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Pause littéraire océanienne – Un premier aperçu

Les premiers voyageurs, missionnaires et colons occidentaux ont fait de l’absence d’écriture en Océanie un prétexte pour désigner ces sociétés du Pacifique comme des cultures privées d’Histoire(s). Ce biais occidental niait l’importance pourtant considérable de l’oralité et de la mémoire, de la récitation de mythes et de généalogies, ce qui permettait aux populations océaniennes de créer des repères temporels et de façonner des récits. Dans le même temps, les textes rédigés par les Occidentaux à propos du Pacifique ont construit une vision et un imaginaire stéréotypés de ces îles et de leurs habitant·e·s (à ce sujet, voir par exemple l’article de Clémentine Débrosse sur Segalen)1.

Les temps de la colonisation, de l’impérialisme et des conversions ont imposé l’usage de nouvelles langues exogènes, telles que l’anglais et le français, et souvent interdit la pratique des langues autochtones. De plus, le développement des écoles et d’un enseignement académique enraciné dans le système colonial a mené à l’apprentissage de l’écriture des langues coloniales. Néanmoins, émerge un ensemble de littérateur·trice·s océanien·enne·s dans les années 1960-1970. Cette période correspond aux premières indépendances de certains pays du Pacifique Sud.2 Les centres universitaires, comme l’University of South Pacific de Suva à Fidji ou encore l’University of Papua New Guinea à Port Moresby, puis celles d’Australie, d’Hawaii, d’Aotearoa–Nouvelle-Zélande, de Tonga, de Tahiti, etc. furent des lieux de grande importance pour la naissance de ces foyers littéraires.3

Cet article se veut être un premier aperçu de la foisonnante littérature océanienne et ouvre la voie à d’autres textes consacrés à des thématiques plus précises. Nous nous proposons donc ici, dans un premier temps, de dresser quelques jalons historiques puis, dans un second temps, de présenter quelques thématiques récurrentes notamment dans le cadre des littératures écrites par des femmes océaniennes. Cet avant-goût ne manquera pas de vous suggérer quelques pistes de lecture avant d’autres articles !

L’émergence d’écritures et de réseaux

Dans son article “Toward a new Oceania”, publié dans la revue Mana, Albert Wendt, poète et écrivain samoan, met en avant la puissance de l’écriture et de la poésie pour les populations océaniennes. Il cite dans son texte quelques auteurs mélanésiens majeurs, comme Vincent Eri (Papouasie-Nouvelle-Guinée) ou Mildred Sope (Vanuatu). Wendt parle de l’écriture comme d’un moyen pour guérir de la colonisation. Il avance que : 

“Notre écriture est l’expression d’une révolte contre les aspects d’hypocrisie/d’exploitation de nos hiérarchies traditionnelles/commerciales/et religieuses, du colonialisme et du néo-colonialisme, et des valeurs dégradées qui ont été imposées de l’extérieur et par quelques personnes de nos sociétés.”4  

Selon lui, ces littérateur·trice·s ont permis la création d’un réseau brisant les frontières étatiques et régionales océaniennes établies au XIXème siècle par les explorateurs occidentaux, modifiées et imposées ensuite par les puissances coloniales. Dans cet article se retrouvent des ambitions communes à d’autres champs intellectuels et disciplinaires, qui rappellent par exemple le célèbre texte “Our sea of islands” signé par l’écrivain et anthropologue fidjien d’origine tongienne Epeli Hau’ofa (1939-2009) et publié dans le volume A New Oceania: Rediscovering Our Sea of Islands en 1993.5 Ces relations littéraires trans-Pacifique sont rendues manifestes à travers la publication de différentes anthologies, telle que Lali: A Pacific anthology, qui paraît en 1980 et regroupe des auteur·trice·s anglophones d’Océanie. Puis, en 1995 sort Nuanua: Pacific Writing in English Since 1980, édité par Wendt, tout comme Lali. Dans l’introduction, ce dernier souligne que les thématiques abordées par la littérature océanienne sont, surtout dans ses débuts, largement inspirées par les mouvements anti- et dé-coloniaux existant à travers le monde, mais aussi par les groupes manifestant contre la guerre du Viêt Nam (1955-1975).6 Ces sources d’inspiration sont partagées, de manière générale, par les différents cercles océaniens mettant en place des revival culturels dans les années 1980. Les ouvrages cités plus haut sont publiés grâce à la South Pacific Creative Art Society (SPCAS) et sa revue Mana, ainsi que les publications du même nom. Une autre revue, Kovave A Journal of New Guinea Literature est fondée en 1971 par l’écrivain et éditeur allemand Ulli Beier, en collaboration avec John Kasaipwalova et Episai Enos, pour les étudiants en littérature de l’Université de Papouasie-Nouvelle-Guinée.7

Albert Wendt © Raymond Sagapolutele

Ces premiers exemples regroupent de nombreu·se·s auteur·trice·s anglophones. Néanmoins, des projets similaires existent aussi dans le monde francophone polynésien et mélanésien. En 2002 est fondée l’association Littérama’ohi : Te motu Ma’ohi (Ramées de littérature polynésienne), « un groupe apolitique d’écrivains polynésiens associés librement »8, dans lequel se trouvent par exemple Chantal T. Spitz (Îles de la Société, Polynésie française), ou encore Flora Devatine (Îles de la Société, Polynésie française). Le but de ce projet est de créer des liens et un réseau entre écrivain·e·s polynésien·enne·s et du Pacifique en général, ce qui est rendu possible par les publications d’une revue éponyme et par l’organisation d’évènements divers. En Nouvelle-Calédonie, grâce à l’impulsion de Déwé Gorodey, en charge de la culture au gouvernement du territoire à partir de 2001, le Salon international du Livre océanien (SILO) est créé en 2003. D’abord organisée sous la forme d’une biennale à Poindimié, ville de Province Nord sur la côte est, elle prend une récurrence annuelle en alternance entre Nouméa et Poindimié à partir de 2014. La bibliothèque Bernheim de Nouméa en assurait la tenue entre 2003 et 2017, avant de passer la main à la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie (MLNC). À chaque occurrence au mois de septembre, le SILO réunit un ensemble d’invité·e·s internationaux·ales autour de nombreux événements littéraires, tels que des conférences, des joutes orales, des rencontres, des siestes littéraires ou des ateliers.
Enfin, des ouvrages et de grandes figures de la littérature micronésienne commencent depuis quelques années déjà à s’affirmer sur la scène littéraire océanienne. À titre d’exemple, en 2018 est paru Kinalamten Gi Pasifiku: Insights from Oceania, concrétisation du projet de l’organisation à but non lucratif Ta Tuge’Mo’na, située à Guam.9

Déwé Gorodey © Le Cri du Cagou

Les formes d’écriture et les thématiques abordées

La littérature océanienne se caractérise par une grande pluralité de formes d’écriture et une certaine liberté stylistique, tel que le souligne Craig Santos Perez, poète, essayiste, professeur d’université et éditeur américain Chamorro (Guam) :

formalisme, vers libres, projection, éco-poétique, documentaire, avant-garde, post-modernisme, rythme, confessionnalisme, surréalisme, poésie visuelle, poésie vidéo, poétique engagée, langue orale, performance, conceptualisme, poétique queer, poétique multi-culturelle, multilinguisme et davantage ».10

Les écrivain·e·s utilisent les langues coloniales et/ou les langues locales, parfois de manière alternative, exclusive ou bien encore en les entremêlant.11 Bruno Saura note tout de même que les récits et poèmes des littérateur·trice·s polynésien·enne·s sont rarement publiés exclusivement dans les langues polynésiennes.12 Au contraire, les auteur·rice·s se jouent souvent de la langue coloniale, se l’approprient comme pour mieux la déconstruire. Tous les genres littéraires sont représentés : romans et nouvelles courtes, littérature enfant, théâtre, poésie… Ces deux derniers genres ont une importance particulière en raison de leurs liens avec l’oralité et de la possibilité de les réciter et de les déclamer. L’article de Flora Aurima-Devatine et d’Estelle Castro-Koshy est à ce titre extrêmement parlant car il lie écriture et oralité.13 La partie écrite de l’article est en effet enrichie de vidéos parfois longues, d’une heure ou plus, où les autrices interrogées parlent de leurs créations, des raisons de leurs pratiques et de leurs inspirations. Elles y récitent aussi leurs textes, ce qui “permet de transmettre l’émotion(s), la “vérité” qu’on ne trouve pas dans l’écrit”.14 Dans L’Île des rêves écrasés, roman de Chantal T. Spitz (1991), la prose voisine avec le vers libre, invitant le·a lecteur·trice à quitter l’intimité de sa lecture pour lire à voix haute ces passages qui ne demandent qu’à être oralisés. 

Chantal Spitz © Marie-Hélène Villierme

De même, la poésie de Kathy Jetnñil-Kijiner (Îles Marshall) ne peut se contenter de la publication d’un ouvrage d’encre et de papier (Iep Jaltok Poems from a Marshallese daughter, 2017). La poétesse accompagne en effet nombre de ses poèmes de vidéos qui les mettent en scène et nous les font entendreet comprendre15 , ce qui est aussi le cas de Terisa Siagatonu (Samoa).16 Elle les transforme aussi en performances, par exemple lors de l’Asia-Pacific Triennale 9 (APT 9) à Brisbane (Australie) en 2019. À cette occasion, Kathy Jetnñil-Kijiner a présenté une performance collective avec les artistes, également poétesses et performeuses, Jocelyn Kapumealani Ng (Hawaii) et Terisa Siagatonu (Samoa). “Intitulée She Who Dies to Live, cette œuvre interroge la manière de parler de la vie des femmes des îles du Pacifique dans les sociétés actuelles, en lien avec des mythes anciens ».17 Enfin, le théâtre est un genre bien représenté à l’échelle du Pacifique. En Nouvelle-Calédonie, le centre culturel Tjibaou (CCT) est devenu au fil des années une scène importante dans le monde océanien. Parmi les dramaturges intervenant régulièrement en ces murs figurent Pierre Gope (Nouvelle-Calédonie), habitué des lieux et à l’affiche presque chaque année au CCT, ou Jenny Briffa (Nouvelle-Calédonie). Tou·te·s deux explorent dans leurs textes la situation sociale et politique de l’archipel calédonien, ce qui était particulièrement le cas dans la pièce de Pierre Gope Moi… Je vote blanc, présentée en juillet 2018, ou celle de Jenny Briffa intitulée Fin mal barrés !, jouée la même année. Ces deux textes mettent en scène de manière humoristique et grinçante l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, à quelques mois d’un référendum d’auto-détermination, en novembre 2018.18

Kathy Jetñil-Kijiner © mayim, Babelio

Pierre Gope © L’Académie de l’Union

Le jeu sur les mots n’est donc pas seulement de forme écrite et la performance orale lui donne véritablement sens et puissance. Cette liberté expressive se retrouve dans d’autres pratiques artistiques liées aux mots et aux langages tels que le slam. L’oralité vise ainsi à un acte performatif mais aussi à un souci de transmission au plus grand nombre. Les enfants sont particulièrement visés : au CCT, des visites contées sont organisées chaque premier mercredi du mois autour de la littérature enfant océanienne. 

Les thématiques abordées dans la littérature sont tout aussi diverses que ces formes de mise en récit. Les questions coloniales et postcoloniales, ainsi que les relations et rapports de domination qu’elles sous-tendent, sont régulièrement présentes. Pour Chantal T. Spitz, écrire est une manière de créer une mémoire tahitienne se dressant contre celle des colonisations et de l’exotisme façonné par l’Occident : 

 “Ceux qui lisent Le mariage de Loti et Gauguin avant de venir chez nous font l’économie de nous voir puisqu’ils nous connaissent déjà. Donc il n’y a pas, on n’entre pas en communication c’est pas possible.”19

Déwé Gorodey dépeint dans sa nouvelle “Où vas-tu Mûû ?” une jeune femme contrainte par les systèmes patriarcaux de la société coloniale mais aussi de celle coutumière kanak. Elle admire son grand-père ao pour “ses plus belles ignames, ses énormes langoustes pêchées la nuit”20 et aussi pour ses talents de conteur et de fin connaisseur des généalogies, mais elle le craint lorsqu’il revient saoul du village. Gorodey ajoute ici un sujet sensible, celui des ravages de l’alcool. Les violences domestiques et sociales vécues par les femmes forment une thématique abordée de manière récurrente, ce qu’a observé Julia Frengs21.
Cette dernière met aussi en valeur la place importante occupée par les femmes dans la littérature océanienne, étudiée dans son cas dans le cadre du Pacifique francophone22. Dans les textes rédigés par des femmes, Julia Frengs souligne une correspondance entre le corps des personnages mobilisé par les autrices et la terre, les îles. Les essais nucléaires pratiqués par les puissances coloniales dans divers archipels océaniens, dont la Polynésie française et les îles Marshall, sont à ce titre régulièrement mentionnés. 

My belly is a crater of empty stories and answers only questions, hard as concrete
“Mon ventre est un cratère vide d’histoires et de réponses juste des questions, dur comme du béton”
 (Kathy Jetñil-Kijiner, Anointed, 2018)23.

Dans ce vers issu de l’un des poèmes de Kathy Jetñil-Kijiner, un lien direct est établi entre le corps de la femme et le site d’enfouissement de déchets nucléaires qui se trouve sur l’îlot de Runit à Enewetak (Îles Marshall)24 . Dans Monster (2017)25, elle parle de la difficulté d’être mère. Ainsi, elle évoque à la fois sa dépression post-partum après la naissance de sa fille, mais aussi l’impact des essais nucléaires américains sur la possibilité pour les femmes marshallaises de tomber enceintes et,  surtout, de donner naissance à des bébés en bonne santé. Enfin, elle évoque la figure de la mejenkwaad, démone issue de mythes marshallais qui dévore les femmes enceintes et leurs bébés. L’autrice se demande notamment si ces Marshallaises qui accouchent de “bébés méduses” ne se considèrent pas comme des monstres. La montée des eaux et les enjeux de résilience et de survivance pour le Pacifique contemporain reviennent aussi souvent dans les poèmes de Kathy Jetñil-Kijiner et de Terisa Siagatonu. Dans son texte For us, la poétesse insiste sur les diverses fractures (“severed island” dans le texte original, désignant Samoa) pratiquées à l’encontre des îles du Pacifique au cours de l’histoire26 .

Terisa Siagatonu © Terisia Siagatonu

Ce poème constitue un message d’affirmation lancé à ses ancêtres, à sa génération, mais aussi au reste du monde afin de défendre et de faire reconnaître les cultures et les îles océaniennes, ce qui est largement partagé les littérateur·trice·s du Pacifique : 

“Nous sommes passés de l’oralité à l’écriture depuis plusieurs siècles et aujourd’hui il est temps, il est vraiment grand temps que nous écrivions, que les livres paraissent, écrits par des Polynésiens qui parlent d’eux, à partir d’eux, là où nous sommes” (Flora Devatine, Îles de la Société)27

 Ce premier aperçu de la littérature océanienne ne peut rendre justice à son ampleur et à sa richesse. Nous vous invitons donc, cher·ère·s lecteur·trice·s, à dévorer les ouvrages parus dans les différentes maisons d’édition océaniennes, comme Au Vent des îles, basée à Papeete (Tahiti). Celle-ci constitue la principale source pour les textes littéraires polynésiens contemporains (traduits ou non), mais aussi pour les œuvres māori, samoanes, australiennes, etc. qui ont marqué l’histoire de la littérature océanienne. Instagram abrite aussi d’inspirants comptes tenus par des poétes·se·s qui partagent leurs vers en ligne, comme Ceelah (Tonga, Niue, Fidji) qui publie sous le pseudo Oceanpoet28, ou encore le compte One and the Same (îles Cook et Samoa)29 . N’oubliez pas non plus les podcasts ! Parau Tapa – Histoires Polynésiennes, est dédié aux récits d’histoires polynésiennes, pour les enfants 30 . Enfin, des festivals de littérature océanienne dans et en dehors du Pacifique sont régulièrement organisés, à l’image du Festival Rochefort Pacifique (France), consacré au cinéma et à la littérature océanienne, dont la prochaine édition doit se tenir en octobre prochain31

Marion Bertin & Garance Nyssen 

Image à la une : Déwé Gorodé en 2013 à Calédo Livres. © photo JP – http://ecrivainducaillou.over-blog.com/2020/10/silo-2020-dewe-gorode-ou-gorodey-l-ame-du-salon-international-du-livre-oceanien.html

1 DEBROSSE, C., 2020. “Segalen et « Les Immémoriaux », entre exotisme et ethnologie”. In CASOAR [En ligne] https://casoar.org/2020/07/08/segalen-et-les-immemoriaux-entre-exotisme-et-ethnologie/, dernière consultation le 29 mars 2021.

2 SANTOS PEREZ, C., 2020. « ‘Towards a new Oceania’: On Contemporary Pacific Islander Poetry Networks”. In College Literature, vol.47, n°1, p. 242.

3 SANTOS PEREZ, C., 2016. « New Pacific Islander Poetry ». In Poetry, Vol. 208, numéro 4, p. 375.

4 WENDT A., 1976. « Towards a New Oceania ». In Mana review, vol. 1, numéro 1, p. 59. Texte original : “Our writing is expression of  a revolt against the hypocritical/exploitative aspects of our traditional/commercial/and religious hierarchies, colonialism and neo-colonialism, and the degrading values being imposed from outside and by some elements in our societies”, traduction personnelle des autrices. 

5 HAU’OFA, E., 1993, « Our Sea of Islands ». in WADDELL, E., NAIDU, V., HAU’OFA, E. (éd.), A New Oceania: Rediscovering Our Sea of Islands. Suva, Fidji, The University of the South Pacific, repris in : HAU’OFA, E., 1994. « Our Sea of Islands ». Contemporary Pacific, vol. 6, n°1, pp. 148-161.

6 SANTOS PEREZ, C., 2020, p.243.

7 Kovave, SISMO [En ligne] https://sismo.inha.fr/s/fr/item/7367, dernière consultation le 25 mars 2021.

8 Littérama’ohi [En ligne]  http://ile-en-ile.org/litteramaohi/, dernière consultation le 25 mars 2021.

9 SANTOS PEREZ C., 2020, p. 244.

10 SANTOS PEREZ, C., 2016, p. 376. Texte original : “ formalism, free verse, projectives, ecopoetics, documentary, avant-garde, postmodernism, beat, confessionalism, surrealism, Visual poetry, video poetry, protest poetics, spoken word, performance, conceptualism, queer poetics, multiculturel poetics, multilingualism and more”, traduction personnelle des autrices.

11 GANNIER, O, PATEL, S., 2009. “Editorial : Littératures du Pacifique”, Loxias 25 [En ligne] http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=2613, dernière consultation le 25 mars 2021.

12 SAURA, B., 2007. Tahiti Mā’ohi : culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie Française. Pirae : Au Vent des Îles, cité dans AURIMA-DEVATINE F., CASTRO-KOSHY, E., 2016. “Poétique, éthique et transmission sur la toile : l’univers littéraire et le patrimoine culturel de Flora Aurima-Devatine, Nathalie Heirani Salmon-Hudry et Chantal Spitz”, in Anthrovision, 4.1 [En ligne] https://journals.openedition.org/anthrovision/2307, dernière consultation le 21 mars 2021.

13 AURIMA-DEVATINE F., CASTRO-KOSHY, E., 2016. “Poétique, éthique et transmission sur la toile : l’univers littéraire et le patrimoine culturel de Flora Aurima-Devatine, Nathalie Heirani Salmon-Hudry et Chantal Spitz”, in Anthrovision, 4.1 [En ligne] https://journals.openedition.org/anthrovision/2307, dernière consultation le 21 mars 2021.

14 AURIMA-DEVATINE F., CASTRO-KOSHY, E., 2016. p.9.

15 Nous invitons ici le.a lecteur.trice à parcourir le site personnel de Kathy Jetñil-Kijiner, où se trouvent regroupées ses différentes créations : Kathy Jetñil-Kijiner [En ligne] https://www.kathyjetnilkijiner.com, dernière consultation le 29 mars 2021.

16 Terisa Siagatonu [En ligne] https://www.terisasiagatonu.com/media, dernière consultation le 29 mars 2021.

17 BERTIN, M., 2019. “APT9 : Une Triennale pour l’art contemporain d’Asie et du Pacifique”. In CASOAR [En ligne] https://casoar.org/2019/05/02/apt9-une-triennale-pour-lart-contemporain-dasie-et-du-pacifique/, dernière consultation le 29 mars 2021. Une captation vidéo de cette performance est disponible en ligne : “Performance/ She Who Dies to Live”. In YouTube, 2019 [En ligne] https://www.youtube.com/watch?v=HuRS-lHfmHI, dernière consultation le 29 mars 2021.

18 Que Camille Graindorge a présenté plusieurs fois pour CASOAR : GRAINDORGE, C., 2018. “Vers l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie ? Première partie – Avant le référendum”. In CASOAR [En ligne] https://casoar.org/2018/02/14/vers-lindependance-de-la-nouvelle-caledonie/, dernière consultation le 29 mars 2021 et GRAINDORGE, C., 2020. “Vers l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie ? – 20 ans après l’Accord de Nouméa : ce que le référendum dit de la société calédonienne”. In CASOAR [En ligne] https://casoar.org/2020/10/15/vers-lindependance-de-la-nouvelle-caledonie-seconde-partie-20-ans-apres-laccord-de-noumea-ce-que-le-referendum-dit-de-la-societe-caledonienne/, dernière consultation le 29 mars 2021.

19 Auventdesîles, 19 février 2021, “Chantal Spitz – Polynés’iles” [En ligne]  https://www.youtube.com/watch?v=mtNA4flYl2E, dernière consultation le 21 mars 2021.

20GORODEY Déwé, “Où vas-tu Mûû ?”, dans L’Agenda, Nouméa : Madrépores, 2015 : 15-20, p.16.

21 FRENGS, J., 2017. Corporeal Archipelagos: Writing the Body in Francophone Oceanian Women’s Literature. Lexington Books.

22 FRENGS, J., 2017. Corporeal Archipelagos: Writing the Body in Francophone Oceanian Women’s Literature. Lexington Books.

23 JETÑIL-KIJINER., K., 2019. “Dome Poem Part III:’Anointed’ Final Poem and Video” In Kathy Jetñil-Kijiner [En ligne] https://www.kathyjetnilkijiner.com/dome-poem-iii-anointed-final-poem-and-video/, dernière consultation le 30 mars 2021.

24 NYSSEN, G., 2019. « Tous les sarcophages n’abritent pas des pharaons ». In CASOAR [En ligne] https://casoar.org/2019/03/20/tous-les-sarcophages-nabritent-pas-des-pharaons/, dernière consultation le 16 mai 2020.

25 JETÑIL-KIJINER., K., 2018. “New Year, New Monsters, New Poem”, In Kathy Jetñil-Kijiner [En ligne] https://www.kathyjetnilkijiner.com/new-year-new-monsters-and-new-poems/, dernière consultation le 28 mars 2021.

26 SIAGATONU, T., s.d. “For us”. In Terisa Siagatonu [En ligne] https://www.terisasiagatonu.com/, dernière consultation le 29 mars 2021.

27 Polynésie la 1ère, 19 octobre 2014, “‘Pina’ina’i’ ou quand danse et musique illustrent la littérature polynésienne” [En ligne] https://www.youtube.com/watch?v=ShDXD65tUxk, dernière consultation le 29 mars 2021.

28 Ocean Poet, Instagram [En ligne] https://www.instagram.com/oceanianpoet/, dernière consultation le 29 mars 2021.

29 One and the same, Instagram [En ligne] https://www.instagram.com/_____oats/, dernière consultation le 29 mars 2021.

30 Apple Podcast, Parau  Tama – Histoires polynésiennes [En ligne] https://podcasts.apple.com/us/podcast/parau-tama-histoires-polynésiennes/id1507286677, dernière consultation le 30 mars 2021.

31 Rochefort Pacifique [En ligne] http://www.rochefortpacifique.org/?fbclid=IwAR1CfDStaUoeoawbq7i0DPXwY1HNk4fSv8ENJ1olwWvkpMb2ItHEQ7wFoCI, dernière consultation le 29 mars 2021.

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