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Tous les sarcophages n’abritent pas des pharaons

        Les bombes nucléaires américaines tombèrent sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki le 6 et le 9 août 1945. Elles sonnèrent le glas de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), mais ouvrirent la voie à la Guerre froide (1947-1991) dont les deux protagonistes majeurs furent les États-Unis (E.-U.) et l’URSS. Entre 1945 et 1961, ces deux camps menèrent de nombreuses expérimentations dans le but de détenir en premier la bombe atomique la plus puissante. C’est dans ce contexte que les États-Unis engagèrent, de 1946 à 1958, une soixantaine d’essais nucléaires sur plusieurs atolls des Îles Marshall, archipel micronésien sous le joug américain suite à la victoire des Alliés et ce jusqu’à son indépendance en 1986 1.
CASOAR vous propose aujourd’hui de revenir sur l’une des ruines de ces expériences, le dôme de Runit, situé sur l’atoll d’Enewetak (chaîne de Rālik, République des Îles Marshall, RIM).

Un point sur la carte, un point sur la situation

Iles Marshall

Carte des Îles Marshall. © CASOAR

       Les Américains débarquèrent sur un territoire qui n’avait jamais entendu parler de radioactivité, de bombe nucléaire et tutti quanti. Ainsi, lorsque la US Navy approcha les chefs de l’atoll de Bikini, lui aussi théâtre d’essais nucléaires, pour leur demander la permission d’utiliser leurs terres, ces derniers acceptèrent. Les Américains présentèrent l’opération sous une lumière positive et la force nucléaire comme un pouvoir salvateur pour l’humanité. Le traducteur insulaire transposa ainsi le discours américain aux habitants : « Il a dit que les USA veulent utiliser quelque chose de puissant et le transformer en quelque chose de bon et d’utile ».2 Comment décrire un phénomène qu’on ne connait pas, dont on n’a jamais fait l’expérience ? Là résida certainement la force de conviction et de manipulation des Américains et il est très probable que si ces derniers avaient un peu plus expliqué les tenants et les aboutissants de la radioactivité et des bombes nucléaires, les insulaires n’auraient pas accepté de céder leurs terres.

       L’Histoire retient aujourd’hui quelques explosions majeures comme celle de Castle Bravo, le 1er mars 1954 ; Ivy Mike (ou Mike), première explosion thermonucléaire à l’échelle mondiale le 1er novembre 1952, toutes deux sur Bikini ; ou encore Ivy King (ou King) le 16 novembre 1952, cette fois-ci sur l’atoll d’Enewetak.
Bien que le gouvernement américain mit fin à ces expériences nucléaires sur les atolls en 1958, il fallut attendre les années 1970-1980 pour que leur nettoyage soit organisé3. Les couches supérieures des sols furent enlevées car elles étaient imprégnées par les retombées radioactives. Ce travail entraina l’inhalation de plutonium par les travailleurs marshallais ou américains qui vinrent parfois avec leurs familles. Ils n’avaient presque aucune protection et surtout, le gouvernement américain ne communiquait pas vraiment sur les risques encourus4. Les déchets étaient quant à eux jetés à la mer, ou dans le cas de Runit à Enewetak, mis dans des sacs plastiques puis jetés dans le Cactus Crater5. Celui-ci naquit de l’explosion atomique du 5 mai 1958 menée sur Runit6. Les déchets y furent mêlés à du béton et à des structures métalliques contaminées, présentes sur l’île au moment de l’explosion. Enfin, ainsi que le montre une récente étude, des déchets nucléaires produits par les expérimentations menées au Nevada (E.-U.) furent apportés jusqu’aux Marshall pour être enterrés dans le cratère7. Le tout fut recouvert d’un bouchon, lui aussi en béton : c’est ce que l’on appelle aujourd’hui le dôme de Runit. Celui-ci recouvre donc quantité astronomique de fragments de plutonium 239 dont la demi-vie est de 24 000 ans et 437 sacs plastiques8.
        Ajoutons enfin, que, dès 1980, le gouvernement américain entreprit de ré-installer la population d’Enewetak, qui ne vit désormais pas si loin du Dôme. Cependant, l’entretient de celui-ci n’est pas assuré. Les Américains avaient pourtant construit le Enewetak Radiological Laboratory dans le but de surveiller l’architecture du Dôme et le degré de radioactivité sur l’île9. Enfin, certaines îles de l’atoll ont été interdites à cause du degré de radioactivité trop élevé. Pour les Américains, la mer les séparant des autres îles devenait une barrière qui permettait d’éviter la dispersion du poison, ce qui est évidemment totalement faux.

      Les radiations ne sont ni visibles, ni palpables, ni odorantes, ni bruyantes. Elles constituent donc une présence invisible qu’il est sûrement facile d’oublier dans la vie quotidienne. À cela s’ajoutent, dans le cas de Runit, les politiques investies par les institutions américaines pour faire oublier aux insulaires la radioactivité. Le Dôme fut construit en béton et présenté comme une barrière aux humeurs nocives qui y sont enfermées. Cependant, il agit plutôt comme un indice tangible de la présence de la radioactivité à Enewetak. Il semble d’ailleurs être au centre des préoccupations sur place et dans tout l’archipel puisqu’il se fissure, les vapeurs radioactives s’échappant dans la mer et dans l’atmosphère, contaminant humains et non-humains. À l’école d’Enewetak, les enfants apprennent des chants qui racontent leur héritage nucléaire10 et de son côté, Kathy Jetñil-Kijiner, poète, enseignante, militante, etc. marshallaise a écrit Anointed (2018), un poème mettant au centre le dôme de Runit et le funeste héritage qu’il contient et incarne11. Enfin, nous pourrions ajouter que, quand bien même la radioactivité ne se perçoit pas par les sens, ses effets sont bien visibles : bébés méduses12, maladies de peau, malformations, cancers, problèmes de thyroïde, empoisonnement des poissons et donc des individus. La radioactivité constitue donc bien « ce dans quoi [vivent les Marshallais, les] privant de tout ‘ailleurs’ »13 et ils en ont amplement conscience, notamment par la présence de ce Dôme.

Mais pourquoi les Etats-Unis ont-ils construit un dôme en béton sur un atoll ?

       Le Dôme de Runit a été construit en béton, un matériau peu cher, qui peut être coulé sur place et permet donc une méthode rapide de travail. Cependant, le béton est peu résistant sur la durée. Il s’effrite, se fissure, s’abîme, ce qui s’observe dans le cas du Dôme et est d’ailleurs amplifié du fait des évènement climatiques : montée des eaux et typhons de plus en plus violents et fréquents. Comme le souligne l’anthropologue Tim Ingold14, un objet est contraint par des usages, des contextes, sa/ses/des matière/s, etc. qui partagent son milieu : le béton du Dôme, les déchets radioactifs, les habitants de Runit, les animaux et les plantes qui investissent le Dôme, la mer, les journalistes, les activistes, le climat, (les anthropologues!) et sûrement encore bien d’autres choses qui ne nous viennent même pas à l’esprit. Ainsi, la protection que le dôme est censé assurer n’est plus vraiment d’actualité. Nous sommes bien loin des défis architecturaux ayant pour mission de contenir les restes nucléaires et qui se doivent d’être des boucliers contre les radiations. Mais, ainsi que les E.-U. l’ont eux-même affirmé : « le dôme a servi son ‘but premier’ – contenir les déchets, pas nécessairement être un bouclier contre les radiations »15

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Vue aérienne du Dôme © Capture d’écran « This Concrete Dome Holds a Leaking Toxic Timebomb- Foreign Correspondent », publiée par ABC News (Australia).

Une histoire de mots

       L’anthropologue Holly M. Barker montre que les Marshallais ont construit leur propre langage pour parler du nucléaire et le comprendre. En effet, les insulaires considèrent qu’ils sont les seuls en droit de parler de l’expérience nucléaire et que le discours américain sur celle-ci n’est pas valable. La parole locale se tient donc contre la parole scientifique et/ou politique des États-Unis.
Plusieurs travaux qui s’intéressent à la question de l’enfouissement des déchets nucléaires mentionnent l’importance de continuer à comprendre que la force contenue sous un dôme ou une structure en béton est dangereuse16. Le danger est de percevoir ces sites d’enfouissement comme des endroits « neutres »17. Ceux-ci ne seraient plus dotés d’aucune connotation, ce qui pourrait en mener certains à les pénétrer, alors qu’ils sont hantés par des humeurs invisibles et destructrices. Face à cette menace, certains  préconisent le déploiement de techniques symboliques qui permettraient de connoter les lieux souillés à un concept distinct, assimilé et compris par tous. L’utilisation d’un champ sémantique non scientifique, c’est-à-dire de termes symboliques, pour parler de ces restes, pourrait être une solution. C’est ce que fait Kathy Jetñil-Kijiner dans son poème, Anointed (2018). Elle utilise plusieurs fois le mot « tombe/tomb », de même que le mot « sépulture/grave », pour décrire l’île ; tandis qu’elle appelle le dôme de Runit  « dôme fissuré/cracked dome » ou encore « coquillage en béton qui abrite la mort/concrete shell that houses death ». Elle fait donc un rapprochement entre une tombe abritant un (la) mort et le Dôme. De plus, pour elle, il ne constitue en rien une barrière contre les déchets nucléaires. La poète insiste aussi sur le fait qu’il représente une partie muette de l’Histoire de l’archipel. À travers ce poème, elle cherche des réponses à ses questions et celles des Marshallais. Elle se demande comment se souvenir d’Enewetak, comme si la puissance du nucléaire avait brouillé le lien entre les Marshallais et leur atoll. Elle demande d’ailleurs qui a accordé aux Américains le pouvoir de détruire ses îles. Finalement, la poésie est pour elle une sorte de rituel18 qui permet de faire face au problème. Elle évoque le pouvoir de guérison qu’ont les mots, mais aussi son inquiétude concernant la création d’art à partir de cette « monstruosité »19. Enfin, elle présente aussi ce poème comme un moyen pour ne pas oublier cet héritage. Pour Kathy Jetñil-Kijiner, bien que certains vivent de nouveau à Enewetak, celle-ci n’est plus une île. Elle est devenue une tombe créée par la Science du nucléaire et le Dôme en est le signe le plus concret.

Derrière son poème et les expressions qu’elle utilise, l’auteure va bien plus loin que les scientifiques qui parlent de « déchets ». Elle s’extrait du neutre qu’aurait pu produire le Dôme. C’est cet « entretien symbolique »20 qui permet aux individus, dans une certaine mesure, de se protéger contre le dôme de Runit. Cependant, cet entretien devrait aller de paire avec un entretien technique de la structure même, ce qui n’est pas le cas ici.

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Kathy Jetñil-Kijiner dans la vidéo de son poème Anointed © Capture d’écran, vidéo Anointed, Kathy Jetñil-Kijiner et Dan Lin

 

       En arrivant sur Enewetak, il est possible d’apercevoir le dôme de Runit, peint sur le « Welcolme Sign » de l’atoll. Cela donnerait envie de déguerpir aussi sec. Cependant, les habitants ont appris à vivre avec les fantômes de la période des essais nucléaires, ainsi qu’avec sa ruine la plus visible. La force des insulaires réside donc dans leur pouvoir à dépasser les évènements historiques, à aller au delà de la mémoire qui conduirait à penser le Dôme simplement comme un cénotaphe ou un mémorial. Cette liberté permet la création d’un rapport de force entre les habitants et le Dôme ; les insulaires et le gouvernement américain ; les militants et les pollueurs du monde entier. « Libre/hanté : deux faces, [donc], de la même expérience »21 qui permettent aux Marshallais de se construire sur la place mondiale comme un archipel actif dans la lutte contre le changement climatique. En effet, comme le souligne la mère de Kathy Jetñil-Kijiner, Hilda Heine, avant-dernière présidente de la République des Îles Marshall, le problème du nucléaire est intimement lié à celui du dérèglement climatique22. Sous cette perspective, le Dôme devient l’un des symboles constitutifs de cette nouvelle identité des habitants d’Enewetak et des Îles Marshall, car l’écume lèche déjà ses bords et la structure est menacée de destruction.

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Welcolme sign d’Enewetak © Capture d’écran « This Concrete Dome Holds a Leaking Toxic Timebomb- Foreign Correspondent », publiée par ABC News (Australia).

         Les œuvres de Kathy Jetñil-Kijiner sont entendues à un niveau local mais aussi mondial, grâce, d’une part, à son site internet et d’autre part, grâce à sa présence à des évènements mondiaux comme la Conférence sur le Climat à Paris (COP 21), Marrakech (COP 22), Bonn (COP 23) et enfin à l’ONU23. L’héritage nucléaire qu’elle et son peuple portent permet la création de nouveaux rapports et de nouveaux récits. Le poème Toi, Debout l’insulaire,24 écrit par la poète marshallaise et l’auteure inuit Aka Niviâna, illustre bien ces nouvelles relations. En effet, il réunit les habitants des Îles Marshall et ceux du Groenland, face à la fonte des glaces et la montée des eaux. Grâce à la poésie, elles créent des liens entre les situations auxquelles font face leurs îles et elles cherchent à mobiliser toutes les nations pour lutter contre le dérèglement climatique dont elles sont les premières victimes.

 

         Le dôme de Runit est une ruine au sens strict du terme. Il s’effrite et prend donc l’aspect d’une ruine, mais il est aussi La Ruine par excellence des expériences nucléaires américaines aux Îles Marshall. S’il avait été construit pour oublier éternellement les déchets nucléaires, ce but n’a pas été atteint… Le Dôme est devenu le symbole de la durée de vie à l’échelle géologique de ces restes. Il est en même temps celui de la très brève échéance des dangers liés au dérèglement climatique qui entraine la montée des eaux. Par sa qualité d’oxymore, le dôme de Runit est le point de départ et le symbole de la construction nouvelle des Marshallais, notamment sur la place mondiale.
Enfin, cette problématique de l’enfouissement des déchets nucléaires n’est pas sans rappeler celle à laquelle nous faisons face concernant la gestion des restes de ce type sur nos territoires. Si le Dôme ne répond pas exactement à la solution de l’enfouissement profond, aujourd’hui « solution de référence »25, il nous permet tout de même de réfléchir sur la situation. Comme nous l’avons souligné, si les déchets doivent être définitivement enterrés à des kilomètres sous terre, il va tout de même falloir « se souvenir d’oublier » et donc « produire la mémoire du danger »26. Pour ce faire, des projets développés par des artistes ont été proposés. Ils doivent produire « l’effroi et la terreur »27 mais ne doivent pas pour autant fasciner ou attirer. Parmi ces projets se trouve celui des musiciennes et comédiennes Valentina Gaia et Rossella Ceccili. Elles ont inventé, dans le contexte du site de Bure, en France, une ritournelle destinée aux enfants afin de leur transmettre l’histoire du nucléaire et les risques qu’ils encourent s’ils déterrent les restes. Cela n’est pas sans rappeler les chants appris à l’école par les élèves d’Enewetak… Et pourtant, le dôme de Runit fascine en même temps qu’il produit effroi et terreur. Certains s’y rendent pour s’en inspirer (afin d’écrire un poème), pour le photographier ou le filmer (ABC News Australia et bien d’autres), pour le découvrir et essayer de trouver ses failles.

Garance Nyssen

Image à la une : Vue aérienne de Runit, Enewetak, Îles Marshall. © Google Maps

1 A partir de 1947, la Micronésie devient le Trust Territory of the Pacific Islands (TTPI), suite à la décision  du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Les USA en deviennent l’administrateur. En 1986, les Îles Marshall sortent du TTPI, dissolu, et devient une république en association libre avec les Etats-Unis, ce qui n’en fait pas un territoire véritablement indépendant. 

2 « He said the USA they want people to use something strong and turn it into something good and helpful », cette phrase est issue des documents d’archives regroupés dans le documentaire Radio Bikini in BARKER Holly M., Bravo for the Marshallese: Regaining control in a Post-Nuclear, Post-colonial World, Belmont CA, Wadsworth/Thompson, 2004, p. 80.

3 Ibid, p.37.

4 ABC NEWS (AUSTRALIA), 27 novembre 2017, « This Concrete Dome Holds a Leaking Toxic Timebomb- Foreign Correspondent ». Disponible à l’URL : <https://www.youtube.com/watch?v=autMHvj3exA>, dernière consultation le 17 septembre 2018.

5 JETÑIL-KIJINER Kathy, 25 janvier 2018(a), « New year, new monsters, new poems » . Disponible à l’URL : <https://www.kathyjetnilkijiner.com/new-year-new-monsters-and-new-poems/>, dernière consultation le 26 octobre 2018.

6 En tout, il semble que 9 tests furent conduits sur l’îlot de Runit, dont Holly, Butternut et Magnolia.
RUST Susan, 10 novembre 2019, « How the U.S. betrayed the Marshall Islands, kindling the next nuclear disaster », LA Times. Disponible à l’URL : <https://www.latimes.com/projects/marshall-islands-nuclear-testing-sea-level-rise/>, consulté le 15 novembre 2019.

7 Cette étude fut menée par une équipe de journalistes du LA Times et des étudiants de la Columbia University’s Graduate School of Journalism. Elle montre que, malgré la signature en 1986 d’une convention entre les deux pays engageant les E.-U. à ne pas cacher d’informations à la RIM, ils n’avaient pas mentionné l’apport de déchets venus du Nevada, ni le fait qu’ils aient mené des tests d’armes biologiques sur Enewetak après les essais nucléaires. Selon le gouvernement américain, les archives concernant le test Speckled Start Test (également appelé Deseret Test Center Test 68-50) sont toujours classifiées. Il fut mené entre septembre et octobre 1968 à Enewetak. ANONYME, s.d., « Project 112/ SHAD, Fact Sheets », Health.mil. Disponible à l’URL : <https://www.health.mil/Military-Health-Topics/Health-Readiness/Environmental-Exposures/Project-112-SHAD/Fact-Sheets>, dernière consultation le 21 août 2020.
RUST Susan, Op. cit.

8 Le plutonium est utilisé dans le nucléaire parce-que sa probabilité de fission/fusion est plus élevée que l’uranium 235. Quand on parle de demi-vie, on désigne en fait le temps qu’une substance met pour perdre la moitié de son activité.
JETÑIL-KIJINER Kathy, Op. cit., 2018(a). 

9 ABC NEWS (AUSTRALIA), 27 novembre 2017, « This Concrete Dome Holds a Leaking Toxic Timebomb- Foreign Correspondent ». Disponible à l’URL : <https://www.youtube.com/watch?v=autMHvj3exA>, dernière consultation le 17 septembre 2018.

10 Ibid.

11 JETÑIL-KIJINER Kathy, 16 avril 2018(b), « Dome Poem Part III: ‘Anointed’ Final Poem and Video ». Disponible à l’URL: <https://www.kathyjetnilkijiner.com/dome-poem-iii-anointed-final-poem-and-video/>, dernière consultation le 23 août 2020.

12 Surnom donné par les Marshallais aux bébés naissant sans yeux, sans bras et/ou sans jambes et avec la peau transparente.

13 HOUDART, Sophie, « Les répertoires subtils d’un terrain contaminé », Techniques & Culture, issue 2 (n° 68), 2017, p. 88-103, p.101.

14 INGOLD Tim, Faire, Anthropologie, Archéologie, Art et Architecture, Bellevaux, Editions Dehors, 2017 [2013].

 15 Notre traduction, RUST Susan, Op. cit.

16 MOREAU, Yoann, « Être en reste face aux résidus nucléaires », Techniques & Culture, 65-66 « Réparer le monde. Excès, reste et innovation », 2016, p. 92-109 ; The Atomic Priesthood Project (APHP). Disponible à l’URL : <http://theatomicpriesthoodproject.org/>, dernière consultation le 2 octobre 2018 ; The Ray Cat Solution. Disponible à l’URL : <http://www.theraycatsolution.com/#10000>, dernière consultation le 2 octobre 2018.

17 MOREAU, Yoann, Op. cit.

18 JETÑIL-KIJINER Kathy, Op. cit., 2018(a).

 19 Notre traduction : « monstrosity« , Ibid.

20 MOREAU, Yoann, Op. cit.

21 TSING, A. L., Le champignon de la fin du monde. Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. Paris, La découverte, 2017 [2015], p. 132.

22 DEMOCRACY NOW!, 14 novembre 2017, « First Female President of the Marshall Islands & Her Poet Daughter : We Need Climate and Nuclear Justice ». Disponible à l’URL : <https://www.youtube.com/watch?v=f52IZgyLL8U>, dernière consultation le 27 octobre 2018.

23 JETÑIL-KIJINER Kathy, 24 septembre 2014, « United Nations Climate Summit Opening Ceremony – A Poem to my Daughter ». Disponible à l’URL : <https://www.kathyjetnilkijiner.com/united-nations-climate-summit-opening-ceremony-my-poem-to-my-daughter/>, dernière consultation le 21 novembre 2018.

24 350.org, s.d., « Debout, toi l’insulaire ». Disponible à l’URL : <https://350.org/fr/debout-toi-linsulaire/#projet>, dernière consultation le 10 novembre 2018.

25 Cette solution nécessite de creuser plusieurs mètres sous terre et ce dans un milieu stable, du point de vue géologique, mais doivent aussi être pris en compte les projets humains à venir autour de ce lieu.
POIROT-DELPECHE, S. & RAINEAU, L., « Le stockage géologique des déchets nucléaires: une capsule anti-temporelle » In Gradhiva, numéro 28, 2018, p.143- 169, p. 144.

26  Elles citent ici l’un des protagonistes du film Into Eternityde Michael Madsen (2011) in POIROT-DELPECHE, S. & RAINEAU, L., « Le stockage géologique des déchets nucléaires: une capsule anti-temporelle » In Gradhiva,  numéro 28, 2018, p.143- 169, p. 154.

27 Ibid, p.154.

Bibliographie :

  • ABC NEWS (AUSTRALIA), 27 novembre 2017, « This Concrete Dome Holds a Leaking Toxic Timebomb – Foreign Correspondent ». Disponble à l’URL : <https://www.youtube.com/watch?v=autMHvj3exA>, dernière consultation le 17 septembre 2018.
  • BARKER, Holly M., Bravo for the Marshallese : Regaining control in a Post-Nuclear, Post-colonial World. Belmont CA, Wadsworth/ Thompson, 2004.
  • DEMOCRACY NOW!, 14 novembre 2017, « First Female President of the Marshall Islands & Her Poet Daughter : We Need Climate and Nuclear Justice ». Disponible à l’URL :  <https://www.youtube.com/watch?v=f52IZgyLL8U>, dernière consultation le 27 octobre 2018.
  • HOUDART, Sophie, « Les répertoires subtils d’un terrain contaminé », Techniques & Culture, issue2, n° 68, 2017, pp. 88-103.
  • INGOLD Tim, Faire, Anthropologie, Archéologie, Art et Architecture. Bellevaux, Editions Dehors, 2017 [2013].
  • MOREAU Yoann, « Être en reste face aux résidus nucléaires », Techniques & Culture, 65-66 « Réparer le monde. Excès, reste et innovation », 2016, pp. 92-109
  • POIROT-DELPECHE, S. & RAINEAU, L., « Le stockage géologique des déchets nucléaires : une capsule anti-temporelle » In Gradhiva, 2018, numéro 28, pp. 143- 169.
  • TSING, A. L., Le champignon de la fin du monde. Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme, Paris, La découverte, 2017 [2015].
  • JETÑIL-KIJINER Kathy, 24 septembre 2014, « United Nations Climate Summit Opening Ceremony – A Poem to my Daughter ». Disponible à l’URL : <https://www.kathyjetnilkijiner.com/united-nations-climate-summit-opening-ceremony-my-poem-to-my-daughter/>, dernière consultation le 21 novembre 2018.
  • JETÑIL-KIJINER Kathy, 25 janvier 2018(a), « New year, new monsters, new poems ». Disponible à l’URL : <https://www.kathyjetnilkijiner.com/new-year-new-monsters-and-new-poems/>, dernière consultation le 26 octobre 2018.
  • JETÑIL-KIJINER Kathy, 16 avril 2018(b), « Dome Poem Part III: ‘Anointed’ Final Poem and Video ». Disponible à l’URL: <https://www.kathyjetnilkijiner.com/dome-poem-iii-anointed-final-poem-and-video/>, dernière consultation le 23 août 2020.
  • The Atomic Priesthood Project (APHP). Disponible à l’URL : <http://theatomicpriesthoodproject.org/>, dernière consultation le 2 octobre 2018.
  • The Ray Cat Solution. Disponible à l’URL : <http://www.theraycatsolution.com/#10000>, dernière consultation le 2 octobre 2018.
  • 350.org, s.d., « Debout, toi l’insulaire ». Disponible à l’URL : <https://350.org/fr/debout-toi-linsulaire/#projet>, dernière consultation le 10 novembre 2018.

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