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Rompre avec la colonialité : voir et entre-voir

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Je ne suis pas une fa’afafine, je ne suis pas gay, je ne suis pas transgenre, je suis juste un être humain et je suis ici pour secouer ».1

        Voici les mots de Tuisina Ymania Brown lors d’une table-ronde intitulée « Fa’afafine vers la décolonisation ». Elle se réfère ici au désir occidental de catégoriser les être humains et les identités. Face à cette volonté occidentale, nous allons cette semaine aborder une série de photographies de l’artiste Yuki Kihara. La série Fa’afafine. In the Manner of Women comprenant trois autoportraits est réalisée avec la collaboration du photographe Sean Coyle. Mais qui est Yuki Kihara ? Voir plus

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Danse avec les papous : les filles du Lido dans les Hautes-Terres de Nouvelle-Guinée

       Elles s’appellent Julie, Alexandra et Zara, elles sont « grandes comme des cocotiers », « maigres comme des biscuits secs » et ont « la peau douce comme une anguille »1 mais surtout, elles sont danseuses au Lido. En 2011, elles s’envolent pour les Hautes-Terres de Nouvelle-Guinée avec, dans leurs malles, plumes, froufrous et paillettes et sont accueillies par Mundiya Kepanga, un chef Huli. Elles vont tenter, au sein d’un groupe Huli, de participer à la compétition de danse du Hagen-Show, l’un des plus grands festivals de Nouvelle-Guinée. Voir plus

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Des techniques du corps à l’ornementation en Océanie : affirmation sociale et magie de séduction

       Aujourd’hui, le Casoar a décidé de s’intéresser à l’usage quotidien que nous faisons de notre corps, à la façon dont nous l’ornons, et dont nous manions les outils qui nous entourent. N’avez-vous jamais, lorsque vous marchiez, dansiez, nagiez, soudain prêté une totale attention à vos mouvement, afin de les voir se succéder de façon fluide? Ne vous êtes-vous pas demandé.e pourquoi vous nagiez ou marchiez de cette certaine façon, avec telle position corporelle, tel rythme ? Voir plus