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Les dents du crocodile, les griffes de l’ours – rencontre(s) entre Val Plumwood et Nastassja Martin

Le livre Dans l’œil du crocodile1 débute avec un récit, celui d’une « rencontre »2, entre l’autrice, Val Plumwood (née Val Morell, 1939-2008) et un crocodile. Cette rencontre a lieu dans le Territoire du Nord australien, en 1985, sur la rivière East Alligator du parc national Kakadu. Plumwood, fine connaisseuse des environs, s’est engagée sur un nouveau trail, préparé par le ranger Greg Miles, qui lui a proposé de le tester avant qu’il ne soit ouvert au public. Des fortes pluies ont néanmoins gonflé les eaux qui bientôt gomment les marques du parcours. Se décidant à rentrer, Plumwood aperçoit soudain ce qui ressemble à un bâton : 

Alors que le courant m’entraînait vers lui, le bâton a développé des yeux. Un crocodile ! Il n’avait pas l’air grand. J’en étais proche maintenant mais je n’avais pas spécialement peur ; une rencontre ajouterait de l’intérêt à la journée. Bien que je pagayais pour éviter le crocodile, nos chemins étaient étrangement convergents. Je savais qu’il serait proche, mais je n’étais pas du tout préparée au grand choc lorsqu’il a frappé le canoë.3

Je ne raconterai pas en détails la suite de l’histoire (je préfère vous laisser la lire), mais celle-ci est violente : Plumwood subit le death roll 4 de son prédateur qui finit toutefois par abandonner sa proie. Elle rejoint tant bien que mal la berge et finit par être retrouvée par son ami ranger. Mais plus que violente, la suite de cette histoire est transformatrice pour Plumwood, qui écrit : « Je savais que j’étais de la nourriture pour les crocodiles ; que mon corps, comme le leur, était de la viande. Mais en réalité, je ne le savais pas et je rejetais absolument cette idée ».5

Lorsque j’ai lu l’histoire de cette femme pour la première fois, j’ai tout de suite pensé à celle de  l’anthropologue Nastassja Martin – comme l’auraient probablement fait beaucoup d’étudiant·e·s en ethnologie, d’ailleurs, depuis la parution de Croire aux fauves, son récit publié en 2019.6 Cette dernière n’a pas rencontré les dents d’un crocodile, mais la mâchoire d’un ours, alors qu’elle marchait dans une forêt de la péninsule russe du Kamtchatka. Dans ce cas, « l’évènement [ne fut] pas : un ours attaque une anthropologue française […]. L’évènement [fut] : un ours et une femme se rencontrent et les frontières entre les mondes implosent ».7  Comme pour Plumwood, l’expérience de Martin a été transformatrice ou a provoqué, pour reprendre ses mots, une renaissance qui l’invite à « vivre encore »8, différemment, avec le monde. 

Je me crois seule, mais je ne le suis pas. Un ours tout aussi déboussolé que moi se promène lui aussi sur ces hauteurs [au cœur des glaciers] […]. Nous tombons l’un sur l’autre […]. Quand je le vois il est devant moi, il est aussi surpris que moi. Nous sommes à deux mètres l’un de l’autre, il n’y a pas d’échappatoire possible, ni pour lui, ni pour moi […]. Nous entrons en collision il me fait basculer […].9

Dans l’oeil du crocodile et Croire aux fauves © Garance Nyssen

Nastassja Martin est une anthropologue française qui a d’abord réalisé un travail de thèse à l’École des Hautes Études en Sociales (EHESS, Paris) auprès des Gwich‘in en Alaska, puis elle a continué à mener ses recherches avec les Évènes au Kamtchatka, en Sibérie, où elle rencontre un ours, en 2015. Pour celleux, Évènes, avec qui elle vit dans ce bout du monde russe, elle devient  alors miedkha, à moitié ours, à moitié femme.10 Avant cette rencontre, elle était déjà matukha, ourse, car elle aime les myrtilles et surtout, elle rêve souvent d’ours·e·s.11
Après sa rencontre avec le crocodile, Val Plumwood est souvent surnommée crocodile woman par ses contemporain·e·s, ce qu’elle n’aime pas. 12 Plumwood n’était pas une anthropologue mais une philosophe écoféministe13, australienne, dont la réflexion écosophique14 marque le paysage intellectuel à partir des années 1970, jusqu’à sa mort, en 2008. Au-delà de ce profil académique, Plumwood est une militante active qui défend notamment les forêts et certains animaux, comme les wombats.15 The Fight for the Forests est l’ouvrage qui l’a fait connaître, avec son époux, Richard Sylvan (né Richard Routley, 1935-1996). Le couple souhaite se détacher de la philosophie occidentale pour penser différemment cet écosystème qu’est la forêt. Plumwood y apporte une contribution féministe, soulignant qu’historiquement, en Occident, le mépris des femmes et le mépris de la nature/terre ne font que s’entretenir mutuellement dans la mesure où les femmes sont considérées comme inférieures car proches de la nature et que la nature peut être exploitée car elle est féminisée. Plumwood ajoute que ce système de valeur contraint d’autres catégories d’êtres à être infériorisées (les populations autochtones, les ouvriers, etc.), tout cela au sein d’une hiérarchie complexe.16
Après avoir divorcé de son époux quelques années avant sa rencontre avec le crocodile de Kakadu, Plumwood décide de rester dans la maison qu’ils ont bâtie de leurs propres mains, dans la montagne au Sud de Canberra. Elle change de nom de famille pour prendre le nom d’un arbre peuplant cette montagne : le plumwood (Eucryphia moorei). Ce faisant, elle incarne son « engagement envers un lieu géographique particulier, auquel [elle] considère qu’[elle] doit son identité ». C’est ce qu’elle appelle le « biorégionalisme », qui lui a notamment été inspiré par la pensée aborigène australienne.17

Plumwood met du temps à revenir sur sa rencontre avec le crocodile. Elle commence à le faire en 1996, soit onze ans plus tard, bien que pour la philosophe Kate Rigby, qui fut l’élève de Plumwood, sa mentore a probablement pensé à écrire sur cette expérience dès les jours qui l’ont suivie, depuis son lit d’hôpital.18
À la mort de Plumwood, en 2008, son cercle proche suppute qu’elle travaille sur un livre revenant sur cet évènement. Lorraine Shannon, son éditrice, ne trouve finalement, dans les fichiers de son ordinateur, que trois chapitres plus ou moins aboutis. Shannon décide tout de même de publier ces textes – bien que le troisième chapitre s’arrête brutalement. Ils sont accompagnés de précédents écrits, dont les thématiques résonnent avec celles tirées de son récit avec le crocodile : la question de la prédation et la position des humain·e·s dans la chaîne alimentaire ; et la communication avec les non-humain·e·s, tels que les animaux ou bien les pierres.19 Avec son époux, Plumwood avait, dès les années 1970, émis l’idée que dans la culture occidentale, les autres êtres « ne [peuvent] être pris en considération que dans la mesure où ils présentent une utilité ».20 Dans l’œil du crocodile est aussi une occasion pour publier des textes qui évoquent l’animalisme écologique, théorie de la philosophe qui renverse cet utilitarisme des êtres (non-humain·e·s et parfois humain·e·s), basé sur le dualisme nature/culture. J’ouvre ici une parenthèse : ce dualisme renvoie à une manière particulière de voir le monde, appelée naturalisme ou multiculturalisme selon les auteurs. En bref, en Occident, nous avons tendance à classer les choses dans deux catégories qui ne s’interpénétrerait pas : le naturel et le culturel, le second dominant le premier. Si ça vous intéresse, Casoar avait déjà évoqué le sujet ici.
Revenons à Plumwood : sa théorie de l’animalisme écologique est, au contraire, fondée sur « une éthique dialogique [basée] sur le partage, la négociation et la coopération entre les humains et les animaux ».21 Enfin, la mort ayant particulièrement marqué la vie de la philosophe, elle y a beaucoup réfléchi, et l’ouvrage se clôt donc avec une réflexion à ce sujet. Elle inscrit la mort dans la continuité de sa conception de la place des humain·e·s au sein de la chaîne alimentaire : proies lorsqu’iels sont vivant·e·s, iels continuent de l’être lorsqu’iels sont mort·e·s. En somme, un corps mort est nourriture pour d’autres êtres et il est nécessaire de re-penser nos rituels funéraires.22 

Martin et Plumwood sont différentes. L’une est anthropologue, l’autre était philosophe et elles vivent/ont vécu leurs vies académiques et personnelles à des périodes diverses et en différents lieux. Elles sont toutefois toutes deux attentives aux êtres qui vivent autour des humain·e·s, ainsi qu’à celleux, humain·e·s (et particulièrement humainEs pour Plumwood), qui subissent les résultats du patriarcat, de la colonisation, des conversions et les débris que provoquent les politiques capitalistes extractivistes.
Nastassja Martin est-elle écoféministe ? Je ne me risquerais pas à vous répondre par oui ou par non. Mais sa position de femme, de chercheuse, de miedkha par cette étreinte avec l’ours, et les descriptions de ses relations avec ses « informatRICEs » (comme Daria), sur le terrain, me donnent envie de l’associer à ces récits que des femmes formulent depuis longtemps maintenant, pour inviter leurs auditeur·rice·s à « vivre plus loin » – jit dalché, en évène –, c’est-à-dire à « maintenir une forme de communication avec les être qui partagent le monde ».23 Martin explique qu’il nous faut penser les « commun[s] »24, ce qui lie les êtres, même si ce qui nous lie aujourd’hui est souvent peu réjouissant : le dérèglement climatique, par exemple ; ou le Covid-19 qui a fracassé nos certitudes d’intouchables en galopant à travers le globe. De ces frontières souvent en ruines, d’autres choses pourraient surgir. De l’implosion des mondes résultant de la rencontre entre Martin et l’ours, beaucoup de nouvelles choses semblent en effet être nées. Martin dévoile dans Croire aux fauves ou d’autres parutions, plus académiques, des réflexions aussi bien personnelles qu’épistémologiques ou méthodologiques, pour l’anthropologie.

Les rédactrices de l’introduction de Dans l’œil du crocodile considèrent que la rencontre entre Plumwood et le crocodile « lui [a offert] évidemment, en tant que philosophe de l’écologie, une légitimité exceptionnelle pour parler de la mort et de sa place dans la nature ».25 Je ne suis pas sûre que cette rencontre ait tout de suite constitué une légitimité particulière, du point de vue de Plumwood. Le trouble d’identité provoqué par la rencontre entre Martin et son ours, racontée par l’anthropologue, peut laisser penser qu’il a aussi existé chez Plumwood – bien que différemment, certainement.26 La légitimité à écrire, à nourrir sa réflexion (personnelle et) scientifique, de cette expérience, ne semble pas être allée de soi tout de suite chez Martin. Le temps qu’il a fallu à Plumwood pour écrire au sujet de son histoire résulte peut-être (mais ce n’est que mon hypothèse) de cette crise de qualification personnelle et de ce nouvel effort pour se situer dans le monde. 

Pour terminer, Plumwood comme Martin usent toutes deux du mode du récit pour raconter leurs histoires.27 Cette forme alternative à l’écriture académique vise à toucher un lectorat plus large, en prenant une forme plus sensible. Comme je l’ai dit, leurs trajectoires ne sont pas les mêmes, leurs buts non plus, mais à leur lecture, j’ai trouvé que ce qui les rejoignait était aussi cette manière d’écrire.
À la fin de sa vie, Plumwood s’est penchée sur l’écocritique, c’est-à-dire la manière dont la nature/terre est dépeinte dans la littérature et le pouvoir que revêt l’écrit pour produire de nouveaux récits nous permettant de modifier notre rapport au monde.28 De son côté, Martin appelle à la provocation de rencontres entre les disciplines pour trouver des alternatives à l’écriture académique. Il est nécessaire, selon elle, de rendre la parole à celleux qui ne l’ont pas et de raconter non pas seulement les conclusions d’une recherche mais aussi son contexte.29 Croire aux fauves et Dans l’œil du crocodile sont deux ouvrages construits sur le mode du récit qui permettent d’engager ces projets et mettent en branle aussi bien la philosophie que l’anthropologie occidentales. 

Mes lectures m’ont conduite à vous présenter brièvement et conjointement Val Plumwood et Nastassja Martin, ce qui n’est peut-être pas un rapprochement très fondé académiquement parlant, mais tant pis ! Leurs ouvrages m’ont touchée pour leur forme, celle du récit, qui n’en est pas moins instructive qu’un texte académique (elle l’est même peut-être plus !). Malgré leurs divergences, toutes deux proposent, à partir des récits de leurs fracturantes mais créatrices rencontres (animales, humaines, etc.), une autre manière de se penser soi, où il convient d’accepter ce qui nous lie aux mondes.

Garance Nyssen

Image à la une : Détail du canoë de Val Plumwood, réparé suite à sa rencontre avec le crocodile. L’embarcation est conservée au National Museum of Australia sous le numéro d’inventaire 2012.0031.0001 © National Museum of Australia

1 PLUMWOOD, V. (trad. Pierre Madelin), 2021. Dans l’œil du crocodile. L’humanité comme proie. Marseille, Editions Wildproject. Cet ouvrage est d’abord paru en anglais, en 2012, aux ANU Press, sous le titre The Eye of the Crocodile. Il est disponible en téléchargement gratuit ici : https://press.anu.edu.au/publications/eye-crocodile.

2 Pour reprendre le titre du Chapitre 1 : « Rencontre avec le prédateur », dans Ibid, p. 27.

3 Ma traduction, PLUMWOOD, V., 1996. « Being Prey », Terra Nova, vol.1, n°3, pp. 32-44.

4 Les crocodiles marins noient plusieurs fois leurs proies dans l’eau avant de les consommer.

5 PLUMWOOD, 2021, op. cit., pp. 29-30.

6 MARTIN, N., 2019. Croire aux fauves. Paris, Gallimard.

7 Ibid, p. 137.

8 MARTIN, N., 2016. « Vivre plus loin. Une rencontre d’ours chez les Even du Kamtchatka », Terrain, 66, pp. 142-155, p. 154.

9 MARTIN, 2016, op.cit., pp. 149-150.

10 Dans son récit, Martin précise que ce terme, non sans apporter avec lui ses ambivalences, renvoie à celleux qui « vivent entre les mondes », humain et animal. MARTIN, 2016, op.cit., p. 35.

11 MARTIN, 2016, op.cit., p. 146.

12 « Part of the feast: the life and work of Val Plumwood, a celebration of Val’s life and legacy », 7 mai 2013, National Museum of Australia (Canberra), https://www.nma.gov.au/explore/collection/highlights/val-plumwood-canoe, dernière consultation le 21/06/2022.

13 Pour une introduction à l’écoféminisme, voir celle de HACHE, E., (dir.), 2016. Reclaim. Recueil de textes écoféministes. Paris, Cambourakis, pp. 13-57. Les textes qui sont publiés dans cet ouvrage datent surtout des années 1980, avant l’institutionnalisation de l’écoféminisme – c’est-à-dire son entrée dans l’académie –, dans les années 1990. « En philosophie [discipline à laquelle appartient Plumwood], la réflexion écoféministe est reformulée dans le champ de l’éthique environnementale », ce qui conduit à l’effacement de l’aspect politique des premières voix écoféministes et, souvent, à une absence de références à ses prémices (ibid : 28).

14 Ce concept, fondé dans les années 1960 par le philosophe Arne Næss (1912-2009), vise à repenser la place des humain·e·s dans le monde. Næss considère qu’iels ne dominent pas le vivant, mais qu’iels en font partie intégrante.

15 Les wombats (Vombatidae) sont des mammifères marsupiaux qui vivent dans les forêts en Australie. À ce propos, je vous invite à lire le touchant et instructif chapitre de PLUMWOOD, 2021, op.cit. « Une veillée pour un wombat : in memoriam Birubi » : 97-106, memoriam à Birubi, wombat avec lequel elle a partagé une grande partie de sa vie.

16 RAÏD, L., 2015. « Val Plumwood : La voix différente de l’écoféminisme », Cahiers du Genre, n°59 (2), pp. 49-72, p. 56.

17 Ibid, p. 69.

18 PLUMWOOD, 1996, op.cit. ; Kate Rigby dans, « Part of the feast: the life and work of Val Plumwood, a celebration of Val’s life and legacy », 7 mai 2013, National Museum of Australia (Canberra), https://www.nma.gov.au/explore/collection/highlights/val-plumwood-canoe, dernière consultation le 21/06/2022.

19 Lorraine Shannon dans ibid.

20 FREYA et al. dans PLUMWOOD, 2021, op.cit., p. 16.

21 L’autrice oppose aussi l’animalisme écologique au véganisme ontologique qui, selon elle, ne sort pas du dualisme nature/culture. En considérant qu’humain·e·s et animaux ne peuvent être consommé·e·s, le véganisme ontologique met les animaux en dehors de la « nature », ce qui ne permet pas, pour Plumwood, une vision écologique du monde. PLUMWOOD, « Chapitre 6 : Les animaux et l’écologie, pour une meilleure entente », dans PLUMWOOD, 2021, op.cit., pp. 147-148.

22 PLUMWOOD, « Chapitre 7 : Insipide : Vers une approche alimentaire de la mort », dans Ibid, p. 180.

23 MARTIN, 2016, op.cit., p. 154. Soulignons ici, même si je ne m’y étendrai pas, que dans son récit, Martin emprunte aux Evènes une vision animiste du monde. Concernant cette notion, voir à nouveau l’article d’Alice Bernadac pour CASOAR : 14 décembre 2018, « Le guide du routard ontologique », CASOAR, https://casoar.org/2018/12/14/le-guide-du-routard-ontologique/, dernière consultation le 3/07/2022.

24 MARTIN, N., 2021. « Dire la fragilité des mondes. L’anthropologie ou l’écriture du commun », Revue du Crieur, n°18 (1), pp. 4-19.

25 FREYA et al. dans PLUMWOOD, 2021, op.cit., p. 22.

26 MARTIN, 2019, op.cit., p. 56 par exemple.

27 Pour Fanny Boutinet et Alix Cazalet-Boudigues, qui explorent le travail de Nastassja Martin, l’écriture est aussi ici rémédiatrice, c’est-à-dire qu’elle « assume une fonction thérapeutique ». Elle le fut peut-être aussi pour Val Plumwood. BOUTINET, F., & CAZALET-BOUDIGUES, A., 2022. « L’écriture comme suture dans Croire aux fauves de Nastassja Martin », Les chantiers de la créations, 14, [DOI : 10.4000/lcc.5480], dernière consultation le 3/07/2022.

28 MATHEWS et al., 2021, op.cit., p. 20.

29 MARTIN, 2021, op.cit., pp. 9-13.

Bibliographie :

  • BERNADAC, A., 14 décembre 2018, « Le guide du routard ontologique », CASOAR,  https://casoar.org/2018/12/14/le-guide-du-routard-ontologique/, dernière consultation le 3/07/2022.
  • BOUTINET, F. & CAZALET-BOUDIGUES, A., 2022. « L’écriture comme suture dans Croire aux fauves de Nastassja Martin », Les chantiers de la créations, 14, [DOI : 10.4000/lcc.5480], dernière consultation le 3/07/2022.
  • MARTIN, N., 2021. « Dire la fragilité des mondes. L’anthropologie ou l’écriture du commun », Revue du Crieur, n°18 (1), pp. 4-19. 
  • MARTIN, N., 2019. Croire aux fauves. Paris, Gallimard.
  • MARTIN, N., 2016. « Vivre plus loin. Une rencontre d’ours chez les Even du Kamtchatka », Terrain, 66, pp. 142-155. 
  • HACHE, E. (dir.), 2016. Reclaim. Recueil de textes écoféministes. Paris, Cambourakis.
  • « Part of the feast: the life and work of Val Plumwood, a celebration of Val’s life and legacy », 7 mai 2013, National Museum of Australia (Canberra), https://www.nma.gov.au/explore/collection/highlights/val-plumwood-canoe, dernière consultation le 21/06/2022.
  • PLUMWOOD, V. (trad. Pierre Madelin), 2021. Dans l’œil du crocodile. L’humanité comme proie. Marseille, Editions Wildproject.
  • PLUMWOOD, V., 1996. « Being Prey », Terra Nova, vol.1, n°3, pp. 32-44. 
  • RAÏD, L., 2015. « Val Plumwood : La voix différente de l’écoféminisme », Cahiers du Genre, n°59 (2), pp. 49-72.

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