits de l’arbre à pain, travail exclusivement masculin. La partie féminine serait quant à elle évoquée par les formes ovales, évocations des feuilles de ti et de bananier. Celles-ci évoquent le travail féminin de préparation des fruits, placés dans ces feuilles avant d’être disposés dans de grandes fosses pour fermentation.13

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Bâton fourchu eketea, Mangareva, musée missionnaire ethnologique du Vatican © Photographie : A Tuesday Night Memo

       Dernière catégorie d’objets de notre corpus : des présentoirs à offrandes appelés ‘ata ‘atakito. Ces objets sont décrits en usage par le missionnaire Beechey. Présent à l’intérieur des maisons divines familiales, une figure est presentée sur une plateforme entourée de part et d’autre par ces supports d’offrande se terminant par des bras et des mains. Ces mains servent de crochets pour suspendre des noix de coco sculptées ou des éléments de bambou.14 La partie supérieure composée des mains est nommé akarimarima (sculpter, fabriquer). Ces bras seraient probablement un moyen de perpétuer l’acte physique d’offrande.15 Ces mains allongées sont à la lumière de celles collectées à Rapa Nui (Île de Pâques) le signe de personnes nobles.

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Support à offrandes, Mangareva, musée du quai Branly-Jacques Chirac © Musée du quai Branly-Jacques Chirac

Du marae au musée : destin d’un archipel et de ses sculptures

       La découverte de l’archipel Gambier par les Occidentaux prend part dans un contexte général d’exploration du Pacifique principalement au XVIIIème siècle. Les premiers contacts avec l’archipel ont lieu en 1796 avec le capitaine James Wilson alors en voyage dans le Pacifique afin d’établir des missions protestantes.16 Face à l’hostilité des insulaires, l’équipage renonce à visiter l’île. L’archipel est nommé Gambier en hommage à l’amiral anglais, organisateur de l’expédition, l’amiral James Gambier. Quelques décennies plus tard, c’est le Blossom commandé par le capitaine Frederick William Beechey qui visite l’archipel en 1825. Cette rencontre est marquée par la mort de plusieurs insulaires notamment au moment où le lieutenant Wainwright se croit attaqué en embuscade.17 Après Beechey, le commerçant belge Jacques-Antoine Moerenhout se rend dans l’archipel à deux reprises, en 1829 puis en 1834.18

      En parallèle, suite à la constitution de l’Institut missionnaire de l’adoration des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie par l’abbé Coudrin en 1805, la missionnarisation catholique du Pacifique est confiée au père Rouchouze. Ce dernier envoie en 1834 quatre pères missionnaires dans le Pacifique depuis Valparaiso (Chili). C’est également lui qui propose de commencer l’oeuvre missionnaire par l’archipel Gambier.19 Trois des pères picpusiens sont alors en chemin pour l’archipel. Arrivés en 1834, la conversion de la population est extrêmement rapide puisqu’un an après l’arrivée des missionnaires, le roi Maputeoa est baptisé.20

    Cette conversion très rapide peut être expliquée par plusieurs phénomènes. Le premier est que les missionnaires ont eu très vite un ascendant sur les insulaires. La confiance et le respect de la population est obtenu notamment grâce à la guérison des maladies importées par les Occidentaux. Le roi lui-même se fait soigner et guérir par le père Liausu.21 Le baptême de Maputeoa est également un moyen pour lui de renforcer son autorité alors disputée.22

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Vue de l’île Mangareva, Rikitea, 2009 © Photographie : Philippe Peltier

 C’est dans ce contexte particulier que la collecte des sculptures et les différents autodafés se produisent. La première collecte attestée est celle réalisée par le capitaine Henry qui, à la demande de Moerenhout, lui rapporte une figure de divinité.23 À cette occasion, il rapporte également une figure pour la London Missionary Society qui correspond à l’effigie divine exposée aujourd’hui au British Museum.24 Quant à celles présentées au musée de la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie et du musée missionnaire ethnologique, elles proviennent toutes d’une même collecte, la plus importante, celle réalisée par les missionnaires et notamment le Père Caret. Cette collecte a été réalisée lors du dernier bûcher d’une longue succession de destruction des idoles lors de grands autodafés en 1835. Mangareva est la dernière île à procéder à la destruction de ses sculptures. Cela explique mieux pourquoi ce sont exclusivement les sculptures de Mangareva qui sont aujourd’hui conservées. La collection constituée par les missionnaires est envoyée à la maison mère de la congrégation de Picpus à Braine-le-Comte. Une caisse de onze objets numérotés accompagnés d’une liste permettant de les identifier.25 Les objets sont marqués de chiffres et parfois d’indications directement apposé sur la sculpture. Leur envoi en Europe permettait montrer le triomphe de la religion chrétienne. Ecrire directement sur la sculpture est un moyen « de les déposséder de leur pouvoir et de les faire passer sous le contrôle des missionnaires ».26

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Figure Rongo, Mangareva, musée de Cahors Henri-Martin © Musée de Cahors Henri-Martin

Autre chapitre clé de l’histoire de ces sculptures, c’est celui de leur exposition au XXème siècle. Dans le contexte des grandes expositions universelles et coloniales, l’Eglise organise en 1925 une Exposition missionnaire. Elle prend place au début du règne du Pape Pie XI (1922-1939), connu pour ses velléités missionnaires organisant une politique missionnaire autour de méthodes décrites comme plus scientifiques.27 Cette expansion de l’Eglise doit se faire au profit également de l’affirmation du centre religieux que représente le Vatican. L’Exposition missionnaire de 1925 s’inscrit dans cette démarche de centralisation du pouvoir qui est souligné dans le discours du Pape Pie XI du 29 avril 1925 : « Rassembler et exposer en cette cité, capitale du monde, tout ce qui est propre à mettre en lumière la nature et l’action des missions catholiques, les lieux où elles opèrent, en un mot, tout ce qui s’y apparente ».28

Mangareva, expo Paris, Salle sculpture, Poteau

Vue de l’exposition Mangareva : panthéon de Polynésie au musée du quai Branly-Jacques Chirac en 2009 © Photographie : Philippe Peltier

     Sous la direction scientifique du Père Schmidt, l’Exposition est inaugurée le 21 décembre 1924, présidée par Pie XI.29 L’Exposition s’organise autour de deux parties principales, les pavillons construits dans la cour de la Pigna et ceux construits dans le jardin du Vatican (c’est dans cette seconde partie que seront exposées les « idoles » de Mangareva) ainsi que de deux annexes. L’objectif de cette exposition est également de montrer la valeur scientifique des missions. Il est demandé à toutes les missions d’envoyer leurs « idoles », leurs objets mais aussi de transmettre les écrits relatant la géographie, l’histoire et l’étude des « races » des populations exposées.30 Ce matériel scientifique est à mettre en lien avec le courant évolutionniste qui prédomine les sciences de cette époque. De cette Exposition, naît le musée missionnaire ethnologique du Vatican. Poursuivant les objectifs de l’Exposition, le musée permet ainsi à tous d’y voir la grande expansion de l’Eglise grâce aux différentes missions.

Mangareva. Danse. Début de la danse 2. Exposition Tahiti, 2009

Danse effectuée par une délégation de Mangareva lors du vernissage de l’exposition Mangareva : Panthéon de Polynésie au musée de Tahiti et des Îles, 2009 © Philippe Peltier

        Et maintenant ? À l’aube du XXIème siècle, Mangareva connaît un regain d’intérêt avec la découverte d’une sculpture de Rongo dans les réserves du musée de Cahors. Cet intérêt se poursuit avec l’exposition Mangareva : Panthéon de Polynésie en 2009 au musée du quai Branly – Jacques Chirac. L’exposition parvient à regrouper la grande majorité des sculptures connues. La même exposition est ensuite présentée au musée de Tahiti et des Îles. C’est le retour des sculptures en terre polynésienne, accompagnées par les chants et danses d’une délégation de Mangareva. Ces sculptures ont permis de mettre en relation toute la communauté mangarévienne autour d’elles. C’est là que se trouve la véritable puissance, le mana de ces sculptures qui, bien qu’anciennes de près de deux siècles, continuent de réunir et de fasciner.

Enzo Hamel

Image à la une : Exposition Mangareva : Panthéon de Polynésie au musée de Tahiti et des îles. © Photographie : Laurent Paillier.

1 PELTIER P., 2009. Mangareva, Panthéon de Polynésie. Paris, musée du quai Branly, p. 13.

2 HOOPER S., 2008. Polynésie : Arts et Divinités (1760-1860). Paris, musée du quai Branly, p. 37.

3 Espace cérémoniel que l’on retrouve aux Gambier mais plus largement en Polynésie.

4 LAVAL H., 1938. Mangareva. L’Histoire ancienne d’un peuple polynésien. Braine-leComte, Maison des Pères des Sacrés-Cœurs, p. 321.

5 WAITE, D., 1993. « Three Images from Mangareva : A Reappraisal ». In DARK, P., (ed.), Artistic Heritage in a changing Pacific. Honolulu, University of Hawaii Press, p. 109-110.

6 TEILHET J., 1973. Dimensions of Polynesia. San Diego, Fine Arts Gallery, p. 127.

7 LAVAL H., 1938. Mangareva. L’Histoire ancienne d’un peuple polynésien. Braine-leComte, Maison des Pères des Sacrés-Cœurs, p. 322.

8 ORLIAC, C., 2002. « Le Dieu Rao de Mangareva et le Curcuma longa ». Journal de la Société des Océanistes, 114-115, p. 204.

9 PELTIER P., 2009. Mangareva, Panthéon de Polynésie. Paris, musée du quai Branly, p. 36.

10 KIRCH P. V. et CONTE, E., 2009. « Combler une lacune dans la préhistoire de la Polynésie orientale : nouvelles données sur l’archipel des Gambier (Mangareva) ». Journal de la Société des Océanistes, 128, p. 113.

11 LAVAL H., 1938. Mangareva. L’Histoire ancienne d’un peuple polynésien. Braine-leComte, Maison des Pères des Sacrés-Cœurs, p. 335.

12 WAITE, D., 1993. « Three Images from Mangareva : A Reappraisal ». In DARK, P., (ed.), Artistic Heritage in a changing Pacific. Honolulu, University of Hawaii Press, p. 111.

13 WAITE, D., 1993. « Three Images from Mangareva : A Reappraisal ». In DARK, P., (ed.), Artistic Heritage in a changing Pacific. Honolulu, University of Hawaii Press, p. 112.

14 BEECHEY F. W., 1831. Narrative of a Voyage to the Pacific and Beering’s Strait, to Co-operate with the Polar Expeditions : Performed in His Magesty’s Ship Blossom, under the Command of Captain F. W. Beechey, R. N., F. R. S., etc., in the Years 1825,26,27,28. Londres, Henry Colburn and Richard Bentley, p. 168.

15 WAITE, D., 1993. « Three Images from Mangareva : A Reappraisal ». In DARK, P., (ed.), Artistic Heritage in a changing Pacific. Honolulu, University of Hawaii Press, p. 113.

16 Voir l’ouvrage WILSON J., 1997. A Missionary Voyage in the ship Duff & Otaheitean journals. Papeete, Société des études océaniennes Haere Po No Tahiti.

17 COLLECTIF, 2009. Atoga No Mangareva, histoire mangarévienne. Regards croisés sur le Rongo de Cahors. Lavaur, Université Toulouse-Le Mirail, musée de Cahors Henri-Martin, p. 25.

18 Voir le récit de voyage de MOERENHOUT J.-A., 1942 [1835-1837]. Voyage aux îles du Grand Océan. Paris, A. Bertrand.

19 VALLAUX, F., 1994. Mangareva et les Gambier. Tahiti, Ministère de l’Education de la Polynésie française, p. 45-46.

20 COLLECTIF, 2009. Atoga No Mangareva, histoire mangarévienne. Regards croisés sur le Rongo de Cahors. Lavaur, Université Toulouse-Le Mirail, musée de Cahors Henri-Martin, p. 27.

21 VALLAUX, F., 1994. Mangareva et les Gambier. Tahiti, Ministère de l’Education de la Polynésie française, p. 50.

22 CAILLOT E. A. C., 1910. Histoire de la Polynésie Orientale. Paris, Ernest Leroux, p. 421-423.

23 MOERENHOUT J.-A., 1942 [1835-1837]. Voyage aux îles du Grand Océan. Paris, A. Bertrand, p. 98.

24 PELTIER P., 2009. Mangareva, Panthéon de Polynésie. Paris, musée du quai Branly, p. 28.

25 PELTIER P., 2009. Mangareva, Panthéon de Polynésie. Paris, musée du quai Branly, p. 22.

26 HOOPER S., 2008. Polynésie : Arts et Divinités (1760-1860). Paris, musée du quai Branly, p. 66.

27 CAKPO, E., 2013. « L’Exposition missionnaire de 1925. Une affirmation de la puissance de l’Eglise catholique ». Revue des sciences religieuses, 87, n° 1, p. 44.

28 Allocution du pape Pie XI, le 29 avril 1925.

29 SOETENS, C., 1996. « Pie XI et les missions. Influences et circonstances majeures (19221926) ». Publications de l’Ecole française de Rome, vol. 223, n° 1, p. 731.

30 CAKPO, E., 2013. « L’Exposition missionnaire de 1925. Une affirmation de la puissance de l’Eglise catholique ». Revue des sciences religieuses, 87, n° 1, p. 49-50.

Bibliography:

  • BEECHEY F. W., 1831. Narrative of a Voyage to the Pacific and Beering’s Strait, to Co-operate with the Polar Expeditions : Performed in His Magesty’s Ship Blossom, under the Command of Captain F. W. Beechey, R. N., F. R. S., etc., in the Years 1825,26,27,28. Londres, Henry Colburn and Richard Bentley.
  • BUCK P. H. (Te Rangi Hiroa), 1938. Ethnology of Mangareva. Honolulu, The Bishop Museum Press
  • CAILLOT E. A. C., 1910. Histoire de la Polynésie Orientale. Paris, Ernest Leroux.
  • CAKPO, E., 2013. « L’Exposition missionnaire de 1925. Une affirmation de la puissance de l’Eglise catholique ». Revue des sciences religieuses, 87, n° 1, pp. 41-59.
  • COLLECTIF, 2009. Atoga No Mangareva, histoire mangarévienne. Regards croisés sur le Rongo de Cahors. Lavaur, Université Toulouse-Le Mirail, musée de Cahors Henri-Martin.
  • HOOPER S., 2008. Polynésie : Arts et Divinités (1760-1860). Paris, musée du quai Branly.
  • KIRCH P. V. et CONTE, E., 2009. « Combler une lacune dans la préhistoire de la Polynésie orientale : nouvelles données sur l’archipel des Gambier (Mangareva) ». Journal de la Société des Océanistes, 128, pp. 91 – 115.
  • LAVAL H., 1938. Mangareva. L’Histoire ancienne d’un peuple polynésien. Braine-leComte, Maison des Pères des Sacrés-Cœurs.
  • MOERENHOUT J.-A., 1942 [1835-1837]. Voyage aux îles du Grand Océan. Paris, A. Bertrand.
  • ORLIAC, C., 2002. « Le Dieu Rao de Mangareva et le Curcuma longa ». Journal de la Société des Océanistes, 114-115, pp. 201-207.
  • PELTIER P., 2009. Mangareva, Panthéon de Polynésie. Paris, musée du quai Branly.
  • SOETENS, C., 1996. « Pie XI et les missions. Influences et circonstances majeures (19221926) ». Publications de l’Ecole française de Rome, vol. 223, n° 1, pp. 719-734.
  • TEILHET J., 1973. Dimensions of Polynesia. San Diego, Fine Arts Gallery.
  • VALLAUX, F., 1994. Mangareva et les Gambier. Tahiti, Ministère de l’Education de la Polynésie française.
  • WAITE, D., 1993. « Three Images from Mangareva : A Reappraisal ». In DARK, P., (ed.), Artistic Heritage in a changing Pacific. Honolulu, University of Hawaii Press.
  • WILSON J., 1997. A Missionary Voyage in the ship Duff & Otaheitean journals. Papeete, Société des études océaniennes Haere Po No Tahiti.

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