1 Commentaire

APT9 : Une Triennale pour l’art contemporain d’Asie et du Pacifique

      Depuis 1993, la Queensland Art Gallery | Gallery of Modern Arts (QAGOMA) de Brisbane a instauré un rendez-vous devenu incontournable pour l’art contemporain du Pacifique : la Triennale Asie-Pacifique, Asia-Pacific Triennal (ou APT) en anglais. Le but de cette manifestation, qui intègre à la fois une importante exposition, un programme de projections de films, des performances et un projet de parcours enfants, est de mettre en lumière ces régions souvent méconnues ou oubliées dans le domaine de l’art contemporain. La démarche des APT de relier les îles du Pacifique et l’Asie n’est pas anodin. La neuvième édition des APT vient de fermer, mais CASOAR a eu la chance de la visiter et vous en a livre un petit aperçu. Voir plus

0 Commentaire

Tā Moko : l’art du marquage Māori s’expose à Canberra

* Switch language to english for english version of the article *

Je souhaite remercier Crispin Howarth pour le temps qu’il a pris pour répondre à ces questions et sa volonté à toujours partager ses connaissances.

Conservateur des collections Océanie depuis 2007 à la National Gallery of Australia, Crispin Howarth a été commissaire de nombreuses expositions tout au long de ces douze dernières années. Crispin Howarth est né sur la péninsule de Wirral au Royaume Uni, l’endroit même où son intérêt pour les arts et cultures du Pacifique a grandi : visites du Liverpool Museum (aujourd’hui World Museum) mais aussi de galeries d’antiquaires qui ont pris le temps de partager leurs connaissances sur des objets du Tibet, d’Afrique, de Polynésie ou encore d’Australie. Crispin Howarth déménage plus tard en Australie afin de se rapprocher de sa région de prédilection, la Mélanésie. Māori Markings : Tā Moko est la cinquième exposition qu’il réalise pour la National Gallery. Elle a ouvert le 23 mars et sera ouverte jusqu’au 25 août 2019.  Voir plus

0 Commentaire

Rêves aborigènes à la maison des arts d’Antony

        Du 13 février au 31 mars 2019 se tient à la maison des arts d’Antony l’exposition  Rêves aborigènes et insulaires d’Australie consacrée à l’art contemporain de cette région1. À cette occasion, la maison des arts expose 45 œuvres de la galerie parisienne « Arts d’Australie – Stéphane Jacob » ainsi qu’une sélection du fond de l’Ambassade d’Australie en France2. CASOAR profite de son escapade pour revenir, après la danse et la peinture corporelle, sur un autre aspect des cultures Aborigènes : la peinture et la sculpture contemporaine. Voir plus

0 Commentaire

Oceania : la Royal Academy explore le Pacifique

   Jeudi 27 septembre 2018, 10h00. J’arrive à la Royal Academy pour une journée de symposium autour de l’exposition Oceania qui se déroule du 29 septembre au 10 décembre 2018 à Londres. Cette journée est l’occasion de ma première visite de l’exposition événement, mais pas la seule. J’y suis retournée le dimanche 14 octobre afin de la redécouvrir, accompagnée de mes fidèles collègues et amis de CASOAR. Voir plus

0 Commentaire

La Biennale de Paris et Parcours des Mondes dans l’œil du galeriste Anthony Meyer

       Le mois de septembre amène avec lui deux des plus gros évènements de l’agenda artistique parisien : la Biennale de Paris au Grand Palais, du 8 au 16 septembre 2018, et Parcours des Mondes, dans le quartier des Beaux-Arts à Saint-Germain-des-Prés, du 11 au 16 septembre 2018. À ces occasions, Casoar a rencontré l’un des acteurs majeurs de ces deux évènements, le galeriste d’art océanien et eskimo Anthony Meyer, que vous pouvez retrouver dans sa galerie au 17, rue des Beaux-Arts, dans le 6ème arrondissement parisien, ou sur son site : http://www.meyeroceanic.art/ Voir plus

0 Commentaire

Ballade entre les bulles d’Hugo Pratt

« Je suis l’océan Pacifique et je suis le plus grand de tous les océans. On m’appelle ainsi depuis très longtemps, mais ce n’est pas vrai que je suis toujours pacifique. Je me fâche parfois, et alors je donne une raclée à tous et à tout. Là, par exemple je viens de me calmer après un gros coup de sang. Mais hier, j’ai sans doute balayé trois ou quatre îles et autant de coquilles de noix que les hommes appellent bateaux… celle-ci… oui, celle que vous voyez ici, je ne sais pas comment elle a pu s’en sortir. C’est peut-être parce que le capitaine Raspoutine connaît son métier et que ses marins viennent des îles Fidji. Ou bien parce qu’ils ont fait un pacte avec le diable. Mais cela n’a pas d’importance. Aujourd’hui c’est « Tarowean », le jour des surprise, jour de tous les saints, le 1erNovembre 1913. »1 Voir plus