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Climate change and environmental disruptions in Pacific contemporary arts

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       In last week’s article, CASOAR presented the exhibition À toi appartient le regard (…) et la liaison infinie entre les choses (musée du quai Branly - Jacques Chirac) which focuses on contemporary photography. We mentioned several artists who use their art as a platform to discuss the environmental changes caused by pollution and global warming. Today, we are having a look at some Pacific contemporary artworks that deal with these themes. Read More

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À toi appartient le regard : la photographie contemporaine s’invite au musée du quai Branly – Jacques Chirac

           De la photographie contemporaine au musée du quai Branly – Jacques Chirac (MQB-JC) ? Depuis son ouverture en 2006, le musée s’est davantage spécialisé dans la conservation et l’exposition des cultures anciennes des continents africains, américains, asiatiques et océaniens. Toutefois, les créations contemporaines non-européennes intègrent également les champs de recherches et les intérêts des équipes du musée, en particulier la peinture aborigène sur toile ou monumentale1 et la photographie. Read More

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Can museums exhibit everything? Are "tjuringa" a well-kept secret?

If you have the opportunity to visit the exhibition Thirst for Knowledge Meets Collecting Mania at the Museum der Kulturen in Basel,1 you will certainly be curious about the presence of an orange rectangle in one of the showcases, in which no objects are displayed. At first glance, you might think that this absence is due to a restoration problem, a loan that did not arrive in time, in short a technical problem. If you look closely, it actually says on the label that the object in question will not be on display, as it cannot be seen by everyone.

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Segalen et « Les Immémoriaux », entre exotisme et ethnologie

« Je t’ai dit avoir été heureux sous les tropiques, c’est violemment vrai. Pendant deux ans en Polynésie, j’ai mal dormi, de joie. J’ai eu des réveils à pleurer d’ivresse du jour qui montait. Les dieux du jouir, savent seuls, combien le réveil est annonciateur du jour et révélateur du bonheur continu que ne dose pas le jour. J’ai senti de l’allégresse couler dans mes muscles. J’ai pensé avec jouissance. J’ai découvert Nietzsche. Je tenais mon œuvre, j’étais libre, convalescent, frais et sensuellement assez bien entraîné. J’avais de petits départs, de petits déchirements, de grandes retrouvées fondantes. Toute l’île venait à moi, comme une femme. Et j’avais précisément, de la femme là-bas, des dons que les pays complets ne donnent plus. Outre la classique épouse maorie dont la peau est douce et fraîche, les cheveux lisses, la bouche musclée, j’ai connu des caresses et des rendez-vous, et des libertés qui ne demandaient pas autre chose que la voix, les yeux, la bouche et de jolis mots d’enfant. À Tahiti donc, j’ai sans geste précis connu des heures nocturnes radieusement belles. Les parfums s’y mêlaient sans doute, mais je sais fermement pourquoi j’y fût heureux. Je sais aussi que lorsque j’y retournerai pour vivre et y écrire mon maître du jouir, j’y retrouverai sous des espèces nouvelles, oh, pas de passion personnelle, d’analogue moment, ou bien je ne serais pas digne de sentir et de vivre. »
Extrait de lettre de Victor Segalen à son ami Henry Manceron, 24 décembre 1911.1 Read More

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Les marins sont-ils les premiers ethnologues français ? Une brève histoire du musée de la Marine du Louvre

       Marine, ethnographie et Louvre ? Pour les lecteur du XXIème siècle que nous sommes, il y a fort à parier que ces mots semblent bien éloignés les uns des autres. Et pourtant ! Si l’idée de pousser la porte du musée de la Marine pour y rencontrer des œuvres extra-européennes nous paraît saugrenue aujourd’hui, c’est bien dans le giron de la Marine que naît, en France, l’embryon de l’un des premiers musées ethnographiques.1 Read More