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Lignes, formes, couleurs et textures. Le dessin en anthropologie

Une image populaire de l’ethnographe consiste à l’imaginer doté·e d’un carnet et d’un crayon, griffonnant jour et nuit, ce qu’iel a observé, posant sur le papier ses premières réflexions, desquelles suivront ensuite des analyses, transposées dans une revue ou un ouvrage scientifique – à l’écrit –, ou bien présentées lors d’une communication – à l’oral. 

Bien souvent, l’ethnographe ne fait toutefois pas qu’écrire : iel enregistre sur son dictaphone, filme avec sa caméra, prend des photos avec son appareil photo ou son téléphone, et dessine, éventuellement. Le dessin est un outil utile pour garder en mémoire une situation, un mouvement, ou bien un objet. Il peut être réalisé rapidement, sous forme de schéma ou d’esquisse, qui  permettent de comprendre ou de se rappeler immédiatement une situation observée1. Il est aussi moins intrusif que l’appareil photo ou la caméra. La qualité esthétique du dessin n’est pas le but premier de ces expressions graphiques réalisées sur le terrain, bien que certain·e·s ethnologues puissent être reconnu·e·s pour leurs qualités de dessinateurs·rices, et certains dessins, repris pour être publiés ou exposés. 

Extrait de Petit traité d’écologie sauvage. Mythopoïèse, d’Alessandro Pignocchi, 2020 © Alessandro Pignocchi

Clifford Geertz définit l’ethnologie par « le genre d’effort intellectuel qu’elle incarne [c’est-à-dire], une incursion élaborée […] dans la ‘description dense’».2 Le dessin semble pouvoir répondre, au même titre que l’écrit, mais différemment, à cet exercice. Depuis une quinzaine d’années, l’anthropologie voit fleurir de plus en plus de publications où le dessin, en tant que méthode d’enquête et/ou outil de restitution de cette dernière, est central. Kim Tondeur parle du « boom graphique en anthropologie », l’appellation « anthropologie graphique » (graphic anthropology) s’affirmant parmi les sous-champs de la discipline.3

Historiquement, le dessin a été un médium largement utilisé par les explorateurs, les scientifiques et les artistes qui les accompagnaient, comme Sydney Parkinson (1745-1771) ou William Hodges (1744-1797), embarqués dans les voyages du capitaine James Cook (1728-1779) à la fin du XVIIIème siècle. En Europe, les gravures résultant de leurs observations dessinées ont circulé dans les cercles érudits et les différentes sphères sociales, ce qui a contribué à faire connaître des mondes lointains, ou plutôt à créer une mythologie à leur sujet. Les premières expéditions ethnographiques usent du dessin, dans un style réaliste, qui correspond à une logique de sauvetage et de collecte des éléments observés. La photographie et son « objectivité mécanique »4 s’imposent ensuite. Toutefois, les supports visuels – le dessin, plus que la photographie d’ailleurs –, sont délaissés par les nouvelles écoles en anthropologie qui supplantent l’évolutionnisme et le diffusionnisme. Ainsi, l’écrit s’impose chez les fonctionnalistes et les structuralistes, le dessin étant rarement utilisé comme outil constitutif du savoir anthropologique, à quelques exceptions près.5

L’exposition Carnets kanak. Voyage en inventaire de Roger Boulay, présentée en ce moment au Musée Hèbre de Rochefort, jusqu’au 4 juin, expose certains dessins aquarellés d’artefacts kanak que Roger Boulay – anthropologue et muséologue – a observés dans les musées européens. Ces dessins rappellent les planches des botanistes ou autres scientifiques du XVIIIème siècle qui, après avoir réalisés une vue d’ensemble du spécimen étudié, en croquaient plus spécifiquement certains détails et ajoutaient des précisions de lecture (taille, nom, matériaux, etc.).6 Ces archives graphiques issues d’une investigation menée dans les réserves des musées, sur plusieurs années, renvoient finalement à un usage du dessin qui s’inscrit dans une longue tradition graphique scientifique. De même, Haidy Geismar montre que, par leur style, les dessins réalisés par Arthur Bernard Deacon (1903-1927), parti dans le Sud de l’île de Malekula au Vanuatu, renvoient directement à ceux réalisés par S. Parkinson ou W. Hodges, déjà évoqués. Un dessin, comme une production textuelle, n’est donc pas simplement une illustration d’un moment, d’un lieu, ou d’un objet, mais une manière particulière de les voir et de les capter, répondant à des logiques de construction culturelle et sociale dans lesquelles est pris·e l’ethnographe. Elles sont révélatrices des conditions de production du savoir ethnographique.7

Le dessin, pendant l’expérience ethnographique ou après celle-ci, prend toutefois de nombreuses autres formes. Si ce thème a déjà été abordé sur le blog, cet article se propose d’explorer de manière plus méthodologique et épistémologique, les questions liées à cette pratique.

Extrait d’un carnet de croquis de Roger Boulay © Roger Boulay

Dans le cadre de sa thèse, portant sur les « danses libres en conscience »8 , Marie Mazzella di Bosco a eu recours au dessin car lors de ses terrains, pendant des cours de danse, elle n’avait pas le droit de simplement observer, ni de filmer ou de photographier. Elle s’est donc pliée au jeu de la danse et de ces pratiques consistant à lâcher prise, à prendre conscience de soi, de ses gestes et de ses ressentis, afin de se reconnecter à soi-même, aux autres et au monde. L’observation participante a donc été complète, ce qui l’a conduite à s’interroger sur ce qu’elle ressentait et à trouver une méthode pour parler de choses qu’elle vivait, (presque) plus qu’elle n’observait. Son carnet de terrain a donc été non seulement couvert de notes, mais aussi de dessins, de couleurs et de réflexions liées à son expérience, en plus de celles des autres. Ses dessins étaient souvent pris sur le vif, après un cours, puis repris ensuite. Certains traduisent sur le papier des mouvements récurrents et d’autres, réalisés sur fond noir, au pastel, l’ambiance de la salle de danse. Pour exprimer le mouvement, elle a expérimenté des techniques où elle représentait des suites de gestes ou des traits de différents types, transcrivant l’énergie ressentie. Le caractère non réaliste de ses dessins a aussi permis une anonymisation de ses interlocuteurs. De plus, leur aspect parfois non naturaliste a favorisé l’expression de choses invisibles, comme les affects ou les sentiments, ainsi que l’énergie.9  

« Le volcan est un caillou allongé au fond de l’eau », Joël Hendrix, mars 2011, Kurumape, Tongoa, Vanuatu © Joël Hendrix/Maëlle Calandra

Dans le cadre de sa recherche au Vanuatu, Maëlle Calandra a, par le dessin, permis à ses interlocuteurs·rices de lui donner une image d’une chose, pourtant bien concrète, mais difficilement observable. Travaillant sur les catastrophes dites naturelles, liées aux éruptions volcaniques par exemple, elle a demandé à ses interlocuteurs·rices de dessiner le volcan sous-marin au large de l’île de Tongoa, que chacun·e « semblait connaître, [malgré le fait que] sa forme et son étendue sous-marine, [sont] invisibles depuis la surface, puisqu’il est situé à soixante mètres de profondeur »10.

Depuis le XIXème siècle, les crayons et les feuilles blanches sont souvent passés aux informateurs·rices. La méthode sert d’abord une logique évolutionniste, teintée de psychologie, et K. Tondeur émet l’hypothèse que le dessin constituait alors peut-être, pour les ethnographes, « une manière de s’assurer le monopole des mots et d’enfermer l’Autre dans la culture pré-littéraire »11. Cette méthode s’affirme ensuite davantage dans une démarche participative, comme dans le cas de M. Calandra. Ici, le dessin naît d’une injonction de l’ethnographe, qui guide souvent la thématique et, plus ou moins, les méthodes employées. Michelle Coquet souligne ainsi que les dessins récupérés par Thérèse Rivière lors de son ethnographie chez les Ath Adberrahman Kebèche de l’Aurès, en Algérie, sont intéressants car ils évoquent le « point de vue autochtone », mais ils portent sur des « catégories ethnographiques préétablies : des techniques de production, culture matérielle, pratiques rituelles »12. De même, John Mack défend l’idée que les dessins réalisés par le prêtre polynésien Tupaia, qui rejoignit le voyage de J. Cook en 1769, résultent d’un apprentissage de la technique, peut-être à l’initiative de S. Parkinson, qui l’aurait guidé – ainsi que d’autres, éventuellement –, sur les thématiques à dessiner.13

L’injonction, ou l’invitation, graphique, peut toutefois aussi dépasser les cadres ou les attentes de l’ethnographe, lorsque les dessinateurs·rices évoquent des éléments qu’iel n’avait pas anticipés. M. Calandra explique que le dessin a justement permis de dévoiler des choses qui ne pouvaient être verbalement exprimées. Pendant son enquête sur une autre île, à Tanna, elle demande à ses interlocuteurs masculins quels sont les événements préjudiciables aux récoltes. Ils répondent d’abord que ce sont les éruptions volcaniques ou les fortes pluies. Quand elle leur propose de les dessiner, certains dévoilent d’autres facteurs de danger, comme la présence du sang menstruel dans les jardins, qui constitue en réalité la menace la plus redoutée. Le dessin, nouvellement introduit dans les écoles au Vanuatu, « n’est soumis à aucun interdit explicite »14, au contraire de la parole, dont la portée performative est grande, ce qui empêchait les hommes d’évoquer directement ce sujet.

TechShop, vue générale du premier étage, San Francisco © Camille Bosqué

Le dessin agit donc comme déclencheur lorsqu’il est difficile de parler de quelque chose. Il peut aussi susciter la curiosité et permettre d’engager des discussions. Camille Bosqué, designer et ethnologue, a beaucoup dessiné à l’occasion de ses terrains dans des FabLab, à travers le monde.15 Ses carnets regroupent des notes prises de manière rapide, des dessins schématiques de l’espace dans lequel elle se trouve, des détails, des portraits, des scènes rapidement croquées, ainsi que des schémas techniques. Le dessin lui a permis de s’intégrer dans ces espaces, fonctionnant autour de la création et de la technique. Ainsi, d’une part, elle pouvait observer et comprendre ce qui l’entourait sans interrompre les scènes en cours ; et d’autre part, ses dessins, notamment les esquisses reproduisant l’organisation des espaces, ont provoqué des échanges avec les occupant·e·s des lieux. Par exemple, certain·e·s l’éclairaient sur des objets qu’elle n’avait pas su reconnaître et d’autres lui donnaient des explications sur le fonctionnement des machines.

Résultats d’expérimentations © Alice Doublier/Vincent Micoud

Je termine ce (très) rapide tour des manières d’utiliser le dessin en anthropologie, en évoquant une évidence : ce médium est largement employé par les anthropologues des techniques, qui racontent ainsi, plus facilement qu’avec les mots, la mise en œuvre d’un artefact. Une longue chaîne opératoire est parfois fastidieuse à lire (et à écrire !) et les dessins donnent une meilleure idée des étapes marquant l’élaboration d’un objet. L’ethnographe peut aussi s’appuyer sur des photographies ou des films pour les réaliser. À l’inverse de la photographie, parfois difficilement lisible, et du film, dont la rapidité ne permet pas toujours de bien voir les détails des scènes filmées, le dessin peut être agrémenté de commentaires, de légendes, composé de différentes couleurs, etc., ce qui favorise sa lecture et la compréhension des techniques étudiées. Dans sa thèse, Alice Doublier a élaboré des dessins à partir de photographies prises sur son terrain, dans une université d’art de Kyōto, où elle a observé l’apprentissage de la technique de la céramique.16 Soucieuse de préserver l’anonymat de ses interlocuteurs·trices mais désireuse de restituer les gestes techniques,  les couleurs et les matières, elle a repassé les contours des formes ou des personnes importantes sur ses photos, créant des dessins en noir et blanc. Ils sont épurés, cette économie créée par la seule présence de fines lignes noires permettant d’orienter le regard et de mieux saisir quels gestes et outils doivent être regardés et compris. Accompagnée par un ami photographe, elle a parfois apporté de la couleur à ses dessins, notamment pour représenter les nuances des émaux, dont la technique est difficile à maîtriser, et qui était expérimentée par quelques élèves de l’école dans laquelle elle a conduit ses recherche.17 

Le dessin, sur le terrain, ou à son retour, est donc une expérience propre à chaque chercheur·euse et à chaque expérience ethnographique. Les techniques de mises en œuvre sont potentiellement infinies et construites à partir de contextes et de buts définis. Contrairement à une idée commune, le dessin est rarement une illustration, mais révèle et interroge la démarche d’une recherche. Il est donc nécessaire, au même titre qu’un texte, de questionner son mode d’existence.
La « culture graphique de notre société »18, occidentale, conduit au réinvestissement de ce médium et influe sur les production d’images et leur mise en récit. Le dessin est toutefois peu facile à présenter, en dehors des expositions. Au-delà de sa réalisation, son édition peut être difficile pour espérer obtenir des reproductions lisibles et de bonne qualité. Le monde académique est peut-être encore un peu réticent à se laisser envahir par des lignes traçant autre chose que des lettres. Néanmoins, quelques expériences affirment la place du dessin dans cette sphère. En 2014, l’Américain Nick Sousanis a soutenu la première thèse réalisée en bande dessinée, Unflattening, publiée en 2016 en français sous le titre Le Déploiement.19

Extrait du Déploiement © Nick Sousanis

Le dessin est aussi une manière de faire sortir la recherche du champ académique. Le monde de l’ethnologie s’associe donc de plus en plus à des artistes pour créer des projets accessibles à tous·tes. En tant que neuvième art s’adressant au grand public, la bande dessinée – et dans une autre mesure, le roman graphique –, est largement employée. Des projets collaboratifs entre dessinateurs·rices et ethnologues sont mis en image et publiés, par exemple dans la série canadienne EthoGRAPHIC des presses de l’Université de Toronto.20 En plus d’être une méthode permettant aux interlocteurs·rices des ethnographes de co-créer une représentation d’elleux-mêmes, le dessin est aussi un outil plus accessible pour la restitution d’une recherche. Si K. Tondeur souligne que l’anthropologie francophone présente encore peu d’exemples d’ethnologues ayant recourt au dessin, ceux cités ci-dessus démontrent que des expériences dessinées existent, mais peut-être sont-elles encore peu rendues visibles… à vos crayons !

Garance Nyssen 

Pour d’autres ressources sur le dessin et l’anthropologie, vous pouvez consulter le billet de Fabien Roussel et d’Emilie Guitard publié sur le carnet Hypothèse de la revue Terrain : https://blogterrain.hypotheses.org/17017. 

Explorez aussi l’exposition numérique Illustrating Anthropology réalisée par Laura Haapio-Kirk et Jennifer Cearns, soutenue par le Royal Anthropological Institut : https://illustratinganthropology.com.

Image à la une : Amim Khan the bow reader, Tom Crowley, 2018 © Tom Crowley

1 Geismar Haidy, « Drawing it out », Visual Anthropology Review, vol.30, 2014 (2) : 97-113 : 99.

2 Geertz Clifford, « La description dense. Vers une théorie interprétative de la culture », Enquête, 1998 (6) : 73-105 : 75. 

3 Tondeur Kim, « Le Boom Graphique en Anthropologie », Omertaa, 2018 : 704-720. Kim Tondeur précise que la paternité de l’expression graphic anthropology revient certainement à l’anthropologue anglais Tim Ingold, dans son ouvrage Making: Anthropology, Archaeology, Art and Architecture (2013), traduit en français et publié en 2017 aux Editions du Dehors. 

4 Tondeur Kim, 2018, op.cit. : 707.

5 Le dessin est toujours largement utilisé dans le domaine de l’anthropologie cognitive par exemple. Margaret Mead (1901-1978) et Gregory Bateson (1904-1980) l’utilisent notamment pour comprendre le développement cognitif des enfants et des jeunes adultes. Un article entier pourrait être dédié à cet usage du dessin !

6 Cette exposition devait d’abord avoir lieu au musée du quai Branly-Jacques Chirac en 2020, ce qui ne pu être le cas du fait de la pandémie de Covid-19. Le catalogue a toutefois été publié : [Exposition. musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris], Carnets kanak : voyage en inventaire de Roger Boulay, Paris : musée du quai Branly-Jacques Chirac, 2020. 

7 Geismar Haidy, 2014, op.cit. : 99. 

8 L’expression « danses libres en conscience », donnée par M. M. di Bosco, désigne en fait trois types de danses : Movement medicine, 5 rythmes et open floor. Ces pratiques sont collectives, mixtes, plutôt occidentales. Les danseurs sont guidés par un enseignant-facilitateur qui construit les playlists plutôt qu’il n’enseigne des mouvements, Ethnographie d’un travail spirituel contemporain : Danses Libres en Conscience en Île-de-France (Danse des 5 Rythmes, Movement Medicine, Open Floor), thèse en anthropologie, Université Paris Nanterre, 2020. 

9 Ses dessins en partie sont visibles dans sa thèse, disponible en ligne. Ces informations ont été recueillies lors d’un cours de master d’anthropologie donné par M. M. Di Bosco à l’Université de Paris Nanterre (2021). Une restitution en bande dessinée d’un moment de terrain est aussi visible dans son article « ‘Danser la relation’. Interactions en mouvement dans les danses libres en conscience », Ateliers d’anthropologie, 50, 2021 [DOI : 10.4000/ateliers.14618]. 

10 Calandra Maëlle, « Faire dessiner le terrain », Techniques & Culture, 60, 2013 : 182-201 : 185.

11 Tondeur Kim, 2018, op.cit. : 709.

12 Coquet Michelle, « L’« album de dessins indigènes », Thérèse Rivière chez les Ath Abderrahman Kebèche de l’Aurès (Algérie) », Gradhiva, 2009 (9) : 188-203 : 202. 

13 Mack John, « Drawing degree zero: the indigenous encounter with pencil and paper », World Art, 2 (1), 2012 : 79-103 : 83. Dans cet article, J. Mack défend l’idée que les premières introductions de papiers et de crayons chez des communautés qui ne dessinaient pas ont engendré une innovation conceptuelle plus que technique. Celle-ci réside d’abord dans l’imitation (98-99). 

14 Calandra Maëlle, 2013, op.cit. : 195. 

15 Bosqué Camille, « Enquête au coeur des FabLab. Le dessin comme outil d’observation », Techniques & Culture, n°64, 2015 : 168-185.

16 Doublier Alice, La texture du monde. Apprendre la céramique dans une université d’art de Kyōto, thèse en anthropologie, Université Pairs Nanterre, 2017. 

17 Doublier Alice, « Essai d’ethnographie dessinée. Les mystères des cristaux d’oxyde de zinc ou comment apprendre l’art délicat des émaux céramiques », Techniques & Culture, 68, 2017 : 48-65.

 
18 Tondeur Kim, 2018, op.cit. : 709. 

19 Il s’agit d’une thèse en sciences de l’éducation, portant sur les potentialités liées à la perception et à la pensée visuelle. 

20 EthnoGRAPHIC, University of Toronto Press [URL : https://utorontopress.com/search-results/?series=ethnographic], dernière consultation le 19 mai 2022. 

Bibliographie :

  • BOSQUÉ Camille, « Enquête au coeur des FabLab. Le dessin comme outil d’observation », Techniques & Culture, n°64, 2015 : 168-185. 
  • CALANDRA Maëlle, « Faire dessiner le terrain », Techniques & Culture, 60, 2013 : 182-201.
  • COQUET Michelle, « L’« album de dessins indigènes », Thérèse Rivière chez les Ath Abderrahman Kebèche de l’Aurès (Algérie) », Gradhiva, 2009 (9) : 188-203.
  • DI BOSCO Marie Mazzella, « ‘Danser la relation’. Interactions en mouvement dans les danses libres en conscience », Ateliers d’anthropologie, 50, 2021 [DOI : 10.4000/ateliers.14618]. 
  • DI BOSCO Marie Mazzella, Ethnographie d’un travail spirituel contemporain : Danses Libres en Conscience en Île-de-France (Danse des 5 Rythmes, Movement Medicine, Open Floor), thèse en anthropologie, Université Paris Nanterre, 2020.
  • EthnoGRAPHIC, University of Toronto Press [URL : https://utorontopress.com/search-results/?series=ethnographic], dernière consultation le 19 mai 2022.
  • DOUBLIER Alice, « Essai d’ethnographie dessinée. Les mystères des cristaux d’oxyde de zinc ou comment apprendre l’art délicat des émaux céramiques », Techniques & Culture, 68, 2017 : 48-65. 
  • DOUBLIER Alice, La texture du monde. Apprendre la céramique dans une université d’art de Kyōto, thèse en anthropologie, Université Pairs Nanterre, 2017.
  • [Exposition. musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris], Carnets kanak : voyage en inventaire de Roger Boulay, Paris : musée du quai Branly-Jacques Chirac, 2020.
  • Illustrating Anthropology [URL : https://illustratinganthropology.com], dernière consultation le 19 mai 2022. 
  • MACK John, « Drawing degree zero: the indigenous encounter with pencil and paper », World Art, 2 (1), 2012 : 79-103.
  • ROUSSEL Fabien et GUITARD Emilie, 13 juillet 2021, « L’usage du dessin dans l’enquête de terrain en sciences sociales. Etat des lieux et perspectives depuis la géographie et l’anthropologie (première partie), Carnets de Terrain [URL : https://blogterrain.hypotheses.org/17017], dernière consultation le 19 mai 2022. 
  • TONDEUR Kim, « Le Boom Graphique en Anthropologie », Omertaa, 2018 : 704-720.
  • INGOLD Tim, Faire : Anthropologie, Archéologie, Art et Architecture, Bellevaux : Editions du Dehors, 2017. 

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