comment 0

From Queensland to the South Sea Evangelical Church: an evangelist mission in the Solomon Islands (Part Two)

En 1901, le Commonwealth Restricted Immigration Act prive la Queensland Kanaka Mission (QKM) de sa raison d’être en interdisant le recours à des travailleurs étrangers dans les plantations australiennes. Les missionnaires se trouvent alors face à la question du devenir des convertis chrétiens une fois rentrés dans leurs archipels d’origine. La situation des îles Salomon apparaît particulièrement préoccupante à leurs yeux car il n’existe encore quasiment aucune présence chrétienne dans l’archipel à cette époque et donc aucune église pour accueillir les nouveaux chrétiens. C’est ainsi que, depuis l’Australie, la QKM va se tourner vers les îles Salomon.
Read More

comment 0

From Queensland to the South Sea Evangelical Church: an evangelist mission in the Solomon Islands (Part One)

Christian missions were involved very early in the history of colonisation in the Pacific. From the end of the 18th century, the conversion of local populations was a major challenge for the Western churches. It was seen as a divine mission: to "save" the souls of the "pagans" from the clutches of false divinities. Evangelisation, which was closely associated with the colonial process, was carried out by large religious organisations, such as the London Missionary Society in Polynesia and the Catholic Church through the Congregation of the Sacred Hearts of Jesus and Mary in Mangareva, as well as by a multitude of lesser-known missions, often stemming from Protestant currents of Christianity. Among these, one church in particular has left its mark on the history of the Solomon Islands archipelago to this day: the South Sea Evangelical Mission.  Read More

comment 0

Segalen et « Les Immémoriaux », entre exotisme et ethnologie

« Je t’ai dit avoir été heureux sous les tropiques, c’est violemment vrai. Pendant deux ans en Polynésie, j’ai mal dormi, de joie. J’ai eu des réveils à pleurer d’ivresse du jour qui montait. Les dieux du jouir, savent seuls, combien le réveil est annonciateur du jour et révélateur du bonheur continu que ne dose pas le jour. J’ai senti de l’allégresse couler dans mes muscles. J’ai pensé avec jouissance. J’ai découvert Nietzsche. Je tenais mon œuvre, j’étais libre, convalescent, frais et sensuellement assez bien entraîné. J’avais de petits départs, de petits déchirements, de grandes retrouvées fondantes. Toute l’île venait à moi, comme une femme. Et j’avais précisément, de la femme là-bas, des dons que les pays complets ne donnent plus. Outre la classique épouse maorie dont la peau est douce et fraîche, les cheveux lisses, la bouche musclée, j’ai connu des caresses et des rendez-vous, et des libertés qui ne demandaient pas autre chose que la voix, les yeux, la bouche et de jolis mots d’enfant. À Tahiti donc, j’ai sans geste précis connu des heures nocturnes radieusement belles. Les parfums s’y mêlaient sans doute, mais je sais fermement pourquoi j’y fût heureux. Je sais aussi que lorsque j’y retournerai pour vivre et y écrire mon maître du jouir, j’y retrouverai sous des espèces nouvelles, oh, pas de passion personnelle, d’analogue moment, ou bien je ne serais pas digne de sentir et de vivre. »
Extrait de lettre de Victor Segalen à son ami Henry Manceron, 24 décembre 1911.1 Read More

comment 0

Votre Mission, si toutefois vous l’acceptez…

         Robe mission, robe kanak, robe popinée. Divers noms désignent cette même tenue, la robe portée depuis plus de 150 ans par une grande partie des femmes calédoniennes : c’est d’elle dont nous allons parler sur CASOAR aujourd’hui. Patrick O’Reilly et Jean Poirierécrivent en 1953 une remarque qui frappe par son actualité : «elles mettent des notes très colorées dans la foule calédonienne ». Read More