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Louise Michel et les Kanaks (2/2) – écrire la légende et faire converger les luttes

Après l’écrasement de la Commune insurrectionnelle de Paris, 4500 Communards sont déportés en Nouvelle-Calédonie, dont 25 femmes.1 Parmi elles, Louise Michel, sur qui pèsent sept chefs d’accusation : « 1 – attentat ayant pour but de changer le gouvernement ; 2 – excitation à la guerre civile ; 3 – port d’armes apparentes et d’uniforme militaire ; usage de ses armes ; 4 – faux en écriture ; 5 – usage de faux ; 6 – complicité, par provocation et machination, d’assassinat de personnes retenues, soi-disant, comme otages par la Commune ; 7 – complicité d’arrestations illégales, suivies de tortures et de mort »2 (le Conseil de guerre ne retiendra cependant que la charge numéro 3). En août 1873, après vingt mois passés à la prison de l’Abbaye d’Auberive (Haute-Marne), elle est embarquée à destination de la Nouvelle-Calédonie. Au cours des quatre mois que dure le voyage, Louise Michel, jusqu’alors socialiste blanquiste3, est convertie aux thèses anarchistes4 par Nathalie Lemel (1827-1921)5, autre grande figure de la Commune de Paris. Le 14 décembre 1873, elles sont débarquées à la presqu’île Ducos, dédiée à la déportation en enceinte fortifiée, où elles partageront la même cabane.

Gauche : Portrait de Nathalie Lemel, auteur inconnu, avant 1921. Droite : Louise Michel en uniforme de fédéré, cliché Fontange, 1871. © musée de l’Histoire vivante de Montreuil

Vibrer avec le pays tout entier

Durant les sept années qu’elle passera sur le Caillou, Louise Michel démontre une grande curiosité pour tout ce qui l’entoure. Elle lit, se renseigne, observe, collecte, écrit, dessine. Ses activités intellectuelles tranchent avec celles des autres déportés communards, dont la majorité de la production écrite porte sur les évènements de la Commune ou sur le traitement qui leur est fait dans les bagnes.6 À l’inverse, Louise Michel se détourne de la métropole et « vibre avec le pays [kanak] tout entier ».7 Elle est même missionnée par la Société française de botanique qui s’intéresse à ses découvertes, et particulièrement aux plantes comestibles.8 Nécessairement, elle en vient à collaborer avec les personnes ayant la connaissance la plus fine de la flore locale : les Kanak. Pour la militante kanak Marie-Claude Tjibaou9, Louise Michel « a perçu tout de suite cette communion entre les Kanak et la nature et elle a su la retraduire dans ses textes ».10 Il est intéressant de noter qu’a contrario, les déportés Communards étaient des citadins, peu habitués à un environnement rural et totalement étrangers au milieu tropical.

La fleur des prisons, dessin représentant une branche de lierre, dessin à la mine de plomb, 12,5 x 8,5 cm, Louise Michel, Maison d’arrêt d’Arras, 1871. © Gallica, BnF

Cependant, les contacts entre Kanak et déportés restaient très limités. Durant la durée de la détention en enceinte fortifiée, ils se bornaient presque exclusivement à de brefs échanges commerciaux lorsque des marchands kanak venaient vendre certains produits de première nécessité dans la presqu’île. L’un de ces marchands, Daoumi, de Lifou, parlait un peu français et a sympathisé avec Louise Michel. C’est par son intermédiaire qu’elle commença à découvrir la culture kanak.11

« Est-ce que ce ne sont point nos frères ? » : soutenir la lutte en territoire colonisé

Louise Michel est certes imprégnée des stéréotypes de son temps, facilement décelables dans le vocabulaire raciste qu’elle emploie pour désigner les Kanak, dans son approche évolutionniste12 de leur culture ou encore dans la façon parfois infantilisante et empreinte d’ingérence qu’elle a de concevoir la pseudo-mission civilisatrice des Blancs vis-à-vis d’eux. Elle pense, comme la plupart des commentateurs de la fin du XIXème siècle, « qu’une éducation occidentale [peut] « sauver » les Kanak qu’elle décrit souvent comme des enfants capables d’apprendre rapidement ».13 Pour autant, elle est très critique envers l’éducation traditionnelle européenne et en avait fait l’un de ses combats pendant la Commune de Paris, en prônant et appliquant un enseignement universel commun aux filles et aux garçons – très novateur pour l’époque.14 Cela reste une de ses préoccupations pendant son séjour en Nouvelle-Calédonie :

« Sur la presqu’île Ducos, elle a commencé à ouvrir une école une fois par semaine, pour les enfants kanak, ce qui a provoqué la colère des autorités françaises qui lui ont demandé d’arrêter. Louise Michel a tenté pendant quelques mois de poursuivre dans la brousse. »15

Si elle n’est pas dénuée de préjugés sur ses voisins Kanak, Louise Michel fait preuve de curiosité respectueuse à leur égard et reconnait la légitimité de leurs luttes. Elle est « tellement critique envers la culture française dominante et la société bourgeoise, envers les relations de genre, de classe »16 qu’elle en vient à remettre en question certains stéréotypes, et à poser sur ce qui l’entoure un regard compréhensif. L’historienne américaine Carolyn Eichner, professeure associée au département d’histoire et d’études de genre à l’université de Milwaukee et autrice de l’ouvrage Surmounting the Barricades: Women in the Paris Commune17, considère que l’engagement féministe de Louise Michel a également pu l’amener à questionner les rapports de domination au sein de la colonie néocalédonienne :

« Il y a du féminisme dans sa manière de dénoncer l’oppression des Français sur les Kanak qu’ils perçoivent alors comme leur propriété. Son féminisme était, il faut le rappeler, un féminisme anarchiste. Son féminisme était ce qu’on appellerait aujourd’hui intersectionnel au sens où elle ne regardait pas seulement le genre, mais également les manières dont il s’articule avec la race et la classe. »18

Aussi Louise Michel est-elle l’une des rares, parmi les déportés de la Commune, à prendre fermement le parti des rebelles kanak lors de la grande Insurrection de 1878 :

« Parmi les déportés les uns prenaient parti pour les Canaques, les autres contre. Pour ma part j’étais absolument pour eux. Il en résultait entre nous de telles discussions qu’un jour, à la baie de l’Ouest, tout le poste [de surveillance] descendit pour se rendre compte de ce qui arrivait. Nous n’étions que deux criant comme trente. »19

Comme nous le développions dans le premier article de cette série, peu de Communards sont réellement hostiles au projet colonial, et plus rares encore sont ceux à accorder aux colonisés kanak les idéaux d’autodétermination qu’ils rêvaient pour eux-mêmes. Louise Michel s’émeut de cette incohérence :

« Comment n’êtes-vous pas avec eux, vous, les victimes de la réaction, vous qui souffrez de l’oppression et de l’injustice ! Est-ce que ce ne sont point nos frères ? Eux aussi luttaient pour leur indépendance, pour leur vie, pour la liberté. Moi, je suis avec eux, comme j’étais avec le peuple de Paris, révolté, écrasé et vaincu. »20

Et de souligner le caractère profondément déséquilibrés des combats de 1878 :

« Du côté des Canaques, avec des frondes, des sagaies, des casse-tête ; du côté des Blancs, avec des obusiers de montagne, des fusils, toutes les armes d’Europe. »21

Dans ses mémoires sur la Commune, Louise Michel raconte comment elle fit le lien, symboliquement, entre ses engagements militants dans la Commune de Paris et les revendications des rebelles kanak :

« Pendant l’insurrection canaque, par une nuit de tempête, j’entendis frapper à la porte de mon compartiment de la case. Qui est là ? demandai-je. — Taïau, répondit-on. Je reconnus la voix de nos Canaques apporteurs de vivres (taïau signifie ami). C’étaient eux, en effet ; ils venaient me dire adieu avant de s’en aller à la nage par la tempête rejoindre les leurs, pour battre méchants Blancs, disaient-ils. Alors cette écharpe rouge de la Commune que j’avais conservée à travers mille difficultés, je la partageai en deux et la leur donnai en souvenir. »22

Faisant, à de multiples reprises, le parallèle entre la lutte kanak et la lutte communarde qui avait eu lieu sept ans plus tôt, Louise Michel reconnait comme légitimes la protestation contre les spoliations foncières et la volonté d’autodétermination des insurgés de 1878. Soulignons que c’est une position très minoritaire, non seulement chez les déportés de la Commune nous l’avons vu, mais de manière plus générale dans la société française dans son ensemble :

« Personne dans la gauche française n’était vraiment contre la colonisation à cette époque. […] Elle est l’une des premières à avoir manifesté une opposition au projet impérialiste, notamment à travers ce qu’elle voyait en Nouvelle-Calédonie. Elle s’est fait là-bas le témoin des exactions contre les Kanak, mais aussi de l’attaque en règle contre leur culture, dont elle a très tôt eu la conscience de la possible disparition. »23

Les Légendes canaques de Louise Michel

Témoin révolté de l’ethnocide qui se jouait en Nouvelle-Calédonie en cette fin de XIXème siècle, « particulièrement intéressée par l’oralité de la culture kanak, à un moment où les Français méprisaient globalement les cultures orales »24, Louise Michel s’est attachée à la collecter. Celle-ci lui offrit la matière première de son recueil de contes kanak. Ou plutôt de ses recueils, car les Légendes canaques constituent en réalité deux éditions, à dix ans d’intervalles, assez différentes dans le contenu, les intentions et la portée.

Légendes et chansons de gestes canaques est publié en 1875, tout juste deux ans après l’arrivée de Louise Michel en Nouvelle-Calédonie. Le recueil (quinze textes : une introduction de l’autrice et quatorze légendes) parait initialement sous forme de feuilletons dans les numéros 73 à 84 de l’hebdomadaire anticlérical Les Petites Affiches de la Nouvelle-Calédonie, Journal des intérêts maritimes, commerciaux et agricoles paraissant tous les mercredis.

Légendes et chants de gestes canaques25 parait à Paris en 1885 et contient vingt-quatre textes (certains inédits, d’autres profondément remaniés), quatre dessins de la main de Louise Michel, huit listes de vocabulaires et numérotation en langues kanak, quatre « réflexions » sur la musique, la médecine et les « aptitudes » kanak.26

Page de garde de l’édition originale des Légendes et chants de gestes canaques, Kéva et cie Éditeurs, Paris, 1885. © Gallica, BnF

Au temps du bagne, il y avait vingt-huit langues parlées en Nouvelle-Calédonie.27 Si elle n’en a pas appris, Louis Michel a établi un glossaire à partir de plusieurs de ces langues. Un glossaire certes pas exact sur le plan linguistique, mais qui « n’en représente pas moins un bel hommage » pour  Marie-Claude Tjibaou.28 Outre les langues kanak, le bishlamar, pidgin mélanésien, a été un grand sujet d’enthousiasme pour Louise Michel :

« C’était un merveilleux exemple de ce que pouvait être une langue universelle. Le bichelamar était parlé par les Kanak en lien avec les commerçants étrangers, mais était aussi parfois utilisé pour communiquer entre différents groupes qui n’avaient pas la même langue. »29

Et en effet, le rêve d’une langue universelle, qui permettrait « aux peuples de dépasser leurs identités nationales et de fraterniser »30 est commun à beaucoup d’anarchistes de la fin du XIXème siècle. C’est l’époque où sont créées en Europe des langues construites véhiculaires31 comme l’espéranto.

Menhirs volcaniques, d’après un dessin Louise Michel, Kéva et cie Éditeurs, Paris, 1885. © Gallica, BnF

À travers la variété des supports présents dans cette seconde édition de ses Légendes, Louise Michel « accueille l’Autre de façon plus multiple » et ce « dans une dynamique d’engagement ».32 Et pour cause : pendant les dix ans qui séparent ces deux publications Daoumi décède et Louise Michel change d’informateur (1876-77), l’Insurrection kanak éclate et est réprimée dans le sang (1878), et Louise Michel, amnistiée, rentre à Paris (1880).33 C’est une femme différente qui revient en métropole. Elle a, au cours de ses années d’exil, développé une idéologie qu’on qualifierait aujourd’hui d’« « anti-impérialiste », même si bien sûr, il est difficile d’utiliser nos standards actuels sur un tel sujet ».34

La légende au service de l’Histoire

Hommage aux langues et la culture kanak, les contes rassemblés par Louise Michel se veulent également une porte d’entrée dans cette culture à destination des Européens. En cela, l’autrice ne vise pas l’exactitude ethnographique, mais adapte la matière collectée à son lectorat (les « amis d’Europe », auxquels est dédiée l’édition de 1875). Elle a ainsi édulcoré les contes afin d’en retirer les éléments sexuels ou scatologiques susceptibles de heurter les mœurs européennes. De la même manière, les contes de 1885, contrairement à ceux parus dix ans plus tôt, mettent en scène « des femmes fortes, puissantes, indépendantes ».35 Carolyn Eicher analyse ce renforcement des rôles féminins comme visant à servir la cause kanak :

« On peut bien sûr y voir une lecture féministe, mais aussi le fait qu’elle voulait montrer aux Français que les Kanak étaient beaucoup plus civilisés qu’ils ne le pensaient et que ne l’étaient les Français eux-mêmes. »36

Bien sûr, les biais d’interprétation de Louise Michel sont nombreux, conférant à ces légendes et chansons un caractère hybride, à mi-chemin entre le témoignage documentaire et l’exercice de création littéraire. Louise Michel tient ses sources de seulement trois informateurs principaux, Daoumi et son frère puis Charles Malato, avec qui elle communique en langue française puisqu’elle ne maîtrise ni langues kanak ni pidgins. Prisonnière la majeure partie de son séjour en Nouvelle-Calédonie, elle n’a probablement pas assisté directement aux temps forts de la vie kanak, mais a pu en voir certaines représentations au cours de danses mimant la guerre, la pêche, etc.37 Surtout, elle n’a pas les clés de lecture pour comprendre certains éléments centraux de la société kanak, tels les systèmes d’échanges (de biens et de femmes) et les modalités d’interaction entre tribus. Pour toutes ces raisons, « son témoignage n’acquiert qu’une faible valeur et, par exemple, la place accordée à la femme relève de sa générosité ».38 Difficile en effet « d’établir des comparaisons entre l’Europe et l’Océanie à partir de notions de genre qui ne se recoupent pas ».39

Alors, quelle part tient du Kanak et quelle part tient de la Communarde dans ce corpus ? Pendant près de dix ans, entre 1875 et 1885, Louise Michel coupe, colle, recompose. Cela tient à son processus créatif même, la réécriture étant un procédé qu’elle emploie dans la plupart de ses ouvrages.40 Pour les Légendes, cela s’y prête d’autant mieux qu’elle met en œuvre, «  sous une forme écrite, une plasticité propre au conte et à l’oralité du récit populaire »41 :

« Elle a raconté plus tard dans ses Mémoires comment ces contes lui rappelaient les veillées de paysannes où s’échangeaient toujours les mêmes histoires avec des ajouts, des nuances sans cesse renouvelées. »42

À partir de cette matière première élastique qu’est la culture orale, Louise Michel a cherché à donner à voir sa propre interprétation de la richesse de la culture kanak, fondée sur les rapports amicaux qu’elle avait entretenus avec ses représentants et sur la conviction de la légitimité de leurs revendications. L’exemple de la place qu’elle accorde aux femmes dans ses contes est en cela significatif :

« Dans ses Mémoires, Louise Michel a décrit la société kanak comme extrêmement misogyne. Elle rappelle, par exemple, que le mot pour dire « femme » est le même que pour dire « rien ». Mais on remarque que, dans ce qu’elle a publié en France, rien ne transparaît de cette violence que subissaient les femmes kanak. […] Cela l’a conduite à représenter les Kanak aux Français comme une culture où les femmes avaient de la valeur, à un moment où le statut des femmes était souvent utilisé pour classer les « civilisations ».43

En cela, on peut selon Carolyn Eichner lire les prémices de l’engagement anticolonialiste de Louise Michel à travers les contes qu’elle a rassemblés.44 Elle ne recherche pas l’exactitude scientifique mais cherche à exposer sa vérité, la vérité sensible d’une éternelle insurgée contre les injustices. Elle témoigne de son séjour néocalédonien avec « le souffle du romantisme contre l’esprit des Lumières ».45 Comme le résume Marie-Claude Tjibaou :

« Sa démarche est peut-être intuitive, mais elle dénote en tout cas une grande sensibilité. Elle sait prendre le temps qu’il faut pour connaître et comprendre les gens qui l’entourent. Elle sait aussi les aimer au-delà des différences, des apparences et surtout des préjugés. […] Elle a […] de la justesse. »

L’héritage kanak de Louise Michel

Refusant les grâces individuelles et autres traitements de faveur qui lui sont proposés par un gouvernement français désireux de ne pas faire de cette figure très populaire une martyre46, Louise Michel restera en Nouvelle-Calédonie jusqu’à l’amnistie générale des Communards, votée en 1880. À son arrivée à Paris le 9 septembre, 20 000 personnes l’attendent et l’acclament gare Saint-Lazare.47 En Nouvelle-Calédonie, son héritage est un temps occulté. Marie-Claude Tjibaou rappelle qu’elle ne fut pas enseignée aux gens de sa génération :

« Peut-être aurait-elle marqué davantage l’histoire si elle avait traduit sa révolte par la violence plutôt que par son intérêt pour les gens d’ici. Il est vrai que l’on n’a jamais parlé dans ce pays des gens qui étaient proches des Kanak et qui témoignaient de leurs valeurs. Au contraire, on les a occultés. On a préféré mettre en exergue nos révoltes plutôt que les sentiments d’estime que nous inspirions… »48

Reste qu’aujourd’hui elle est une figure estimée de l’histoire kanak, notamment en raison de son engagement du côté des insurgés lors de la révolte de 1878. Bien que longtemps méconnue, elle fait désormais pleinement partie de cette histoire.49 En 2005, pour le centenaire de sa mort, le centre culturel Tjibaou de Nouméa lui a rendu un hommage particulier au sein d’une exposition sur les exilés communards. Peut-être une manière post-mortem de tenir la promesse qu’elle fit depuis le bateau qui l’emmenait pour toujours loin du Caillou, lorsqu’elle cria « Je reviendrai ! ».

Margot Duband

Image à la une : Native Revolt at New Caledonia, Julian Rossi Ashton, 1878.

Pour aller plus loin lire : Légendes et chansons de gestes canaques, republié en 2006 aux Presses universitaires de Lyon : MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875)Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon.

1 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

2TCHERNOOKOV, J., 2018. « Louise Michel, une femme libre au bagne ». Le Blog Gallica, 20 août 2018. https://gallica.bnf.fr/blog/20082018/louise-michel-une-femme-libre-au-bagne,dernière consultation le 28 mars 2022.

3 Doctrine d’action politique tirant son nom d’Auguste Blanqui, pour qui le peuple devait être amené à faire la révolution par un petit groupe de révolutionnaires organisés et armés, donnant une impulsion à la révolte.

4 Ensemble de théories et de pratiques anti-autoritaires basées sur la démocratie directe et ayant la liberté individuelle comme valeur fondamentale.

5 Militante de l’Association internationale des travailleurs et féministe, elle se bat dans les années 1860 pour la parité des salaires entre hommes et femmes. Elle est à l’origine de coopératives alimentaires et de restaurants ouvriers. Elle participe à la Commune de Paris au sein de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, dont elle fait partie du comité central.

6 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 24.

7 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 8.

8 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

9 Née en 1949, Marie-Claude Tjibaou est une femme politique kanak engagée dans l’amélioration des conditions de vie des Kanak et militante de la défense de la culture mélanésienne. Elle est la veuve du leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou.

10 Marie-Claude Tjibaou in MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 9.

11 DELAPORTE, L., 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

12 Théorie anthropologique du XIXème siècle postulant un mode d’évolution linéaire des sociétés, sur le modèle unique du développement de la société occidentale.

13 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

14 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

15 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

16 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

17 « Surmonter les barricades : les femmes dans le Commune de Paris ».

18 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

19 MICHEL, L, 2015 [1889]. La Commune. Paris, La Découverte.

20 BARONNET, J. et CHALOU, J.,1987. Les Communards en Nouvelle-Calédonie. Histoire de la déportation. Paris, Mercure de France, p. 321.

21 MICHEL, L, 2015 [1889]. La Commune. Paris, La Découverte.

22 MICHEL, L, 2015 [1889]. La Commune. Paris, La Découverte.

23 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

24 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

25 Le terme « chansons » est remplacé dans le titre par celui de « chants », plus fidèle selon elle au caractère « lyrique et noble » de ces contes.
DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

26 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 16.

27 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

28 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 9.

29 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

30 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022

31 Une langue véhiculaire est une langue tierce servant de moyen de communication entre des populations de langue maternelle distincte.

32 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 15.

33 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 15.

34 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

35 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

36 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

37 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 25.

38 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 25.

39 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 26.

40 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 17.

41 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 11.

42 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

43 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

44 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

45 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 19.

46 DELAPORTE, L, 2018d. « Louise Michel et les Kanak: amorce d’une réflexion anti-impérialiste ». Médiapart, 23 août 2018. https://www.mediapart.fr/journal/france/230818/louise-michel-et-les-kanak-amorce-d-une-reflexion-anti-imperialiste, dernière consultation le 30 mars 2022.

47 TCHERNOOKOV, J., 2018. « Louise Michel, une femme libre au bagne ». Le Blog Gallica, 20 août 2018. https://gallica.bnf.fr/blog/20082018/louise-michel-une-femme-libre-au-bagne, dernière consultation le 28 mars 2022.

48 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 8.

49 MICHEL, L. et BOGLIOLO, F., 2006. Légendes et chansons de gestes canaques (1875) Suivi de Légendes et chants de gestes canaques (1885) et de Civilisation. Lyon, Presses universitaires de Lyon, p. 8.

Bibliographie :

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